
e pétrolier Skipper récemment saisi par les États-Unis au large des côtes vénézuéliennes, photographié alors qu'il naviguait en direction du sud-ouest, à environ 33 kilomètres au nord de la Guadeloupe, dans le sud de la mer des Caraïbes, le vendredi 12 décembre 2025. AP
Les États-Unis maintiennent la pression sur le Venezuela. Les forces américaines ont intercepté, samedi 20 décembre, un deuxième navire marchand au large des côtes vénézuéliennes dans les eaux internationales, ont déclaré des responsables américains.
Le pétrolier s'est arrêté volontairement et a autorisé les forces américaines à monter à bord, a déclaré l'un des responsables.
Cette interception intervient quelques jours après l'annonce par le président Donald Trump d'un "blocus" de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du pays sud-américain. Elle fait également suite à la saisie, le 10 décembre, d'un pétrolier au large des côtes vénézuéliennes par les forces américaines.
Chute des exportations, sous la menace américaine
Le gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro utilise le pétrole pour financer "le narcoterrorisme, la traite d'êtres humains, les meurtres et les enlèvements", avait justifié Donald Trump.
Caracas avait fustigé en retour une "menace grotesque" visant à "voler les richesses" de la patrie.
Les États-Unis ont considérablement renforcé leur dispositif militaire dans les Caraïbes et bombardé des embarcations suspectées de narcotrafic en provenance du Venezuela.
Depuis la saisie du premier navire, les exportations de brut vénézuélien ont fortement chuté.
Le pétrole vénézuélien, principale ressource du pays, est soumis à un embargo américain depuis 2019. Il est écoulé sur le marché noir à des prix en dessous du marché, à destination notamment de la Chine.
Pékin est le plus gros acheteur de pétrole brut vénézuélien, qui représente environ 4 % de ses importations, avec des expéditions en décembre qui devraient atteindre en moyenne plus de 600 000 barils par jour, selon les analystes.
Avec Reuters et AP
