
Deux passes décisives et un but : Pierre-Emerick Aubameyang a passé une bonne soirée face à l'Ajax Amsterdam. © Miguel Medina, AFP
Être une grande équipe européenne, cela ne s'oublie pas. Après avoir mis le feu à Madrid contre le Real lors de la première journée malgré une défaite frustrante (2-1), l'OM a fait de l'Ajax Amsterdam, quadruple vainqueur de la Ligue des champions, sa victime, mardi 30 septembre. Les Hollandais repartent avec une valise alourdie de quatre buts après la démonstration des hommes de Roberto De Zerbi.
"Je crois que l'OM peut exister dans cette compétition. Je ne sais pas ce qu'on y fera, mais je crois qu'on est à notre place", promettait l'entraîneur marseillais en conférence de presse.
Le Vélodrome a lui prouvé qu'il était digne des grands soirs. Guichets fermés, ambiance incandescente, tifos de grande classe pour souhaiter la bienvenue aux adversaires du soir... Les 65 000 supporters ont mis les petits plats dans les grands pour soutenir leur équipe.
Aubameyang impérial
Une équipe qui leur a bien rendu leur amour avec une première mi-temps quasi parfaite. Après une déviation de Pierre-Emerick Aubameyang, Igor Paixao file au but et trompe Vitezslav Jaros dès la 6e minute. Puis le Brésilien double la mise avec une frappe lointaine du pied droit (12e, 2-0).
Muet depuis son arrivée à Marseille cet été en provenance du Feyenoord Rotterdam, l'ailier a vite fait taire les critiques. Loin d'un hasard : il avait déjà marqué à trois reprises contre le club d'Amsterdam pendant ses trois saisons aux Pays-Bas.
Pierre-Emerick Aubameyang offre à Mason Greenwood le troisième but. Il sert sur le côté droit l'Anglais, qui marque d'une frappe du pied gauche (26e, 3-0). Seule ombre au tableau des 45 premières minutes : la blessure de Facundo Medina, victime d'un violent contact avec Lucas Rosa.
L'Ajax Amsterdam se réveille avec le retour sur la pelouse. Il manque de profiter d'une mauvaise relance de Geronimo Rulli interceptée par Oliver Edvardsen. Ce dernier tente le lobe mais Rulli capte en deux temps (48e). Quelques minutes plus tard, c'est un coup franc depuis les abords de la surface qui n'aboutit pas.
Annoncé comme l'arme anti-Ajax, Pierre-Emerick Aubameyang se charge de calmer leurs ardeurs. Déjà auteur de deux passes décisives, il y va de son but, servi par Igor Paixao (52e, 4-0).
L'OM peut se relâcher et Roberto De Zerbi faire tourner. La victoire est assurée malgré les ultimes tentatives amstellodamoises. Un premier triomphe qui en appelle d'autres si l'OM veut réussir à s'extirper de la phase de groupe pour la première fois depuis 14 ans.
