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Kim Jong-un prêt à reprendre contact avec les États-Unis s'ils n'exigent plus la dénucléarisation
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, qui affirme avoir gardé "personnellement de bons souvenirs" de Donald Trump, s'est dit prêt lundi, via les médias officiels de son pays, à reprendre contact avec les États-Unis si ces derniers "abandonnent leur obsession délirante pour la dénucléarisation".
Kim Jong-un sur une photo non datée publiée le 28 août 2025 par l'agence officielle nord-coréenne. © KCNA via Reuters

Une main tendue à Washington ? Le dirigeant de la Corée du Nord Kim Jong-un s'est déclaré ouvert à reprendre contact avec les États-Unis si ces derniers renoncent à exiger que Pyongyang abandonne son programme d'armes nucléaires, rapportent lundi 22 septembre les médias officiels nord-coréens.

"Si les États-Unis abandonnent leur obsession délirante pour la dénucléarisation et, en reconnaissant la réalité, souhaitent véritablement coexister pacifiquement avec nous, alors il n'y a aucune raison pour que nous ne puissions pas nous asseoir en face d'eux", a déclaré Kim Jong-un, selon l'agence de presse d'État KCNA. "Je garde personnellement de bons souvenirs de l'actuel président américain, Donald Trump", a-t-il dit.

La Corée du Nord a procédé à six essais nucléaires entre 2006 et 2017 et a poursuivi depuis le développement de son arsenal malgré de lourdes sanctions internationales. Pyongyang justifie son programme nucléaire militaire par les menaces dont elle se dit l'objet de la part des États-Unis et de ses alliés, dont la Corée du Sud. En janvier, Kim Jong-un avait affirmé que ce programme se poursuivrait "indéfiniment".

"Type intelligent"

Donald Trump, qui a eu une rare série de rencontres avec Kim Jong-un lors de son premier mandat, s'est montré disposé depuis son retour au pouvoir en janvier dernier à reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen, qu'il a qualifié de "type intelligent".

Les deux hommes se sont rencontrés la première fois lors d'un sommet historique en juin 2018 à Singapour, la seconde à Hanoï au Vietnam en février 2019 et la dernière fois sur la frontière entre les deux Corées en juin 2019. Ces rencontres n'avaient abouti à aucune avancée quant à une éventuelle dénucléarisation de Pyongyang.

Avec AFP