
Le président russe, Vladimir Poutine, préside une réunion avec des membres du gouvernement par vidéoconférence au Kremlin à Moscou, le 23 juillet 2025. © AFP, Mikhail Metze - Sputnik
Donald Trump a une nouvelle fois haussé le ton contre Vladimir Poutine. À l'occasion d'une rencontre en Écosse avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer, lundi 28 juillet, le président américain a donné "10 ou 12 jours" à son homologue russe pour mettre fin au conflit en Ukraine, sous peine de sévères sanctions.
"Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès", a déploré le républicain, qui a fait débuter son ultimatum aujourd'hui. Il avait déjà donné le 14 juillet un délai de 50 jours à son homologue russe, en vain pour le moment.
Le président américain n'a pas toujours donné suite à ses propos fermes depuis la mi-juillet, invoquant la "bonne relation" qu’il dit avoir entretenue avec le dirigeant russe par le passé.
Donald Trump avait dit envisager des sanctions "secondaires", c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou.
"Très déçu" par Vladimir Poutine
Le milliardaire, s'exprimant sur le perron d'un luxueux complexe de golf que détient sa famille à Turnberry, en Écosse, s'est aussi dit "très déçu" par son homologue russe.
Kiev a immédiatement salué son message de "fermeté" et le Kremlin n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.
Le président américain a exprimé à plusieurs reprises son exaspération à l'égard de Vladimir Poutine, qui poursuit ses attaques contre l'Ukraine malgré les efforts déployés par les États-Unis pour mettre fin à la guerre.
Avant son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump, qui se considère comme un artisan de la paix, avait promis de mettre fin à ce conflit vieux de trois ans et demi dans un délai de 24 heures.
Avec AFP et Reuters