Six prévenus devront répondre de leur responsabilité dans le crash d'un Concorde, le 25 juillet 2000, sur un hôtel de Gonesse. Ils sont accusés d'homicide involontaire.
- Continental Airlines. Selon les conclusions du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), la catastrophe a été provoquée par une lamelle en titane perdue par un DC10 de la compagnie américaine qui avait décollé de Roissy juste avant le Concorde. Celle-ci nie toute responsabilité dans l'accident et maintient que le supersonique d'Air France était en feu avant d'avoir roulé sur la lamelle.
- John Taylor, 41 ans. Cet employé de la compagnie Continental Airlines est accusé d’avoir mal fabriqué et fixé la lamelle
- Stanley Ford, 70 ans. Supérieur hiérarchique de John Taylor, il lui est reproché de ne pas avoir vérifié le travail de ce dernier.
- Henri Perrier, 80 ans, et Jacques Herubel, 74 ans. Ces deux anciens dirigeants du programme Concorde chez le constructeur Aérospatiale sont poursuivis pour ne pas avoir cherché à renforcer la protection des réservoirs.
- Claude Frantzen, 72 ans. On reproche à cet ancien responsable à la Direction générale de l'aviation civile (1970-1994) d'avoir sous-estimé les incidents passés dans l’historique de l’avion.