En direct du tribunal correctionnel de Paris, Michael Szames et Marie-Sophie Joubert, journalistes à FRANCE 24, suivent le jugement du procès Clearstream, vaste affaire de manipulation au cours de laquelle les noms de plusieurs personnalités, dont celui de Nicolas Sarkozy, ont été ajoutés sur des listings bancaires, afin de faire croire qu'ils détenaient des comptes occultes à l'étranger.

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin est poursuivi pour "complicité de dénonciation calomnieuse. Le procureur de Paris a requis contre lui 18 mois de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende. Parmi les autres prévenus : l'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, le mathématicien Imad Lahoud, le journaliste Denis Robert et l'ancien auditeur Florian Bourges.

12h25 : Dominique de Villepin est relaxé. Il était accusé de dénonciation calomnieuse.

12h04 : Le tribunal dit qu'il n'y a pas de preuve certaine que Villepin a donné l'instruction de dénoncer Sarkozy ou qu'il avait conscience que les listings étaient faux.

11h42 : Imad Lahoud, qui a reconnu avoir falsifié les listings bancaires, est déclaré coupable de complicité de dénonciation calomnieuse, faux et usage de faux et recels d'abus de confiance. Le parquet avait requis une peine de deux ans de prison, dont six mois avec sursis, et 45 000 euros d'amende. Sa peine n'a pas encore été prononcée.

11h29 : Jean-Louis Gergorin est reconnu coupable de dénonciation calomnieuse.

11h10 : Dominique de Villepin "commence à s'impatienter. Il regarde en l'air alors que son nom n'a pas encore été évoqué" (Twitter).

11h01 : Denis Robert est relaxé. Il était poursuivi pour recel d'abus de confiance et recel de vols.

10h52 : Florian Bourges est reconnu coupable d'abus de confiance, pour avoir remis à Imad Lahoud les listings Clearstream. Le tribunal a considéré qu'il "ne pouvait ignorer le caractère confidentiel des documents extraits des serveurs" Clearstream. Sa peine sera connue à l'issue de la lecture du jugement.

10h46 : Le tribunal de Paris déclare régulière la constitution de partie civile de Nicolas Sarkozy. Dominique de Villepin avait demandé son invalidation, au motif que le président de la République française a autorité sur une partie de la magistrature et bénéficie d'une immunité pénale.

10h30 : Le tribunal commence la lecture du jugement.

10h25 : Dominique de Villepin arrive au tribunal "serein", "bronzé", "avec un léger sourire". Il est "applaudi par ses supporters" (Twitter).