Une journée de fête attend les Nigériens. Cela fera un an que les militaires sont arrivés au pouvoir après leur coup d'état contre le président Bazoum. L'armée a décrété que le 26 juillet serait désormais jour de fête. Dans le même temps, plusieurs ONG s'alarment : selon elles, depuis un an, les droits humains sont en chute libre au Niger.
Également dans l'actualité, en Côte d'Ivoire, à Abidjan plus précisément, dans le quartier d'Adjamé, une manifestation a éclaté aujourd'hui après la démolition d'une dizaine de maisons. Cela a donné lieu à des échauffourées avec la police.
Enfin, en Guinée, les deux militants disparus depuis le 9 juillet n'ont toujours pas été retrouvés. Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah sont deux responsables du Front national pour la défense de la Constitution. Un mouvement dissous par l'armée au pouvoir en 2022 et qui accuse les militaires d'avoir arrêté les deux hommes. Les autorités nient être impliquées dans cette disparition. Le porte-parole du gouvernement a justement donné une conférence de presse tout à l'heure. Il estime que la plainte portée par les avocats du FNDC à Paris contre le chef de l'Etat, Mamadi Doumbouya n'a pas lieu d'être et salit l'image de la transition en cours dans le pays.