
A la Une de la presse, ce mardi 16 juillet, la rentrée, aujourd’hui, à Strasbourg, des 720 eurodéputés élus début juin. Le boycott, par la Commission européenne, de la présidence hongroise de l’UE. Une mauvaise nouvelle pour Bruxelles venue des Etats-Unis. Et un supporter de foot anglais trop optimiste.
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A la Une de la presse, la rentrée, aujourd’hui, à Strasbourg, des 720 eurodéputés élus début juin. 54% de petits nouveaux et 35%, seulement, de femmes, contre 39% en 2019 - une baisse inédite dans l’histoire du Parlement européen, d’après L’Alsace. Le journal local livre le programme des heures à venir : la réélection de la Maltaise Roberta Metsola à la présidence du Parlement européen, suivie de l’élection des 14 postes de vice-présidents, avec l’ambition des Patriotes pour l’Europe, le groupe d’extrême droite présidé par Jordan Bardella, d’en décrocher un - ce qui n’est pas gagné, parce que les trois partis de la majorité se sont mis d’accord, a priori, pour mettre en place un "cordon sanitaire" pour l’éviter.
Quelle que soit l’issue de ces élections, le nouveau Parlement européen va devoir composer "avec une extrême droite plus présente", annonce La Libre Belgique. Une nouvelle assemblée "plus à droite, avec une majorité plus fragile", d’après Le Monde, qui explique que la majorité PPE, sociaux-démocrates et Renew Europe s’est amoindrie, notamment à cause du "camouflet électoral" subi par les Verts, alors que les extrêmes droites", en légère progression, "pourraient constituer une force d’appoint pour le PPE sur certains dossiers". Une stratégie fortement déconseillée par The Guardian, le quotidien britannique, qui appelle les centristes à se "réinventer", face aux ultranationalistes tels que Viktor Orban et Giorgia Meloni. "Il est temps de reconnaître que la stratégie d’accommodement avec le populisme de droite, accompagnée de concessions et de la récupération de certaines parties de son programme, ne fait que faciliter sa progression. Une vision de l’Europe plus audacieuse et plus dynamique que celle que propose Mme von der Leyen est nécessaire", plaide le journal.
Ursula von der Leyen, la patronne de la Commission européenne, vient d’annoncer le boycott de la présidence hongroise de l’UE. D’après le Frankfurter Allgemeine Zeitung, cette décision est une "punition" contre "l’initiative solitaire" du Premier ministre Viktor Orban de se rendre à Pékin et Moscou, sans l’accord de ses partenaires européens pour une soi-disant "mission de paix" pour l’Ukraine. Concrètement, lors des prochains sommets informels de l’UE organisés en Hongrie, la Commission sera seulement représentée par un haut fonctionnaire, et non par un commissaire. Mais le Premier ministre hongrois persiste et signe, et soutient que si Donald Trump est élu en novembre prochain, il "exigera rapidement des négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine". Une déclaration citée par The Financial Times.
Donald Trump vient de désigner son colistier à la présidentielle : J.D. Vance, le sénateur de l’Ohio. Politico voit dans le choix de cet "isolationniste", opposé à l’aide à l’Ukraine un "nouveau coup dur pour Bruxelles". "L'Europe était déjà paniquée par l'éventualité d'un second mandat de Donald Trump. L'annonce de la nomination de J.D. Vance comme colistier de Donald Trump ne fait qu'aggraver cette inquiétude", note la version européenne du site américain. En attendant, les Ukrainiens tiennent bon, vaille que vaille, et malgré les revers liés au manque d’armes et de soldats. Un dossier à retrouver dans La Croix.
La presse française, qui se demande qui sera celui ou celle qui aura l'honneur d'être le dernier relayeur de la flamme et d'allumer la vasque olympique. À dix jours de la cérémonie d'ouverture, L’Equipe ouvre les paris et propose à ses lecteurs de donner leur avis sur qq hypothèses, celle d’un ou d’une sportive française star des JO, comme Marie-José Pérec, Martin Fourcade ou Jean-Claude Killy, ou encore une star du sport français comme Zinédine Zidane ou Kylian Mbappé. Ce qui ne fait en revanche plus de doute, enfin a priori, c’est la date à laquelle Anne Hidalgo, va faire son plouf dans la Seine : d’après Le Parisien/Aujourd’hui en France, c’est prévu pour demain. Le journal rappelle que la "baignabilité" de la Seine reste toutefois tributaire des conditions météo.
On ne se quitte pas là-dessus. Parce que la devise des JO dit que "l’important est de participer", je vous propose de jeter un cil au Spiegel, qui raconte qu’un supporter anglais était tellement convaincu que son pays allait devenir champion d'Europe, qu'il a célébré le titre en avance, avec ce magnifique tatouage réalisé sur sa guibolle trois jours avant la finale. Les Three Lions ont finalement été défaits, mais Dan Thomas, 29 ans, dit qu’il n’a "aucun regret". "Je ne pense pas qu'il sera difficile de transformer un 4 en 8 dans quatre ans", explique-t-il. L’espoir fait vivre.
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