La Corée du Nord a confirmé samedi 18 mai avoir procédé au tir d'essai d'un missile balistique tactique, a rapporté l'agence d'État KCNA, le dirigeant Kim Jong-un promettant d'accroître la force nucléaire du pays.
Kim Jong-un a supervisé le test de lancement de vendredi vers la mer du Japon, dans le cadre d'une mission visant à évaluer la "précision et la fiabilité" d'un nouveau système de navigation autonome, a indiqué le rapport de KCNA. Le dirigeant nord-coréen s'est dit "très satisfait" de ce test.
Le même jour, Kim Jong-un a visité une installation de production militaire et a appelé à "renforcer plus rapidement la force nucléaire (...) sans interruption et sans hésitation", selon KCNA. "Les ennemis auront peur et n'oseront pas jouer avec le feu que lorsqu'ils seront témoins du dispositif de combat nucléaire de notre État", a déclaré Kim Jong-un.
Des signalements de l'armée sud-coréenne vendredi
L'armée sud-coréenne avait signalé vendredi avoir détecté le lancement de "plusieurs objets volants présumés être des missiles balistiques à courte portée" depuis la région de Wonsan, dans l'est de la Corée du Nord.
Ces missiles ont parcouru environ 300 kilomètres avant de s'abîmer dans les eaux à l'est de la péninsule coréenne, a précisé l'état-major interarmées de la Corée du Sud, ajoutant que l'armée sud-coréenne avait "renforcé sa vigilance et sa surveillance en prévision d'autres lancements".
Ce tir est le dernier d'une série d'essais effectués par la Corée du Nord, qui a lancé des missiles de croisière ainsi que des armes tactiques et hypersoniques au cours des derniers mois dans le but, selon ce pays doté de l'arme nucléaire, d'améliorer ses capacités défensives.
Washington et Séoul affirment que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a expédié des armes à Moscou, ce qui tomberait sous les sanctions des Nations unies.
Ce lancement est intervenu quelques heures après un démenti par la puissante sœur de Kim Jong-un au sujet d'accusations selon lesquelles Pyongyang fournirait des armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine.
Avec AFP