L'essentiel
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Le mouvement islamiste palestinien Hamas a indiqué tôt samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve dans les combats à Gaza et de la libération d'otages.
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4 h 04 : de nouvelles frappes israéliennes près de Rafah
Sur le terrain, dans la nuit de vendredi à samedi, des Palestiniens ont fait état de frappes israéliennes près de Rafah, où Israël se prépare à lancer une offensive terrestre en dépit des craintes de la communauté internationale.
Vendredi à la mi-journée, un correspondant de l'AFP avait vu des appareils tirer des missiles sur une maison du quartier Al-Rimal de la ville de Gaza, dans le nord du territoire, et les corps d'un homme, d'une femme et d'un enfant être extraits des décombres.
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2 h 22 : le Hamas dit "étudier" une contre-proposition de trêve israélienne
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a indiqué tôt samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve dans les combats à Gaza et de la libération d'otages.
"Aujourd'hui, le Hamas a reçu la réponse officielle de l'occupation sioniste à notre position qui avait été remise aux médiateurs égyptiens et qataris le 13 avril dernier. Le mouvement étudiera cette proposition et soumettra sa réponse une fois son étude terminée", a déclaré dans un communiqué le N.2 de la branche politique du Hamas pour la bande de Gaza, Khalil al-Hayya.
"Le mouvement étudiera cette proposition et soumettra sa réponse une fois son étude terminée", a-t-il ajouté dans un communiqué publié tôt samedi.
Le Hamas avait indiqué dans un communiqué le 13 avril avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris sur une proposition de trêve avec Israël dans la bande de Gaza, en insistant sur un cessez-le-feu permanent.
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1 h 32 : les Houthis revendiquent des attaques ayant endommagé un navire en mer Rouge
Les rebelles yéménites Houthis ont revendiqué dans la nuit de vendredi à samedi des attaques ayant endommagé un navire circulant en mer Rouge, au large des côtes du Yémen.
Selon l'agence de sécurité maritime britannique (UKMTO), un navire a été endommagé vendredi dans deux attaques à 14 milles nautiques au sud-ouest de la ville yéménite de Mokha. L'équipage a ressenti une première explosion à proximité, avant que le bateau ne soit "touché par ce que l'on pense être deux missiles, qui ont endommagé le navire", a indiqué UKMTO, qui n'a pas fait état de victimes.
Les rebelles Houthis, qui menacent le trafic maritime en mer Rouge et dans le Golfe d'Aden en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza, ont revendiqué dans la nuit ces attaques. "Un pétrolier britannique, le Andromeda Star, a été touché par des missiles navals, le bateau a été directement touché", ont indiqué les Houthis dans un communiqué.
L'essentiel de la veille
- Une délégation égyptienne est arrivée vendredi en Israël pour tenter de relancer les négociations sur une trêve dans la bande de Gaza associée à une libération d'otages.
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En France, une mobilisation pro-palestinienne s'est déroulée vendredi à Sciences Po Paris avec l'occupation et le blocage de locaux par des étudiants, dont les revendications faisaient écho aux contestations qui agitent certains prestigieux campus américains. La direction a annoncé avoir trouvé un accord avec les étudiants mobilisés.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait savoir vendredi que les décisions de la Cour pénale internationale (CPI) n'auraient aucune incidence sur les actions d'Israël, mais qu'elles constitueraient un dangereux précédent. La plus haute juridiction de l'ONU a annoncé qu'elle se prononcerait mardi sur un recours du Nicaragua qui accuse l'Allemagne d'avoir violé la convention sur le génocide de 1948 en fournissant des armes à Israël pour la guerre à Gaza
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Les bombardements israéliens se sont poursuivis vendredi à Gaza, où des témoins ont fait état de frappes dans la nuit de jeudi à vendredi, notamment dans le secteur de Rafah.
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L'enquête interne des Nations unies consécutive aux accusations portées en janvier par Israël contre 12 employés de l'agence pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) pour leur implication présumée dans les attaques du Hamas du 7 octobre a conduit, à ce stade, à clore un dossier et à en mettre de côté trois autres faute d'informations suffisantes.