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Publié le : 26/04/2024 - 10:20

A la Une du vendredi 26 avril, les réactions de la presse européenne au discours de la Sorbonne d'Emmanuel Macron. Aux Etats-Unis, le cas Weinstein relancé par une cour d'appel. Et la Joconde, qui fait à nouveau parler d'elle.

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Du discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne, une phrase est abondamment commentée par la presse européenne : "Notre Europe peut mourir". Pour le média Politico, l’analyse est bonne, mais il s'interroge sur les solutions proposée par un dirigeant "affaibli". "Le Macron de 2024 n’est plus le même qu’il y a sept ans (...) Il cherche, avant tout, à relancer la campagne électorale de son parti pour les élections européennes."

En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung parle des "erreurs de diagnostics" du président français. "Il s’était trompé sur la mort cérébrale de l'OTAN, il fait pareil sur l’Europe." En Suisse, le quotidien Blick décrit une "dramatisation volontaire" du discours et s'interroge sur la place que prendrait la confédération helvétique dans cette nouvelle configuration prônée par le président français. En Espagne, El Pais décrypte "l’avertissement dramatique" énoncé par Emmanuel Macron. Pour cela, il faut tout repenser, la défense, l’économie, l’industrie pour ne pas être étouffés par les géants américain et chinois, "ce qui n’est pas une mince affaire", écrit le journal.

Aux Etats-Unis, en annulant le procès Harvey Weinstein, la cour d'appel de New York a suscité un tollé parmi les victimes de l'ancien producteur de cinéma. Il avait été condamné pour viol et agressions sexuelles. Mais parmi les femmes qui avaient témoigné contre lui, plusieurs n'étaient pas des plaignantes officielles en raison de la prescription, explique Le MondeDie Zeit parle même d’un "drame". Cette condamnation avait été la plus importante de l’ère #MeToo. Son annulation "risque de faire reculer le combat contre les violences sexuelles", écrit le journal allemand. Cette annonce secoue le monde d’Hollywood. Le New York Times donne la parole aux actrices : "voilà ce que c’est que d’être une femme aux Etats-Unis, donner le droit aux hommes de disposer de votre corps." 

Quid d’Harvey Weinstein ? Il reste en prison, rappelle The Guardian, en raison d’un autre procès, qui l’a condamné en 2023. Ses avocats avaient interjeté appel et pensent que la décision new-yorkaise influera sur leur demande d’annulation du procès. Les victimes, elles, se disent au contraire confiantes que cette fois, le verdict sera confirmé une bonne fois pour toutes.

Avant de nous quitter, voici une histoire rocambolesque qui concerne la Joconde. Une mystérieuse association baptisée, International Restitutions, a déposé une requête auprès du Conseil d’Etat pour que la Joconde soit restituée aux "lointains héritiers de Léonard de Vinci". Au-delà de la "demande quasi désespérée", selon 20 minutes, on ne sait pas qui est derrière cette association qui a déjà fait parler d’elle il y a deux ans. L’autre question, peut-être plus sérieuse, soulevée par Le Figaro concerne le tableau. "Faut-il le déplacer de sa galerie du Louvre?" Pour les touristes, ce serait l’œuvre "la plus décevante du monde" Le tableau est assez petit et aussi placé loin des touristes toujours nombreux. D’où l’idée, écrit le quotidien de creuser une nouvelle salle en sous-sol. Les travaux sont évalués à plusieurs millions d’euros. Mais quand on aime, on ne compte pas.