L'essentiel à retenir
- Les efforts internationaux s'accélèrent pour acheminer l'aide humanitaire par la mer dans la bande de Gaza menacée de famine et bombardée par Israël, qui n'y laisse entrer les camions d'aide qu'au compte-gouttes.
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Le président américain Joe Biden a estimé vendredi que la situation "s'annonce difficile" afin d'obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza avant le ramadan, en début de semaine prochaine.
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Paris et Madrid ont condamné vendredi soir les projets israéliens d'expansion de colonies en Cisjordanie occupée, qui prévoient la construction de nouveaux logements, exigeant qu'Israël revienne sur sa décision.
L'essentiel de la veille
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Le président américain Joe Biden a exhorté Israël à ne pas utiliser l'aide humanitaire comme "monnaie d'échange" dans la bande de Gaza, affamée après cinq mois de combats, tout en disant œuvrer à "un cessez-le-feu immédiat". Il a plus tard déclaré que Benjamin Netanyahu devait permettre l'acheminement de plus d'aide humanitaire.
- L'établissement et l'expansion de colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés relève "du crime de guerre" et "risque d'éliminer toute possibilité pratique d'établir un État palestinien viable", a mis en garde l'ONU.
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À Chypre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dit espérer l'ouverture dimanche d'un corridor permettant d'acheminer de l'aide humanitaire depuis l'île méditerranéenne vers la bande de Gaza.
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Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 30 878 personnes tuées dans les opérations militaires israéliennes et les combats dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Avec AFP
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP