Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré samedi que la guerre à Gaza allait "se poursuivre pendant de longs mois, jusqu'à ce que le Hamas soit éliminé et les otages libérés". Au moins 21 672 Palestiniens ont été tués et 56 165 blessés à Gaza depuis le 7 octobre, a déclaré le ministère de la santé de Gaza. Voici le fil du 30 décembre 2023.
L'essentiel à retenir
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Les combats font rage dans la bande de Gaza, où les Palestiniens déplacés sont "épuisés" par l'offensive poursuivie sans relâche par l'armée israélienne contre le Hamas dans le territoire assiégé, une guerre entrée dans sa treizième semaine sans aucune fin en vue.
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"La guerre va continuer pendant plusieurs mois", a réaffirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, malgré les appels de plus en plus pressants de la communauté internationale à y mettre un terme.
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Dix-neuf combattants affiliés à l'Iran ont été tués dans des frappes aériennes "probablement israéliennes" dans l'est de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui a ensuite fait état de trois morts dans d'autres frappes près de la capitale, Alep, dans le nord du pays.
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Le Hamas a condamné la vente "d'urgence" par les États-Unis de munitions et de matériel militaire à Israël, pour un montant de 147,5 millions de dollars annoncé la veille.
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Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 21 672 morts depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Ces chiffres incluent 165 Palestiniens tués et 250 blessés au cours des dernières 24 heures.
L'essentiel de la veille
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Une délégation du Hamas s'est rendue vendredi au Caire pour discuter d'un plan égyptien en trois étapes qui prévoit des trêves renouvelables, des libérations échelonnées d'otages et de prisonniers palestiniens et, à terme, un cessez-le-feu mettant fin aux hostilités.
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L'Afrique du Sud a accusé Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) de se livrer à des "actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza", a annoncé vendredi la juridiction, organe judiciaire principal des Nations unies. Des accusations rejetées Israël "avec dégoût" par l'État hébreu.
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Le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est déclaré "très préoccupé" par la menace croissante posée par les maladies infectieuses dans la bande de Gaza, depuis l'offensive israélienne en réponse à l'attaque du 7 octobre du Hamas.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP
Avec AFP et Reuters