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Loi immigration : le ministre de la Santé démissionne, le gouvernement nie toute crise politique
Au lendemain de l'adoption définitive du projet de loi immigration le camp présidentiel a tenté, mercredi, de dissiper le malaise né en son sein en raison des concessions à la droite et du vote du texte par le Rassemblement national. Une fracture illustrée par la démission du ministre de la Santé, Aurélien Rousseau. Dans la soirée, le président Emmanuel Macron a affirmé sur France 5 que cette loi constitue "un bouclier qui nous manquait". Retrouvez le fil de la journée du 20 décembre.

L'essentiel

  • Le Parlement a approuvé définitivement, le 19 décembre, la loi sur l'immigration. Ce vote a laissé apparaître des fractures au sein de la majorité présidentielle, puisque près de soixante députés, dont le président de la commission des Lois et de la CMP, Sacha Houlié, ont refusé de voter en sa faveur.

  • Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a confirmé la démission du ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, remplacé "en interim" par l'actuelle ministre déléguée chargée des professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo.

  • Le Conseil constitutionnel sera saisi dès mercredi par le président Emmanuel Macron au sujet de la loi immigration, a annoncé Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres.

  • Dans la soirée sur France 5, le chef de l'État a affirmé que la loi sur l'immigration constitue "un bouclier" qui manque au pays et a rejeté les accusations de compromission avec l'extrême droite.

  • Les 32 départements de gauche ont annoncé à l'AFP qu'ils n'appliqueront pas le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) prévu par la nouvelle loi immigration, qualifiée d'"injuste" et "inefficace".

Avec AFP