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"Il n'est pas possible de remplacer" l'Unrwa à Gaza, selon le chef de l'ONU
Selon le secrétaire général de l'ONU, "il n'est pas possible" de remplacer le travail de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza alors que des donateurs ont suspendu leurs financements après des révélations israéliennes. Dans l'enclave, les craintes s'accentuent sur le sort de plus d'un million de Palestiniens coincés à Rafah où Israël a intensifié ses bombardements alors qu'une nouvelle session de pourparlers s'ouvre au Caire. Voici le fil du 8 février 2024.

L'essentiel à retenir

  • Il n'est "pas possible" de remplacer l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, a insisté jeudi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
  • L'armée israélienne a intensifié ses frappes sur Rafah, accentuant les craintes sur le sort de plus d'un million de Palestiniens coincés dans cette ville de la bande de Gaza.
  • Le chef des droits humains de l'ONU a estimé que les destructions par l'armée israélienne de bâtiments dans la zone frontalière avec Israël à Gaza, dans le but de constituer une "zone tampon", constituaient un "crime de guerre".
  • Un nouveau cycle de négociations entre le Hamas et les Israéliens, avec la médiation de l'Égypte et du Qatar, s'est ouvert dans la matinée au Caire.
  • Le Hamas est toujours "ouvert" aux négociations en vue d'un cessez-le-feu malgré le rejet de ses dernières propositions par Israël, selon un responsable proche du mouvement islamiste palestinien.
À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP