
L'essentiel à retenir
-
Israël examine la réponse du Hamas à un projet de trêve incluant la libération d'otages retenus à Gaza, après que le médiateur qatari a fait état d'une "réponse positive" du mouvement islamiste palestinien.
- Antony Blinken, a entamé une cinquième tournée régionale depuis le début de la guerre. Après le Qatar, le secrétaire d'État américain a atterri en Israël et se rendra ensuite en Cisjordanie occupée.
- Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, a averti Beyrouth qu'Israël pourrait déclencher une guerre contre le Liban, qui veut éviter une escalade, selon le ministre libanais des Affaires étrangères.
- En visite en Israël, le président argentin, Javier Milei, a déclaré à son arrivée vouloir déménager l'ambassade de son pays de Tel-Aviv à Jérusalem.
- Plus de la moitié des 2,3 millions d'habitants de Gaza sont désormais entassés dans la ville de Rafah, à la frontière avec l'Égypte, et dans les zones environnantes, a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies.
- Les raids se poursuivent dans l'enclave palestinienne, où le ministère de la Santé du Hamas a fait état d'un total de 107 morts au cours des dernières 24 heures. La même source a annoncé un bilan de 27 585 personnes tuées et de 66 978 personnes blessées à Gaza depuis le 7 octobre.
L'essentiel de la veille
- Benjamin Netanyahu dit qu'il "n'acceptera pas" les exigences du Hamas concernant les otages toujours retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
- Le secrétaire général de l'ONU a annoncé lundi la création d'un comité indépendant chargé d'évaluer la "neutralité" de l'Unrwa et de répondre aux accusations visant plusieurs de ses employés.
- Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, entame son cinquième déplacement au Moyen-Orient depuis le début du conflit le 7 octobre. Après l'Arabie saoudite, il se rendra au Qatar, en Égypte, en Israël et en Cisjordanie occupée.
- Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a estimé que "les violences des colons" israéliens en Cisjordanie occupée devaient "cesser", à l'issue d'un entretien à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu.
- L'Espagne a annoncé le déblocage d'une aide d'urgence de 3,5 millions d'euros pour l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, dont le fonctionnement est menacé par la suspension du financement de nombreux pays après des accusations d'Israël.
- L'armée américaine "a conduit une frappe en situation de légitime défense" contre "un missile de croisière d'attaque terrestre houthi" puis contre "quatre missiles de croisière antinavires, tous préparés pour être lancés contre des navires en mer Rouge", a annoncé le Commandement américain pour le Moyen-Orient.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP