L'essentiel :
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Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a annoncé un accord entre Israël et le Hamas, en coopération avec la France, permettant la livraison de médicaments et d'aide humanitaire aux civils de Gaza en échange de la livraison de médicaments nécessaires aux otages retenus dans l'enclave palestinienne.
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L'armée israélienne a pilonné, mardi, le sud du territoire mais aussi le nord, au lendemain de l'annonce par Israël d'une fin prochaine de la "phase intensive" des combats.
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Les États membres de l'Union européenne ont ajouté à leur liste de sanctions Yahya Sinouar, le chef politique du Hamas à Gaza, désormais soumis au gel de ses fonds et autres avoirs financiers au sein des 27.
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La bande de Gaza est largement coupée du monde, NetBlocks, une organisation qui surveille la liberté sur internet, indiquant avoir observé "la plus longue perturbation des télécommunications jamais enregistrée depuis le début du conflit, la plupart des habitants étant incapables de contacter le monde extérieur depuis le 12 janvier".
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Lors de sa conférence de presse à l'Élysée, le président Emmanuel Macron a annoncé un hommage, le 7 février, aux 41 Français tués lors des attaques du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.
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Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 24 285 personnes tuées dans la bande de Gaza, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, depuis le début de la guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP