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Moscou veut une trêve pour "arrêter la progression" des Ukrainiens, dit Zelensky

Le président ukrainien a semblé, jeudi soir, rejeter le cessez-le-feu de 36 heures proposé par Vladimir Poutine à l'occasion du Noël orthodoxe, les 6 et 7 janvier. De son côté, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a proposé son aide à Volodymyr Zelensky pour négocier la paix avec Moscou. Voici le fil du 5 janvier 2023.

  • 23 h 02 : le cessez-le feu russe "ne fera rien" pour avancer vers "la paix", estime Londres

L'annonce russe d'un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe "ne fera rien pour faire avancer les perspectives de paix", a estimé jeudi le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly.

"La Russie doit retirer définitivement ses forces, renoncer à son contrôle illégal du territoire ukrainien et mettre fin à ses attaques barbares contre des civils innocents", a ajouté le chef de la diplomatique britannique dans une déclaration publiée sur Twitter.

  • 21 h 19 : pour Volodymyr Zelensky, la trêve proposée par Moscou vise à arrêter la progression des forces ukrainiennes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que la trêve proposée par la Russie visait à empêcher l'Ukraine de progresser dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

"Ils veulent utiliser Noël comme une excuse pour tenter, ne serait-ce que temporairement, d'arrêter la progression de nos hommes dans le Donbass et nous empêcher d'y acheminer des équipements, des munitions et d'y mobiliser des soldats", a déclaré Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne. "Qu'y gagneront-ils ? Seulement des pertes supplémentaires."

Le président ukrainien a ajouté que la guerre "ne se terminera que lorsque vos soldats partiront ou lorsque nous les aurons jetés dehors".

  • 20 h 29 : l'Allemagne va envoyer un système de défense aérienne Patriot à l'Ukraine

"Fin décembre, les États-Unis ont annoncé leur don d'un système de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine. L'Allemagne se joindra aux États-Unis pour fournir un système supplémentaire de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine", selon un communiqué conjoint du chancelier Olaf Scholz et du président américain Joe Biden.

  • 19 h 59 : la Maison Blanche annonce que les États-Unis et l'Allemagne vont livrer des blindés légers à l'Ukraine

Les États-Unis et l'Allemagne envisagent de livrer à l'Ukraine des blindés d'infanterie, de type Bradley côté américain et de modèle Marder côté allemand.

Cette annonce fait suite à une conversation téléphonique entre le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz, qui ont exprimé leur "détermination commune" à soutenir l'Ukraine, selon un communiqué de l'exécutif américain.

  • 19 h 44 : Le chef de l’ONU favorable à une trêve en Ukraine 

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, accueillerait favorablement toute trêve en Ukraine pendant le Noël orthodoxe, "sachant que cela ne remplacera pas une paix juste conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international", a déclaré jeudi un porte-parole de l’ONU.

  • 18 h 37 : avec le cessez-le-feu, Moscou veut reprendre son souffle, estime Joe Biden

Le président américain Joe Biden a déclaré que le cessez-le-feu de 36 heures annoncé par Vladimir Poutine n'était qu'une tentative pour avoir un peu de répit dans son effort de guerre.

"Il était prêt à bombarder des hôpitaux, des crèches et des églises" le 25 décembre et le jour de l'an, a déclaré Joe Biden. "Je pense qu'il essaie de trouver un peu d'oxygène."

  • 18 h 14 : le "soi-disant" cessez-le-feu n'apportera "ni liberté ni sécurité", estime Berlin 

"Si Poutine voulait la paix, il ramènerait ses soldats à la maison et la guerre serait terminée. Mais apparemment, il veut poursuivre la guerre, après une brève interruption", a déploré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, dans un message sur Twitter.

  • 17 h 12 : sur Twitter, un conseiller de la présidence ukrainienne qualifie le cessez-le-feu d'"hypocrisie"

Un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a qualifié l'annonce d'un cessez-le-feu russe en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe "d'hypocrisie", appelant les troupes de Moscou à quitter le pays.

"La Russie doit quitter les territoires occupés, c'est alors seulement qu'il y aura une 'trêve temporaire'. Gardez votre hypocrisie", a-t-il écrit sur Twitter.

First. Ukraine doesn't attack foreign territory & doesn't kill civilians. As RF does. Ukraine destroys only members of the occupation army on its territory...
Second. RF must leave the occupied territories - only then will it have a "temporary truce". Keep hypocrisy to yourself.

— Михайло Подоляк (@Podolyak_M) January 5, 2023

Dans un message séparé destiné à la presse, Mykhaïlo Podoliak a qualifié ce cessez-le-feu ordonné quelques instants plus tôt par le président russe Vladimir Poutine de "pur geste de propagande".

Moscou veut une trêve pour "arrêter la progression" des Ukrainiens, dit Zelensky

"La Russie tente par tous les moyens de réduire au moins temporairement l'intensité des combats et les frappes sur ses centres logistiques afin de gagner du temps", a poursuivi Mykhaïlo Podoliak.

Le conseiller a accusé Vladimir Poutine de ne pas avoir "le moindre désir de mettre fin à la guerre" et d'essayer de "convaincre les Européens de faire pression sur" Kiev en vue de négociations de paix, ce que l'Ukraine refuse depuis des mois.

"Il n'est pas nécessaire de répondre aux initiatives délibérément manipulatrices des dirigeants russes", a-t-il encore indiqué.

  • 16 h 57 : Berlin et Washinhton prévoient une "nouvelle étape" de livraisons d'armes à l'Ukraine, selon des sources gouvernementales allemandes

Ces sources n'ont pas précisé de quelles armes il s'agirait mais selon plusieurs médias, dont le quotidien Süddeutsche Zeitung, Berlin compte livrer des véhicules blindés de combat d'infanterie de type "Marder".

  • 16 h 15 : Vladimir Poutine ordonne un cessez-le-feu unilatéral de 36 heures en Ukraine pour le Noël orthodoxe

Le Kremlin a annoncé jeudi que Vladimir Poutine avait ordonné un cessez-le-feu en Ukraine du 6 janvier midi au 7  janvier minuit pour le Noël orthodoxe.

"Compte tenu de l'appel de Sa Sainteté le patriarche Kirill, j'instruis le ministre russe de la Défense d'introduire un régime de cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties en Ukraine à partir de 12 h le 6 janvier de cette année jusqu'à 24 h le 7 janvier", est-il indiqué dans le communiqué du Kremlin.

Le président russe a en outre appelé les forces ukrainiennes à respecter cette trêve afin de donner la possibilité aux orthodoxes, confession majoritaire en Ukraine comme en Russie, "d'assister aux offices la veille de Noël, ainsi que le jour de la Nativité du Christ".

  • 15 h 50 : la Biélorussie renforce son groupement militaire conjoint avec la Russie

Minsk et Moscou ont renforcé leur groupement militaire conjoint en Biélorussie avec des armes, des soldats et des équipements spécialisés et préparent des exercices communs pour les forces aériennes, a déclaré jeudi le ministère biélorusse de la Défense.

Le ministère a déclaré que l'objectif était de "renforcer la protection et la défense de l'Union de la Russie et de la Biélorussie".

"Le personnel, les armes, les équipements militaires et spéciaux des forces armées de la Fédération de Russie continueront d'être acheminés en République de Biélorussie", précise le communiqué.

  • 15 h 48 : le fondateur du groupe Wagner libère d'anciens détenus engagés pour combattre en Ukraine

Evguéni Prigojine, fondateur du groupe paramilitaire Wagner, a libéré pour la première fois jeudi d'anciens prisonniers recrutés pour aller combattre en Ukraine, leur demandant d'éviter tout dérapage à leur retour à la vie civile.

La milice Wagner, constituée à l'origine de vétérans de l'armée russe, a recruté des milliers de détenus de droit commun à la suite de l'offensive russe lancée le 24 février dernier par Moscou contre Kiev sous la promesse de recouvrer la liberté après avoir combattu en Ukraine.

Dans des images retransmises par l'agence de presse RIA, on aperçoit Evguéni Prigojine serrer la main d'un groupe de détenus libérés après la fin de leur contrat de six mois.

"Ne buvez pas trop, ne prenez pas de drogues, ne violez pas les femmes", déclare-t-il au groupe d'hommes, qui rient de ses propos.

"Vous avez appris beaucoup de choses – tout d'abord, comment tuer l'ennemi", leur dit encore Evguéni Prigojine, filmé dans un car. "Je ne veux vraiment pas que vous mettiez cette compétence en pratique là où c'est interdit (...). Si vous voulez tuer l'ennemi, revenez."

  • 15 h 29 : le président turc Erdogan offre son aide à Zelensky pour négocier la paix avec Moscou

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, après avoir parlé avec son homologue russe Vladimir Poutine.

Le dirigeant turc a mis à profit ses bonnes relations avec Moscou et Kiev pour tenter d'obtenir la fin de la guerre.

La Turquie a accueilli deux premiers cycles de pourparlers de paix et a contribué à la conclusion d'un accord soutenu par les Nations unies, qui a permis de rétablir les livraisons de céréales ukrainiennes par la mer Noire.

Recep Tayyip Erdogan a également tenté à plusieurs reprises d'amener Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky en Turquie pour un sommet de paix.

  • 15 h 24 : reportage dans un centre de remise en forme pour soldats ukrainiens

Dans la région de Kharkiv, des soldats viennent passer quelques jours dans un centre de remise en forme avant de retourner sur le front. Reportage d'Achren Verdian.

Moscou veut une trêve pour "arrêter la progression" des Ukrainiens, dit Zelensky
  • 15 h : quels atouts les chars bientôt livrés par la France présentent-ils pour Kiev ?

Moscou veut une trêve pour "arrêter la progression" des Ukrainiens, dit Zelensky
  • 12 h 07 : la Russie prête à un dialogue avec l'Ukraine à condition qu'elle accepte "les nouvelles réalités territoriales", affirme Poutine

La Russie est ouverte à un dialogue avec l'Ukraine à condition que celle-ci accepte les "nouvelles réalités territoriales" née de l'offensive russe, a affirmé le président Vladimir Poutine.

Lors d'une conversation téléphonique avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a appelé à une trêve en Ukraine, Vladimir Poutine a "répété que la Russie était ouverte à un dialogue sérieux – à condition que les autorités de Kiev se conforment aux exigences bien connues et exprimées à plusieurs reprises et tiennent compte des nouvelles réalités territoriales", selon un communiqué du Kremlin.

Vladimir Poutine a en outre une nouvelle fois dénoncé le "rôle destructeur des pays occidentaux" dans le conflit du fait de leurs livraisons d'armes, cruciales pour l'effort de guerre ukrainien.

Le chef de l'État russe a accusé les Occidentaux de "gaver le régime de Kiev d'armes et d'équipements militaires et de lui fournir des informations opérationnelles et de ciblage".

  • 11 h 03 : après la France, Olaf Scholz sous pression pour livrer des chars à l'Ukraine

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, est pressé par des membres de sa coalition de donner son feu vert à l'envoi de chars à l'Ukraine, après l'annonce par la France de la livraison de chars de combat légers.

"L'argument constamment avancé par la chancellerie selon lequel l'Allemagne ne doit pas faire cavalier seul est absolument révolu", a déclaré à l'AFP la présidente de la Commission de la défense au Bundestag, Marie-Agnes Strack-Zimmermann, cadre du parti libéral FDP, membre de la coalition du chancelier allemand.

Paris a promis à l'Ukraine de lui livrer des chars de combat légers AMX-10 RC, de facture française, en réponse aux besoins pressants de Kiev pour affronter l'armée russe.

Moscou veut une trêve pour "arrêter la progression" des Ukrainiens, dit Zelensky

Les alliés européens de l'Ukraine ont déjà livré des chars de conception soviétique, mais jamais encore de chars de facture occidentale, malgré les demandes répétées de Kiev. 

"Une fois de plus, la France assume le rôle que l'on attendait de l'Allemagne et prend elle-même les devants", a déploré Mme Strack-Zimmermann, pour qui "la balle est maintenant dans le camp de Berlin".

  • 10 h 43 : Recep Tayyip Erdogan exhorte Poutine à un "cessez-le-feu unilatéral"

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté son homologue russe Vladimir Poutine à appliquer un "cessez-le-feu unilatéral" en Ukraine.

"Les appels à la paix et les négociations entre Moscou et Kiev devraient être soutenus par un cessez-le-feu unilatéral", a déclaré le chef de l'État turc à Vladimir Poutine au cours d'un entretien téléphonique, selon un communiqué transmis par la présidence turque.

Recep Tayyip Erdogan, qui doit également s'entretenir jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, suit depuis le début du conflit une ligne qui lui a permis de conserver de bonnes relations avec le président russe Vladimir Poutine, tout en fournissant des armes à Kiev. 

Membre de l'Otan, la Turquie ne s'est pas associée aux sanctions contre la Russie et tente de maintenir une position de médiateur entre Kiev et Moscou.

Ankara a ainsi joué un rôle clé dans un échange de prisonniers en septembre entre la Russie et l'Ukraine et dans la conclusion en juillet, sous l'égide de l'ONU, d'un accord permettant l'exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire et le Bosphore.

  • 10 h 30 : quelles sont les réactions en Ukraine après l'annonce de la livraison de chars français à Kiev ?

Le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que la France livrerait à l'Ukraine des "chars de combat légers" AMX-10 RC.

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  • 10 h 11 : plus de 800 soldats russes tués en un jour, selon l'Ukraine

L'armée ukrainienne a estimé que plus de 800 soldats russes avaient été tués au cours de la journée écoulée, principalement lors d'affrontements dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.

Les combats se concentrent dans le secteur de Bakhmout, où les forces russes ont attaqué sans succès les villes d'Avdiivka et Koupiansk, a dit l'armée ukrainienne dans son point de situation quotidien.

La Russie a aussi perdu un avion, un hélicoptère et trois chars d'assaut lors de cette dernière journée, est-il précisé.

  • 9 h 50 : le patriarche russe Kirill appelle à un cessez-le-feu en Ukraine pour la Noël orthodoxe

Le patriarche de l'Église orthodoxe russe Kirill a appelé Moscou et Kiev à un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion de la fête de Noël orthodoxe.

"Moi, Kirill, patriarche de Moscou et de toute la Russie, je m'adresse à toutes les parties impliquées dans le conflit fratricide pour les appeler à instaurer un cessez-le-feu et sceller une trêve de Noël de 12 h le 6 janvier à 0 h  le 7 janvier", a-t-il indiqué dans un message posté sur le site internet de l'Église.

Cette trêve doit selon lui servir à ce que "les orthodoxes puissent assister aux offices de la veille et du jour de Noël" en Ukraine.

La Russie et l'Ukraine sont tous deux des pays dont la population est majoritairement de confession orthodoxe, mais Kiev s'est éloigné de la tutelle religieuse de Moscou ces dernières années en fondant notamment une Église indépendante.

Le patriarche Kirill a prononcé depuis le début de l'offensive russe en Ukraine des sermons dans lesquels il donnait sa bénédiction aux troupes russes tout en fustigeant les autorités ukrainiennes.

L'Ukraine a de son côté mené une série de perquisitions dans des églises et monastères dépendantes du patriarcat de Moscou en vue de mesures de "contre-espionnage".

  • 9 h 23 : l'économie ukrainienne a chuté de 30,4 % en 2022

Le produit intérieur brut (PIB) de l'Ukraine a chuté de 30,4 % en 2022 selon une estimation préliminaire, une baisse moins importante que prévu, a déclaré la ministre de l'Économie Ioulia Sviridenko.

Cette chute est la plus importante subie par l'économie ukrainienne depuis l'indépendance du pays en 1991, a précisé la ministre, en raison de l'invasion russe qui a débuté en février dernier.

  • 7 h : à la frontière nord de l'Ukraine, la crainte d'une nouvelle invasion depuis la Biélorussie

Les Russes font peser la menace d’une nouvelle attaque terrestre au nord de l’Ukraine, depuis la Biélorussie. En face, l'Ukraine se prépare à repousser une potentielle offensive.

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  • 6 h : les critiques montent en Russie après la frappe meurtrière de Makiïvka

Les critiques montent en Russie après la frappe, la nuit du Nouvel An, contre des soldats russes à Makiïvka, dans l'est de l'Ukraine, dont le bilan est de 89 morts selon Moscou qui a mis en cause l'usage de téléphones portables par les militaires.

En Russie, l'annonce du bilan plus lourd n'a pas manqué de susciter de nouvelles critiques envers le commandement militaire, déjà fustigé lundi et mardi pour son "incompétence" par des correspondants et commentateurs. De nombreux Russes demandaient, eux, sur les réseaux sociaux, une enquête transparente sur les circonstances de la frappe.

L'état-major ukrainien a confirmé avoir mené cette frappe et le département des communications stratégiques de l'armée ukrainienne a revendiqué un bilan bien plus lourd dans les rangs russes, chiffré à 400 morts et 300 blessés. Cette affirmation n'a cependant pas été confirmée par l'état-major.

Les États-Unis ne se sont pas non plus prononcés sur ces chiffres. Mais John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a déclaré qu'il n'y a "aucune lamentation de la part de l'administration (américaine). C'est la guerre. (Les Ukrainiens) ont été envahis et ils ripostent et se défendent", a-t-il dit mercredi lors d'un entretien avec la presse.

"Les soldats russes qui se trouvent sur leur territoire sont une cible légitime d'action militaire pour l'Ukraine, point final", a-t-il ajouté.

Avec Reuters et AFP

Tags: Ukraine, Russie, Guerre,