
Invité à s'exprimer au sommet de Copenhague, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est attaché à rappeler la nécessité de trouver un accord mondial qui inaugurerait "une nouvelle ère de développement propre et de croissance verte pour tous".
AFP - Le sommet de Copenhague qui vise à conclure vendredi un accord mondial contre le réchauffement climatique constitue un "moment déterminant dans l'histoire", a estimé mardi à Copenhague le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
M. Ban a appelé à un accord "qui réduise les émissions de gaz à effet de serre, protège les plus vulnérables et qui ouvre une nouvelle ère de développement propre et de croissance verte pour tous".
Le financement constituera "l'élément-clé" de cet accord pour "venir en aide aux pays les plus vulnérables", a poursuivi M. Ban devant la session ministérielle de la conférence sur le climat de l'ONU.
Le secrétaire général a salué "l'émergence d'un consensus entre pays développés pour apporter environ 10 milliards de dollars par an, pendant trois ans" au titre de l'aide immédiate à l'adaptation des pays les plus vulnérables aux impacts du réchauffement.
"Avec cet argent, nous pourrons réellement obtenir des résultats, renforcer les capacités de récupération, limiter la déforestation, et enclencher une croissance faiblement émettrice", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, M. Ban a souligné que "plus cet accord serait fort, plus vite il serait transformé en traité légalement contraignant".
"Jusqu'à ce que nous ayons un tel accord (contraignant), le Protocole de Kyoto reste le seul instrument légalement contraignant qui scelle les engagements de réduction" d'émissions de gaz à effet de serre, a-t-il insisté.
La première période d'engagement de Kyoto expire en 2012. Les pays en développement attendent des pays industrialisés qu'ils s'engagent d'ici à vendredi à la proroger.