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Le Mondial de football qui s'est terminé dimanche au Qatar aura servi de caisse de résonance à de nombreux enjeux politiques et géopolitiques. France 24 revient en images sur ces moments qui ont donné à cette compétition une forte connotation extra-sportive.

En images : Iran, droits LGBT, Palestine... une Coupe du monde très politique
  • Le silence des joueurs iraniens

Alors que l'Iran est secoué depuis plus de trois mois, après la mort de Mahsa Amini, par un mouvement de contestation brutalement réprimé par Téhéran, les joueurs de la "Team Melli" refusent de chanter leur hymne avant leur premier match contre l'Angleterre. Un geste fort perçu comme un signe de solidarité envers les manifestants.

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  • L'Allemagne main sur la bouche

Menacées de sanctions par la Fifa, plusieurs sélections européennes ont dû renoncer en début de compétition à porter le brassard "One Love" en soutien aux droits des personnes homosexuelles. Pour protester contre cette "censure", les onze joueurs allemands se sont couverts la bouche lors de la photo officielle de leur premier match contre le Japon.

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  • Le drapeau de la discorde

Grand habitué des irruptions sur les terrains de football, l'Italien Mario Ferri, surnommé "El Falco" a profité du match entre le Portugal et l'Uruguay pour faire flotter devant les objectifs du monde entier un drapeau arc-en-ciel, symbole des droits des personnes LGBT. Si la Fifa avait assuré que ces drapeaux multicolores seraient acceptés dans les stades, beaucoup ont en réalité été confisqués par les agents de sécurité à l'entrée des stades.

En images : Iran, droits LGBT, Palestine... une Coupe du monde très politique
  • La Palestine omniprésente

Première Coupe du monde organisée dans un pays arabe, le Mondial au Qatar a vu de très nombreuses expressions de soutien au peuple palestinien. Surnommée le "33e pays qualifié" du tournoi, la Palestine était partout et son drapeau a été brandi à la fin de chaque match par la sélection marocaine.

En images : Iran, droits LGBT, Palestine... une Coupe du monde très politique
  • Les meilleurs ennemis du Golfe

Si cette Coupe du monde a servi à donner un coup de projecteur à des expressions militantes, l'événement s'est également révélé un formidable outil diplomatique pour le Qatar. En témoigne, ce rapprochement remarqué avec l'Arabie saoudite. Après des années de relations diplomatiques tendues, l'émir et le prince héritier n'ont cesse de mettre en scène leur réconciliation.

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  • Macron la balle au bond

Rarement un président de la République n'aura autant donné de sa personne : discours dans les vestiaires, longues accolades sur le terrain, Emmanuel Macron qui se revendique "fan de football" s'est montré particulièrement impliqué lors de la demi-finale et de la finale perdue par les Bleus. Après avoir assuré ne pas vouloir "politiser le sport", le chef de l'État a-t-il été tenté d'avoir voulu profiter d'un éventuel effet Coupe du monde ? Son attitude a en tout cas été jugée déplacée par une partie de la presse sportive et décriée par l'opposition qui crie à la "récupération".

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La Coupe du monde au Qatar au-delà du football :