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L'explosion en Pologne "vraisemblablement due à un missile ukrainien", selon Stoltenberg

La Pologne, membre de l'Otan, a confirmé dans la nuit de mardi à mercredi qu'un projectile "très probablement de fabrication russe" avait atteint son territoire, faisant deux morts. Le président polonais a précisé ne pas disposer à ce stade de "preuve univoque" sur le lanceur du missile. La France et la Chine ont appelé à la "prudence" et au "calme". Voici le fil du 16 novembre.

  • 2 h 18 : une "chambre de torture" à Kherson

Le service de sécurité de l'Ukraine a annoncé mercredi soir la découverte d'une "autre chambre de torture des occupants russes" à Kherson. "Les Russes y ont gardé des patriotes locaux qui refusaient de coopérer avec l'ennemi dans des conditions inhumaines. Les habitants de Kherson ont été interrogés et brutalement torturés", a ajouté cette source.

Le ministre ukrainien des Affaires intérieures Denys Monastyrskyi a indiqué mercredi soir que 436 procédures avaient été ouvertes après la découverte dans cette région d'éléments pouvant être qualifiés de crimes de guerre, notamment onze sites d'emprisonnement dont "quatre" ayant des traces de salles de torture.

Jusqu'à présent, "63 corps" ont été retrouvés "mais les recherches ne font que commencer et beaucoup plus de sites de torture et de mises en terre seront découverts", a-t-il relevé, selon le site du gouvernement ukrainien.

  • 1 h 45 : les pays occidentaux critiquent la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU

Les États-Unis et leurs alliés ont critiqué mercredi la Russie lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies organisée au lendemain de l'explosion qui a fait deux morts dans un village polonais proche de la frontière ukrainienne.

L'Otan et les autorités polonaises ont estimé que l'explosion était vraisemblablement due à un tir de missile de la défense aérienne ukrainienne, rien n'indiquant qu'il s'agissait d'une attaque délibérée.

"Cette tragédie ne se serait jamais produite si la Russie n'avait pas inutilement envahi l'Ukraine, et si elle n'avait pas récemment tiré des missiles sur les infrastructures ukrainiennes", a déclaré l'ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, devant le Conseil. "L'Ukraine a tous les droits de se défendre après ces bombardements", a-t-elle ajouté.

Les ambassadeurs polonais et britannique ont également estimé que l'invasion russe de l'Ukraine était à blâmer pour l'explosion en Pologne.

"Cela fait bien longtemps que nous avons cessé d'être surpris par vos tentatives, en toute circonstance et en dépit des faits ou du bon sens, de blâmer la Russie pour tout", a répondu l'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vassili Nebenzia.

  • 21 h 27 : Zelensky réclame l'accès à "toutes les données" sur le missile tombé en Pologne

Le président Volodymyr Zelensky a réclamé l'accès pour les experts ukrainiens à "toutes les données" des Occidentaux et au site de l'explosion du missile tombé en Pologne, près de la frontière ukrainienne.

"Nous voulons établir tous les détails, chaque fait", a-t-il souligné. "Voilà pourquoi il faut que nos spécialistes participent au travail de l'enquête internationale et obtiennent l'accès à toutes les données dont disposent nos partenaires et au site de l'explosion", a-t-il déclaré dans son adresse traditionnelle du soir.

Des propos qui semblent refléter un changement de position du président ukrainien qui, plus tôt dans la journée, a insisté sur l'appartenance de ce projectile à la Russie, contredisant ainsi l'Otan et Washington qui accréditent plutôt la thèse d'un missile de défense anti-aérienne ukrainien.

  • 19 h 57 : le chef d'état-major américain juge peu probable que l'Ukraine puisse déloger les Russes de tout le pays

Le général Mark Milley a estimé peu probable, du moins à court terme, que l'Ukraine puisse déloger militairement la Russie de l'ensemble des territoires qu'elle occupe dans le pays, y compris la Crimée.

"La probabilité d'une victoire militaire ukrainienne, expulsant les Russes de tout l'Ukraine y compris (...) la Crimée, la probabilité que cela se passe de sitôt n'est pas très élevée militairement", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Le chef d'état-major américain a par ailleurs jugé que les frappes de missiles russes ayant visé la veille les infrastructures d'énergie civile en Ukraine constituaient un "crime de guerre".

S'exprimant lors d'une conférence de presse, le plus haut gradé des États-Unis a estimé que la Russie avait échoué sur tous les fronts dans sa guerre contre l'Ukraine, et y menait par conséquent une "campagne de terreur".

  • 19 h 20 : Zelensky appelle la Chine "à ne pas choisir le côté de la Russie"

"Il est important pour nous que la Chine ne choisisse pas le camp de la Russie", a déclaré Volodymyr Zelensky à la télévision ukrainienne, alors que Pékin a refusé de condamner l'invasion russe de l'Ukraine et rejette les sanctions occidentales contre Moscou.

  • 19 h 19 : la Hongrie critique les propos de Zelensky

Le gouvernement hongrois a estimé que le président ukrainien Volodymyr Zelensky donnait "un mauvais exemple" en affirmant que le missile ayant tué deux personnes dans un village polonais près de la frontière avec l'Ukraine était russe. 

"Dans une telle situation, les dirigeants mondiaux s'expriment de manière responsable", a déclaré à la presse Gergely Gulyas, chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban. Or "le président ukrainien, en accusant immédiatement les Russes, a eu tort, c'est un mauvais exemple", a-t-il ajouté, saluant au contraire l'attitude prudente de la Pologne et des États-Unis.

  • 19 h : à Kherson, de nombreux habitants inquiets des représailles russes

À Kherson, la vie reprend son cours, sur fond de déminage et d'enquêtes sur les crimes de guerre commis dans les environs.

Dans la ville récemment reprise par l'armée ukrainienne, les journalistes – dont notre envoyée spéciale, Taline Oundjian – ont pu visiter une prison dans laquelle des soldats ukrainiens auraient été torturés. Des habitants leur ont alors raconté les cris qu'il entendaient s'échapper de cette prison.

Soulagés d'être libérés des troupes russes, les habitants restent néanmoins inquiets. Alors que d'autres villes ukrainiennes ont subi mardi les assauts du Kremlin, la population craint que l'armée russe ne reprenne des attaques de grande ampleur après son retrait de Kherson.

L'explosion en Pologne "vraisemblablement due à un missile ukrainien", selon Stoltenberg
  • 18 h 39 : Washington accrédite la thèse d'un missile de défense ukrainien tombé en Pologne

La Maison Blanche n'a "rien vu qui contredise" l'hypothèse, avancée par Varsovie, selon laquelle le missile tombé en Pologne provenait "selon toute probabilité" de la défense antiaérienne ukrainienne, a estimé une porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Adrienne Watson.

"Cela étant dit, quelles que soient les conclusions définitives, il est clair que la Russie est, au bout du compte, responsable de cet incident tragique" à cause de ses frappes contre les infrastructures civiles ukrainiennes, a-t-elle estimé dans un communiqué, en ajoutant : "l'Ukraine avait, et a, le droit de se défendre."

  • 17 h 28 : Volodymyr Zelensky assure que le missile tombé en Pologne n'est pas ukrainien

Le président ukrainien a déclaré n'avoir aucun doute sur le fait que le missile qui s'est écrasé mardi dans le sud-est de la Pologne n'était pas ukrainien, selon des propos rapportés par Interfax Ukraine.

"Je n'ai aucun doute, ce n'était pas un de nos missiles", a-t-il déclaré aux médias ukrainiens, rapporte l'agence.

Toujours selon Interfax Ukraine, Volodymyr Zelensky a demandé que des représentants ukrainiens puissent avoir accès au site de l'explosion.

  • 16 h 48 : la Russie convoque l'ambassadeur polonais

Le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué mercredi l'ambassadeur polonais à Moscou, a indiqué la diplomatie russe, au lendemain d'un tir de missile meurtrier en Pologne ayant fait craindre une escalade dans le conflit en Ukraine.

"L'ambassadeur polonais est convoqué au ministère russe des Affaires étrangères", a indiqué sur Telegram la porte-parole de la diplomatique russe, Maria Zakharova, sans donner plus de précisions.

  • 15 h 46 : Kiev dit disposer de preuves d'une "trace russe" du missile tombé en Pologne

L'Ukraine dispose de preuves d'une "trace russe" du missile ayant fait deux morts mardi dans un village polonais proche de la frontière ukrainienne, a déclaré sur Twitter le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, Oleksiï Danilov.

L'Ukraine est "totalement disposée à une étude approfondie de la situation", écrit-il sans fournir de détails sur les preuves étayant une "trace russe" que détiendraient selon lui les autorités de Kiev.

Le président polonais, Andrzej Duda, a quant à lui déclaré qu'une éventuelle participation de l'Ukraine à l'enquête nécessiterait un feu vert à la fois de la Pologne et des États-Unis, qui ont envoyé des experts sur place.

  • 14 h 15 : l'Ukraine demande "un accès immédiat" au site en Pologne où est tombé le missile

L'Ukraine a demandé "un accès immédiat" au site en Pologne où est tombé la veille un missile, dont Varsovie a jugé "hautement probable" qu'il s'agisse d'un projectile antiaérien ukrainien.

"L'Ukraine demande un accès immédiat au site de la frappe pour les représentants de la Défense et des garde-frontières", a réclamé sur Twitter le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, Oleksiï Danilov, qui a dit souhaiter "un examen conjoint de l'incident".

L'explosion en Pologne "vraisemblablement due à un missile ukrainien", selon Stoltenberg
  • 13 h 39 : la Russie interdit l'entrée du Premier ministre irlandais

La Russie a annoncé interdire l'entrée sur son territoire au Premier ministre irlandais Micheal Martin et à une cinquantaine d'autres haut responsables irlandais, en réponse aux sanctions occidentales liées au conflit en Ukraine.

"En agissant sur ordre de Bruxelles, l'Irlande mène une campagne agressive de propagande antirusse", a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères, en expliquant la mise en place de ces sanctions visant 52 personnalités irlandaises

  • 12 h 50 : "Pas d'indication d'une attaque délibérée" de la Pologne, affirme Stoltenberg

L'Otan ne dispose "d'aucune indication" permettant d'attribuer l'explosion mortelle en Pologne à "une attaque délibérée" contre ce pays, a estimé le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg.

"Notre analyse préliminaire suggère que l'incident a été probablement causé par un missile de système ukrainien de défense anti-aérienne tiré pour défendre le territoire ukrainien contre les missiles de croisière russes", a déclaré M. Stoltenberg lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

  • 11 h 20 : à Bali, Emmanuel Macron rappelle la Russie à la table des négociations

La France coopère avec la Pologne pour éclaircir les circonstances de l'explosion qui s'est produite mardi en territoire polonais, a déclaré Emmanuel Macron à l'issue du sommet du G20 à Bali, en Indonésie.

Le président français a également déclaré que le G20 ne veut ni de la guerre en Ukraine ni d'un chantage nucléaire et que la réunion a mis en relief une "grande convergence pour pousser la Russie à la désescalade".

  • 11 h 13 : la France souhaite un "rôle de médiation plus important" de la Chine

Le président français, Emmanuel Macron, a dit souhaiter que la Chine, alliée de la Russie, joue "un rôle de médiation plus important" dans la guerre en Ukraine.

"La Chine peut jouer à nos côtés un rôle de médiation plus important dans les prochains mois", a-t-il déclaré devant la presse à l'issue du sommet du G20 en Indonésie, précisant avoir discuté avec le président chinois, Xi Jinping, d'un "principe" d'une visite en Chine début 2023.

"La #Chine peut jouer à nos côtés, j'en suis convaincu, un rôle de médiation plus important dans les prochains mois", a déclaré le président français, à propos de la guerre en #Ukraine.

📲 Plus d'infos sur https://t.co/DSOg9HDTMG pic.twitter.com/Vz0dPXp1lh

— FRANCE 24 Français (@France24_fr) November 16, 2022
  • 11 h 02 : Moscou affirme avoir détruit toutes ses cibles lors des frappes massives de mardi

La Russie a affirmé avoir détruit toutes ses cibles lors de frappes massives de mardi en Ukraine, indiquant avoir visé le commandement militaire ukrainien et des infrastructures énergétiques.

"L'objectif a été rempli, les missiles ont tous précisément frappé les cibles identifiées, tous ces sites ont été détruits", a indiqué le ministère russe de la Défense, assurant avoir visé "le système de commandement militaire de l'Ukraine et les installations énergétiques lui étant liées".

  • 11 h 02 : le Kremlin salut la "retenue" de la réaction américaine après le tir de missile en Pologne

Le Kremlin a salué la "retenue" des États-Unis au sujet du missile tombé en Pologne, assurant que la Russie n'avait "rien à voir" avec cet incident qui a suscité une flambée de tension.

"En l'occurrence, il faut noter la réaction pleine de retenue et plus professionnelle de la partie américaine", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dénonçant l'"hystérie" de "hauts responsables de plusieurs pays". "La Russie n'a rien à voir avec l'incident qui s'est produit en Pologne", a-t-il ajouté.

  • 10 h 46 : la Russie dément avoir bombardé Kiev

Le ministère russe de la Défense a affirmé n'avoir mené aucune frappe sur Kiev mardi, et que les destructions constatées dans la capitale ukrainienne étaient causées par la défense anti-aérienne ukrainienne.

"Toutes les destructions dans les quartiers d'habitation de la capitale ukrainienne (...) sont le résultat direct de la chute et de l'autodestruction des missiles antiaériens lancées par les forces ukrainiennes", a affirmé le ministère russe dans un communiqué.

  • 10 h 00 : début de la réunion d'urgence de l'Otan sur le tir de missile en Pologne

Les ambassadeurs des 30 pays membres de l'Otan ont donné le coup d'envoi de la réunion d'urgence à Bruxelles pour faire le point sur la chute d'un missile en Pologne, dont l'origine reste incertaine. 

  • 9 h 38 : Olaf Scholz met en garde contre toute "conclusion hâtive" après le tir de missile en Pologne 

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a mis en garde contre toute "conclusion hâtive" après la chute meurtrière en Pologne d'un missile probablement de fabrication russe, selon Varsovie.

Lors d'un point presse au sommet du G20 qui se tient en Indonésie, retransmis par la chaîne allemande NTV, Olaf Scholz a déclaré : "dans une affaire aussi grave, il faut se garder de toute conclusion hâtive sur le déroulement des faits avant une enquête soigneuse", actuellement toujours en cours.

  • 9 h 26 : alertes antiaériennes en Ukraine au lendemain de frappes russes

Des sirènes d'alerte ont retenti dans toutes les régions d'Ukraine, selon une application officielle de défense antiaérienne, au lendemain de multiples frappes russes principalement sur des infrastructures énergétiques qui ont fait au moins un mort à Kiev.

Sur une carte du pays mise à jour en temps réel, la vingtaine de régions ukrainiennes étaient en état d'alerte à 10 h 03 (8 h 03 GMT), selon cette application.

  • 9 h 16 : la Suède va envoyer de l'aide militaire et humanitaire à l'Ukraine

La Suède a annoncé l'envoi en Ukraine d'une aide militaire et humanitaire, avec des montants respectifs de 277 millions d'euros et 66,5 millions d'euros, pour l'aider à affronter l'hiver

L'aide militaire comprendra un système de défense aérienne et des munitions, mais le gouvernement n'a pas précisé de quel système il s'agissait en invoquant "le secret opérationnel".

  • 8 h 43 : selon Kiev, la frappe en Pologne est un "message" de la Russie au G20 

La frappe d'un missile en Pologne "n'est rien d'autre qu'un message de la Russie adressé au sommet du G20", a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, par visioconférence devant les dirigeants du groupe réunis à Bali. 

Il y a "un État terroriste parmi vous, contre lequel il faut se défendre", a-t-il averti, désignant la Russie, selon le texte du discours vu par l'AFP.

Had a call with 🇵🇱 President @AndrzejDuda. Expressed condolences over the death of Polish citizens from Russian missile terror. We exchanged available information and are clarifying all the facts. 🇺🇦, 🇵🇱, all of Europe and the world must be fully protected from terrorist Russia.

— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) November 15, 2022
  • 8 h 42 : la Chine appelle toutes les parties à "rester calmes"

La Chine a appelé l'ensemble des acteurs au "calme" après les informations faisant état de la chute meurtrière en Pologne d'un missile de fabrication russe et le placement en état d'alerte de l'armée polonaise.

"Dans la situation actuelle, toutes les parties concernées doivent rester calmes et faire preuve de retenue afin d'éviter une escalade", a déclaré lors d'un point presse régulier Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

  • 8 h 32 : le directeur de la CIA à Kiev après sa mise en garde à Moscou sur le nucléaire

Le directeur de la CIA, William Burns, a rencontré, mardi, à Kiev, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les hauts responsables du renseignement du pays pour les informer après sa mise en garde à Moscou sur le nucléaire, a-t-on appris auprès d'un responsable américain.

William Burns, ancien ambassadeur des États-Unis à Moscou, s'est rendu à Kiev au lendemain de son entretien à Ankara avec le patron du renseignement russe, Sergueï Narychkine, la plus haute rencontre à ce niveau entre responsables américains et russes depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février.

  • 7 h 19 : la plupart des membres du G20 "condamnent fermement la guerre en Ukraine"

La "plupart" des membres du G20, "ont condamné fermement la guerre en Ukraine" et tous se sont accordés sur le fait que le conflit "sape l'économie mondiale", selon un communiqué commun publié à l'issue du sommet du groupe à Bali.

Les vingt plus grandes économies mondiales soulignent aussi, dans ce texte conjoint, que "l'usage ou la menace d'utiliser des armes nucléaires est inadmissible".

  • 6 h 42 : Erdogan confiant sur le maintien de l'accord sur les céréales ukrainiennes 

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est dit convaincu que l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes en Mer noire, arrivant à expiration samedi, serait reconduit.

  • 6 h 02 : Joe Biden juge "barbares" les bombardements de civils par la Russie

Le président américain, Joe Biden, a dénoncé les bombardements "barbares" de civils par la Russie en Ukraine, sur fond de montée de tensions après un tir de missile en Pologne. "Ils dépassent vraiment les bornes", a déclaré Joe Biden au début d'une rencontre avec le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, en marge du sommet du G20 sur l'île indonésienne de Bali.

We also reaffirmed our continued readiness to hold Russia accountable for its brazen attacks on Ukraine, even as the G20 meets to deal with the wider impacts of the war.

And we all express our condolences to the families of the victims in Poland and Ukraine.

— President Biden (@POTUS) November 16, 2022
  • 5 h 39 : la "plus grande prudence" s'impose sur l'origine du tir, selon l'Élysée

La France appelle à "la plus grande prudence" sur l'origine du missile tombé en Pologne, "beaucoup de pays" de la région disposant du même type d'armement, a déclaré mercredi l'Élysée, qui met en garde contre "les risques d'escalade importants" "Il est logique qu'on aborde la question avec la plus grande prudence (..) Beaucoup de pays disposent du même type d'armements et donc identifier le type de missile n'est pas forcément identifier l'acteur qui l'a mis en œuvre", a souligné la présidence française.

  • 5 h : "Cela a un petit peu chamboulé le programme de ce G20"

Notre envoyé spécial à Bali, Constantin Simon, revient sur la réunion d'urgence des dirigeants du G7 qui s'est tenue mercredi matin.

L'explosion en Pologne "vraisemblablement due à un missile ukrainien", selon Stoltenberg
  • 3 h 55 : il est "essentiel d'éviter l'escalade de la guerre en Ukraine", dit le chef de l'ONU

Il est "absolument essentiel d'éviter l'escalade de la guerre en Ukraine", a exhorté, mardi soir, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, se disant "très préoccupé" par les informations faisant état de l'explosion en Pologne d'un missile de fabrication russe.

Dans un court communiqué transmis par son porte-parole, Antonio Guterres a appelé de ses vœux une "enquête approfondie" sur ce tir, qui a fait deux morts et qui pourrait marquer une escalade majeure du conflit en Ukraine avec l'implication d'un membre de l'Otan.

  • 3 h 21 : "improbable" que le missile ait été lancé depuis la Russie, selon Joe Biden

Le président américain a jugé "improbable" que le missile qui a frappé la Pologne ait été lancé depuis la Russie, assurant que Washington et ses alliés comptaient déterminer "exactement" ce qu'il s'était passé avant de décider d'une réaction. "Il est improbable (...) qu'il était tiré depuis la Russie", a déclaré Joe Biden à des journalistes après une réunion d'urgence avec les autres dirigeants du G7. "Je vais m'assurer que nous puissions déterminer ce qu'il s'est passé exactement."

  • 2 h 17 : Antony Blinken a appelé les chefs de la diplomatie polonais et ukrainien

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a annoncé s'être entretenu avec les chefs de la diplomatie polonais, Zbigniew Rau, et ukrainien, Dmytro Kouleba, après la chute d'un missile en Pologne. "Nous nous sommes engagés à rester étroitement coordonnés dans les jours à venir alors que l'enquête avance et que nous déterminons les prochaines étapes opportunes", a tweeté Antony Blinken, qui se trouve sur l'île indonésienne de Bali pour le sommet du G20.

  • 2 h : réunion d'urgence en cours entre les dirigeants du G7 et leurs alliés

Les dirigeants des grandes puissances du G7 et de plusieurs de leurs alliés se sont retrouvés pour une réunion d'urgence en Indonésie après la chute en Pologne d'un missile, de fabrication russe, selon Varsovie.

Les chefs d'État ou de gouvernement des États-Unis, de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, du Canada, du Japon ont entamé leur réunion peu avant 1 h GMT, en marge du sommet du G20 à Bali, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les dirigeants espagnol, néerlandais et de l'Union européenne étaient également présents. Ils ne se sont pas exprimés devant la presse présente pour le début de la rencontre, qui a continué à huis clos.

  • 1 h 32 : l'Allemagne "se tient aux côtés" de son partenaire polonais de l'Otan

 "Le chancelier vient de téléphoner au président polonais Duda et lui a exprimé ses condoléances. La Pologne va enquêter de près sur les circonstances de l'incident au cours duquel deux citoyens ont été tués la nuit dernière. L'Allemagne se tient étroitement aux côtés de la Pologne, notre partenaire au sein de l'Otan", a tweeté le porte-parole d'Olaf Scholz.

  • 1 h 05 : pas de "preuve univoque" sur le lanceur du missile en Pologne, deux morts

Le président polonais, Andrzej Duda, a déclaré  que son pays n'avait pas encore de "preuve univoque" sur l'auteur du lancement de missile qui a tué deux personnes dans le sud-est de la Pologne.

"En ce moment, nous n'avons aucune preuve univoque sur qui a lancé ce missile. Une enquête est en cours. Il était très probablement de fabrication russe", a déclaré le chef de l'État aux journalistes à Varsovie.

Andrzej Duda a estimé en même temps qu'il s'agissait d'un incident "isolé". "Rien n'indique que d'autres (incidents semblables, NDLR) suivront", a-t-il dit.

Cette déclaration intervient peu après celle du ministère des Affaires étrangères confirmant qu'"à 15 h 40 (14 h 40 GMT), dans le village de Przewodów (...), est tombé un projectile de fabrication russe". Dans un communiqué, le ministère a aussi annoncé avoir convoqué et reçu l'ambassadeur de Russie pour "des explications détaillées". Aucun détail de cette rencontre, qui s'est terminée "avant minuit", n'a été divulgué.

L'explosion en Pologne "vraisemblablement due à un missile ukrainien", selon Stoltenberg
  • 0 h 55 : la Pologne renforce la surveillance de son espace aérien

La Pologne a décidé de renforcer la surveillance de son espace aérien, a annoncé le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki. Il a par ailleurs confirmé que la Pologne réfléchissait à l'activation de l'article 4 du traité de l'Otan permettant des consultations entre Alliés lorsqu'un d'entre eux estime que son "intégrité territoriale" ou sa "sécurité" sont menacées.

"J'appelle tous les Polonais à garder le calme face à cette tragédie. Soyons prévenants. Ne nous laissons pas manipuler. Nous devons faire preuve de retenue et de prudence", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion d'urgence de son cabinet.

  • 0 h 43 : Londres exprime sa "solidarité" et propose une assistance

Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a exprimé au président polonais, Andrzej Duda, la "solidarité" de Londres après la chute, selon Varsovie, d'un "projectile de fabrication russe" sur le territoire de ce pays de l'Otan, proposant l'assistance britannique.

Lors d'un appel téléphonique depuis le sommet du G20 en Indonésie, le dirigeant conservateur britannique "a réitéré la solidarité du Royaume-Uni avec la Pologne en tant que proche allié" et "a proposé toute l'assistance nécessaire pour établir en urgence ce qu'il s'est passé", a indiqué Downing Street dans un communiqué, précisant que Londres allait "se coordonner" avec ses partenaires.

  • 0 h 32 : la France assure de son soutien à la Pologne

Emmanuel Macron s'est entretenu avec le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, à qui il a affirmé le soutien de la France après l'explosion survenue dans le pays. "La Pologne peut compter sur le soutien de la France et notre disponibilité pour appuyer les enquêtes en cours", a écrit le président français sur Twitter.

Selon la présidence française, Emmanuel Macron "explore la possibilité d'une discussion" dès mercredi matin "au niveau des leaders" du G20 réunis à Bali, pour "analyser les risques" et "prévenir une escalade du conflit", "compte tenu de la présence de tous nos grands partenaires européens et nos grands partenaires alliés au G20".

  • 0 h 15 : Joe Biden en contact avec la Pologne et l'Otan 

Le président américain, Joe Biden, et son homologue polonais, Andrzej Duda, qui ont parlé des explosions meurtrières en Pologne, ont convenu de se concerter sur les "prochaines étapes", selon la Maison Blanche.

"Les deux dirigeants ont convenu de rester en contact, tout comme leurs équipes, pour déterminer les prochaines étapes à suivre pendant que l'enquête avance", a précisé l'exécutif américain dans un communiqué.

Joe a également échangé avec le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a fait savoir la Maison Blanche, dans un contexte de consultations diplomatiques tous azimuts sur des explosions en Pologne. Une réunion d'urgence des ambassadeurs de l'Otan est prévue mercredi.

  • 0 h 13 : condoléances de Volodymyr Zelensky pour les victimes de la "Russie terroriste"

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a présenté ses condoléances à son homologue polonais, Andrzej Duda, au téléphone, après des informations selon lesquelles une attaque de missile russe présumée a fait deux morts en Pologne.

"Exprimé des condoléances pour la mort de citoyens polonais victimes de la terreur des missiles russes. Nous avons échangé les informations disponibles et sommes en train de clarifier tous les faits. L'Ukraine, la Pologne, toute l'Europe et le monde doivent être entièrement protégés de la Russie terroriste", a indiqué Volodymyr Zelensky dans un tweet en anglais.

  • 0 h : la Pologne confirme qu'un "projectile de fabrication russe" a atteint son territoire

Le ministère polonais des Affaires étrangères a confirmé dans la nuit de mardi 15 à mercredi 16 novembre qu'un "projectile de fabrication russe" a atteint le territoire de ce pays de l'Otan, tuant deux personnes. "À 15 h 40 (14 h 40 GMT), dans le village de Przewodów (...), un projectile de fabrication russe est tombé, tuant deux citoyens de la République de Pologne", selon un communiqué de Lukasz Jasina, le porte-parole du ministère, signalant que l'ambassadeur russe a été convoqué pour "des explications détaillées".

Un peu plus tôt, Moscou avait rejeté les accusations occidentales. "Les déclarations de médias polonais et de responsables officiels sur une prétendue chute de missiles russes près de la localité de Przewodow relève de la provocation intentionnelle dans le but de créer une escalade de la situation", avait déclaré le ministère russe de la Défense sur son compte Telegram.

Avec AFP et Reuters