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Les nouvelles frappes russes sur l'Ukraine sont "une gifle au G20", assure Zelensky

La Russie a tiré 85 missiles sur plusieurs régions touchant des infrastructures énergétiques essentielles, a affirmé mardi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. En Pologne, une réunion d'urgence a été convoquée après des informations faisant état de missiles russes tombés sur son territoire. L'Otan et les États-Unis restent prudents et disent examiner ces informations sans les confirmer. Voici le fil du 15 novembre.

  • 23 h 52 : "réunion d'urgence" des ambassadeurs de l'Otan mercredi sur la Pologne

"Le secrétaire général présidera demain une réunion d'urgence des ambassadeurs de l'Otan pour discuter de cet incident tragique", a déclaré la porte-parole de l'Organisation, Oana Lungescu, alors que des informations non confirmées ont évoqué de possibles missiles russes ayant touché le territoire polonais.

  • 23 h 16 : l'alimentation en électricité rétablie pour 8 millions de personnes, selon Zelensky

L'alimentation en électricité a été rétablie pour 8 millions de personnes en Ukraine, après les frappes russes sur le pays qui ont provoqué de nombreuses coupures d'électricité à travers le pays, a indiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Environ 10 millions d'Ukrainiens avait été déconnectés (du réseau électrique, NDLR) après l'attaque terroriste. L'approvisionnement de 8 millions de personnes a déjà été rétabli. Les ingénieurs et les techniciens travailleront toute la nuit", a-t-il dit sur Twitter.

  • 23 h 02 : Charles Michel propose "une réunion de coordination" avec les dirigeants de l'UE au G20

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a annoncé qu'il proposerait "une réunion de coordination mercredi avec les dirigeants de l'UE" présents au G20 à Bali, après avoir parlé avec le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. Charles Michel a assuré Mateusz Morawiecki "de l'unité et de la solidarité totales de l'UE pour soutenir la Pologne".

  • 22 h 52 : un entretien téléphonique a eu lieu entre les présidents polonais et américain 

Le président polonais Andrzej Duda s'entretient au téléphone avec le chef de l'État américain Joe Biden, a annoncé la présidence polonaise, alors que des médias évoquent des explosions de missiles russes en Pologne, pays membre de l'Otan.

"L'entretien entre les présidents polonais et américain est en cours", a indiqué sur Twitter Jakub Kumoch, secrétaire d'État à la présidence polonaise.

  • 22 h 42 : le chef de l'Otan juge "important que tous les faits soient établis"

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a estimé qu'il était "important que tous les faits soient établis" après avoir parlé avec le président polonais Andrzej Duda "au sujet de l'explosion en Pologne".

Spoke with President Duda @prezydentpl about the explosion in #Poland. I offered my condolences for the loss of life. #NATO is monitoring the situation and Allies are closely consulting. Important that all facts are established.

— Jens Stoltenberg (@jensstoltenberg) November 15, 2022

"L'Otan suit la situation et les Alliés se consultent étroitement", a-t-il écrit sur Twitter, en présentant ses "condoléances" pour les décès qui pourraient être liés à une chute de missile russe, selon des informations non confirmées.

  • 22 h 31 : les frappes russes ont provoqué l'arrêt automatique de réacteurs dans deux centrales nucléaires, dit Zelensky

Les frappes russes ont provoqué l'arrêt automatique de réacteurs dans deux centrales nucléaires en Ukraine, a indiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, soulignant que désormais "environ dix millions d'Ukrainiens sont sans électricité".

"Plusieurs réacteurs nucléaires dans deux centrales ont été automatiquement mis hors service à la suite des frappes. Ces conséquences ont été calculées et l'ennemi savait exactement ce qu'il faisait", a déclaré le chef de l'État dans un message à la Nation.

  • 22 h 23 : la Pologne dit réfléchir à l'activation de l'article 4 du traité de l'Otan

La Pologne réfléchit à l'activation de l'article 4 du traité de l'Otan permettant des consultations entre pays membres de l'alliance militaire, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Piotr Muller.

Il a ajouté que la Pologne relevait le niveau d'alerte de certaines unités militaires après la mort de deux personnes dans des explosions dans l'est de son territoire, près de la frontière avec l'Ukraine.

  • 22 h 15 : Charles Michel "choqué" par les "nouvelles" sur des morts en Pologne par "un missile ou autre"

Le président du Conseil européen, Charles Michel, s'est dit "choqué par la nouvelle d'un missile ou autre munition ayant tué des personnes sur le territoire polonais".

"Mes condoléances aux familles. Nous sommes aux côtés de la Pologne. Je suis en contact avec les autorités polonaises, les membres du Conseil européen et d'autres alliés", a-t-il écrit sur Twitter.

Shocked by the news of a missile or other ammunition having killed people on Polish territory.
My condolences to the families.

We stand with Poland.

I am in contact with Polish authorities, members of the European Council and other allies.@AndrzejDuda @MorawieckiM

— Charles Michel (@CharlesMichel) November 15, 2022
  • 22 h 05 : Emmanuel Macron "a pris contact" avec la Pologne et envisage une "discussion" mercredi au G20, assure l'Élysée

Le président français Emmanuel Macron a "pris contact avec les autorités polonaises" après des informations faisant état de deux missiles russes qui auraient touché le sol polonais et "se tient au courant de la situation", a déclaré l'Élysée à l'AFP.

"Il explore la possibilité d'une discussion dès demain matin au niveau des leaders", "compte tenu de la présence de tous nos grands partenaires européens et nos grands partenaires alliés au G20", réuni en sommet en Indonésie, où se trouve également Emmanuel Macron, a ajouté la présidence française.

À l'Assemblée nationale, la secrétaire d'État Sonia Backès a transmis aux députés un message de la Première ministre Élisabeth Borne : "Le gouvernement suit de très près la situation sur le terrain en lien avec nos alliés polonais."

"En toute hypothèse, la Pologne peut compter sur la solidarité de la France et nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure des informations que nous recevrons", a-t-elle lu.

Plusieurs députés avaient demandé d'être informés en temps réel, en marge de l'examen d'un projet de loi sur la sécurité.

  • 21 h 28 : l'Otan est "en train d'examiner" des informations sur des chutes de missiles russes en Pologne

L'Otan est "en train d'examiner" des informations de presse non confirmées selon lesquelles des missiles russes auraient touché le territoire polonais mardi, a-t-on appris dans la soirée de source officielle. 

"Nous sommes en train d'examiner ces informations et nous sommes en coordination étroite avec la Pologne, notre alliée", a déclaré un responsable de l'Otan, sous le couvert de l'anonymat. La Pologne, voisine de l'Ukraine, est membre de l'Alliance atlantique.

De son côté, la Maison Blanche explique ne pas pouvoir confirmer ces informations et s'efforce avec les autorités polonaises de déterminer ce qu'il s'est produit dans ce pays, a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du conseil de sécurité nationale.

  • 21 h 15 : les nouvelles frappes russes sur l'Ukraine sont "une gifle au G20", assure Zelensky

Le barrage de frappes russes qui a visé le réseau électrique en Ukraine est "une gifle au G20", actuellement réuni à Bali, a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

"Cet acte de génocide des Ukrainiens en réponse à mon plan de paix est une gifle cynique au visage du G20 et du monde", a écrit le président Zelensky sur internet.

Le président ukrainien a également déclaré que des missiles russes s'étaient abattus en Pologne, pays membre de l'Otan, ce qu'il a qualifié d'"escalade très importante" dans le conflit déclenché par l'invasion de son pays par la Russie en février.

  • 21 h 02 : Moscou dément les informations selon lesquelles des missiles russes ont atteint la Pologne

Le ministère russe de la Défense a démenti que des missiles russes aient atteint la Pologne, qualifiant les affirmations à ce sujet de "provocations".

"Les déclarations de médias polonais et de responsables officiels sur une prétendue chute de missiles russes près de la localité de Przewodow relève de la provocation intentionnelle dans le but de créer une escalade de la situation", a déclaré le ministère russe de la Défense sur son compte Telegram.

  • 20 h 55 : une réunion d'urgence du Conseil de la sécurité nationale est actuellement en cours en Pologne

Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a convoqué une réunion d'urgence du Conseil de la sécurité nationale, a annoncé le porte-parole du gouvernement.

Le porte-parole, Piotr Müller, s'est limité à indiquer que cette réunion a été convoquée "à la suite de la situation de crise en cours", sans donner aucun autre détail, alors que Washington dit examiner des informations de presse selon lesquelles deux missiles russes auraient "frappé un lieu en Pologne ou à la frontière avec l'Ukraine".

En Hongrie, le président Viktor Orban a également décidé de convoquer un Conseil de défense.

La situation est "incertaine", "nous ne savons pas exactement ce qui s'est passé", a déclaré le ministre de la Défense Kristof Szalay-Bobrovniczky, interrogé à l'issue de la réunion par la chaîne de télévision publique M1. 

  • 19 h 58 : le gouvernement polonais convoque une réunion d'urgence après des informations faisant état de missiles russes tombés en Pologne

Des missiles russes se sont abattus en Pologne, tuant deux personnes, affirme l'agence Associated Press, citant un responsable des services de renseignement américains.

Le Pentagone ainsi que la Maison Blanche ont indiqué ne pas être en mesure de confirmer cette information dans l'immédiat.

Les médias polonais ont rapporté que deux personnes sont mortes après qu’un projectile a frappé une ferme de Przewodów, un village polonais situé près de la frontière avec l’Ukraine.

Le gouvernement polonais n'a pas confirmé l'information mais a annoncé une réunion d'urgence à 20 h GMT.

Les nouvelles frappes russes sur l'Ukraine sont "une gifle au G20", assure Zelensky
  • 18 h 35 : plus de sept millions de foyers ukrainiens privés d'électricité après de multiples frappes russes, selon Kiev

Plus de 7 millions de foyers ukrainiens sont privés d'électricité après les nombreuses frappes russes qui ont touché plusieurs régions, a assuré la présidence ukrainienne.

"Plus de sept millions de foyers sont désormais coupés de l'électricité", après que 15 installations énergétiques à travers l'Ukraine ont été endommagées, a déclaré sur les réseaux sociaux le chef adjoint du bureau du président Volodymyr Zelensky, Kyrylo Tymoshenko. "Nos ingénieurs électriciens font désormais tout ce qu'ils peuvent pour reconnecter l'alimentation électrique dans les plus brefs délais", a-t-il ajouté.

  • 18 h 09 : la Moldavie subit des coupures d'électricité à cause des frappes russes contre l'Ukraine

Plusieurs coupures d'électricité ont été enregistrées dans différentes parties de la Moldavie après des frappes russes ayant visé des infrastructures énergétiques en Ukraine voisine, ont indiqué les autorités moldaves.

"Des parties de la Moldavie font face à des coupures d'électricité à l'issue des frappes de missiles russes ayant visé des villes ukrainiennes et leurs infrastructures vitales", a écrit sur Twitter le chef de la diplomatie moldave Nicu Popescu. "Chaque bombe qui tombe en Ukraine affecte aussi la Moldavie et notre peuple", a-t-il affirmé.

  • 17 h 40 : des frappes ukrainiennes ont fait deux morts dans la région de Belgorod, selon les autorités russes

Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes contre la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.

Selon lui, les tirs ont visé la ville de Chebekino. "Il y a deux morts et trois blessés", a précisé Viatcheslav Gladkov.

  • 17 h 35 : Moscou "n'atteindra pas son objectif", lance Zelensky après de multiples frappes russes

La Russie "n'atteindra pas son objectif" de destruction des infrastructures énergétiques ukrainiennes, a lancé le président Volodymyr Zelensky après de multiples frappes russes.

"Ce que veut l'ennemi est clair. Il n'atteindra pas son objectif", a-t-il déclaré dans une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux, ajoutant que "85 missiles ont été tirés" mardi par l'armée russe, "principalement sur des infrastructures énergétiques".

Il a appelé la population civile à "rester dans les abris pendant un certain temps" car, selon lui, "il se peut qu'il y ait vingt frappes de plus" à venir.

"Nous travaillons, nous restaurerons tout, nous survivrons à tout", a-t-il affirmé dans cette vidéo tournée dans son bureau.

  • 17 h 25 : les frappes russes ne feront qu'"approfondir les préoccupations" des pays du G20, selon la Maison Blanche

Les États-Unis ont "fermement condamné" les multiples frappes russes sur plusieurs régions ukrainiennes et estimé qu'elles ne feraient qu'"approfondir les préoccupations" des pays membres du G20 réunis en Indonésie.

"Ces frappes russes ne feront qu'approfondir les préoccupations au sein du G20 concernant l'impact déstabilisateur de la guerre (du président russe Vladimir) Poutine", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, dans un communiqué.

  • 17 h 12 : l'Ukraine demande une "réaction de principe" du G20 après les frappes russes 

L'Ukraine a demandé une "réaction de principe" de la part des pays du G20, réunis actuellement en sommet en Indonésie, après les multiples frappes russes sur plusieurs régions ukrainiennes.

"Des immeubles résidentiels, des installations d'infrastructure énergétique sont touchées. Dans l'attente d'une réaction de principe du sommet du G20", a indiqué sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.

Russia is hitting peaceful Ukrainian cities with deadly missiles. Apartment buildings, energy infrastructure facilities are being hit. Looking forward to a principled reaction of @g20org summit. And please avoid “calling on both sides”. Take the side of people, not war criminals.

— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) November 15, 2022
  • 17 h 04 : la Russie a tiré "environ" 100 missiles sur l'Ukraine, selon l'armée de l'air 

La Russie a tiré "environ" 100 missiles sur l'Ukraine, touchant plusieurs infrastructures énergétiques essentielles dans différentes régions, a affirmé un porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne.

"Environ cent missiles ont été tirés (...) depuis la mer Caspienne, la région (russe) de Rostov", et aussi "depuis la mer Noire", a indiqué Iouri Ignat en direct à la télévision ukrainienne, précisant qu'"à ce stade, l'utilisation de drones d'attaque n'a pas été enregistrée".

  • 16 h 45 : Lavrov a quitté Bali, remplacé par le ministre russe des Finances 

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a quitté l'île indonésienne de Bali, à l'issue du premier jour du sommet du G20, en cédant la place au ministre russe des Finances, censé désormais représenter son pays, en absence de Vladimir Poutine.

"Comme prévu, Sergueï Lavrov a quitté Bali à l'issue du premier jour du sommet du G20", a rapporté l'agence de presse publique russe RIA Novosti.

"La déclaration finale (du sommet) doit être approuvée demain à l'issue d'une réunion sur la numérisation. La Russie y sera représentée par le ministre des Finances (Anton) Silouanov", selon la même source.

  • 16 h 38 : dans la région de Bakhmout, la Russie continue son offensive

L'armée russe maintient la pression à l'Est. Dans la région de Donetsk, les combats s'intensifient. Les civils ayant refusé d'évacuer la ville se préparent à passer l'hiver.

Les nouvelles frappes russes sur l'Ukraine sont "une gifle au G20", assure Zelensky
  • 16 h 26 : l'Ukraine évoque une "situation critique" après des frappes russes sur des infrastructures énergétiques

La situation du réseau électrique est "critique" en Ukraine, a déploré la présidence ukrainienne, à la suite de frappes russes contre des infrastructures énergétiques dans plusieurs régions qui ont fait au moins un mort à Kiev.

"Les terroristes russes ont mené une nouvelle attaque planifiée contre des infrastructures énergétiques. La situation est critique", a indiqué sur Telegram le chef adjoint de la présidence, Kyrylo Tymochenko. A Kiev, "les secours ont retrouvé le corps d'une personne décédée", a regretté de son côté le maire Vitaly Klitschko.

  • 16 h 10 : "au moins" la moitié des habitants de Kiev sans électricité, selon le maire de la capitale

"Au moins" la moitié des habitants de Kiev sont actuellement sans électricité à la suite d'"une attaque massive de missiles" russes, a annoncé le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko.

"Dans la capitale, au moins la moitié des (habitants) sont sans électricité", a-t-il indiqué sur Telegram. "(L'opérateur national) a déclenché des coupures de courant d'urgence dans toute l'Ukraine", notamment à Kiev, "pour équilibrer le réseau", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, ces frappes ont fait au moins un mort dans la capitale, a ajouté Vitali Klitschko.

  • 16 h 03 : plusieurs villes ukrainiennes touchées par des frappes russes

Des frappes russes ont touché des infrastructures essentielles dans plusieurs régions ukrainiennes, provoquant également des coupures d'électricité, selon les autorités locales et régionales. 

À Rivné (ouest), le maire, Oleksandre Tretyak a rapporté sur les réseaux sociaux "une frappe sur un site essentiel", sans donner plus de détails. "La ville est en partie sans électricité", a-t-il déploré.

Même situation dans la ville de Krementchouk, dans le centre de l'Ukraine, où la mairie a déploré "une frappe sur une infrastructure critique près de (la ville)".

Khmelnytskiï, dans le centre, a aussi été touché par "deux frappes", a annoncé le gouverneur régional, Serguï Gamaliï.  

Les villes de Lviv (ouest) et Kharkiv (nord-est) ont également été touchées par des frappes russes, ont affirmé leurs maires respectifs, sans faire état de victimes à ce stade.

  • 15 h 49 : des coupures d'électricité dans plusieurs régions après des frappes russes

Des coupures d'électricité sont actuellement en cours dans plusieurs régions d'Ukraine à la suite de plusieurs frappes russes, ont annoncé les autorités locales.

À Lviv (ouest), le métro est notamment "à l'arrêt", a indiqué sur Telegram le maire Andriï Sadovy et une partie de la ville de Kharkiv (nord-est) subit également une coupure du courant, selon la mairie. Des interruptions volontaires d'électricité ont été mises en place dans la région de Soumy, frontalière de la Russie, selon le gouverneur régional Dmytro Jyvytskiï, pour préserver le réseau.

  • 15 h 25 : les villes de Lviv et Kharkiv touchées par des frappes russes

Les villes de Lviv (ouest) et Kharkiv (nord-est) en Ukraine ont été touchées par des frappes russes, ont affirmé leurs maires respectifs, sans faire état de victimes à ce stade.

"Des explosions se font entendre à Lviv. Restez tous à l'abri !", a exhorté sur Telegram le maire de la ville, Andriy Sadovy, qui a précisé qu'"une partie de la ville (était) sans électricité". "Attaque au missile contre ledistrict d'Industrialniï à Kharkiv", a de son côté indiqué son homologue de la deuxième ville d'Ukraine, Igor Terekhov. 

  • 14 h 52 : Kiev visée par une "attaque" russe, deux immeubles résidentiels touchés

Deux immeubles résidentiels de Kiev ont été touchés par une "attaque" de missiles russes, a annoncé le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko, après une alerte des sirènes antiaériennes dans toutes les régions d'Ukraine selon une application officielle de défense anti-aérienne.

"Attaque sur la capitale : selon des informations préliminaires, deux immeubles résidentiels ont été touchés dans le district de Petchersk. Plusieurs missiles ont été abattus par la défense antiaérienne au-dessus de Kiev", a affirmé Vitali Klitschko sur Telegram.

Dans une courte vidéo diffusée sur Telegram par le chef adjoint de la présidence Kyrylo Tymochenko, on pouvait voir une partie d'un immeuble de cinq étages en feu, des flammes impressionnantes jaillissant de l'intérieur.

"Le danger n'est pas passé. Restez dans les abris !", a-t-il exhorté aux habitants de la capitale.

This video published by Deputy Head of the President’s Office Kyrylo Tymoshenko shows an apartment building on fire following a Russian missile attack on central Kyiv.

According to the official, Russia hit 2 residential buildings on Nov. 14. Rescue operation is underway. pic.twitter.com/uJ0VLmTDXQ

— The Kyiv Independent (@KyivIndependent) November 15, 2022

L'armée russe a mené ces dernières semaines plusieurs vagues de frappes massives de missiles et drones kamikazes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes.

  • 14 h 24 : l'Allemagne annonce avoir rempli ses réservoirs de gaz à 100 % 

L'Allemagne a fait le plein de ses réservoirs de gaz malgré les baisses drastiques des livraisons russes depuis septembre, a indiqué l'Agence fédérale allemande des réseaux.

"Le statut de stockage total en Allemagne est de 100 %", selon un communiqué de l'agence. Face aux risques de pénurie, Berlin avait fixé en juillet une série d'objectifs pour que les stocks de gaz atteignent 95 % au 1er novembre, un niveau qui a été atteint dès la mi-octobre.

  • 14 h 01 : Paris et Ankara continueront d'agir pour que les exportations de céréales continuent, assure Macron

La Turquie et la France continueront d'œuvrer pour que les exportations de céréales ukrainiennes se poursuivent sans entrave afin de limiter le risque de famines dans le monde, a déclaré Emmanuel Macron sur Twitter après une rencontre avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, en marge du G20 à Paris.

La guerre en Ukraine entraîne des risques accrus de famines dans le monde. La Turquie et la France continueront d’œuvrer pour que les exportations se poursuivent sans entrave. pic.twitter.com/TvuPUCCLM6

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 15, 2022
  • 13 h 50 : l'autorité d'occupation russe quitte Nova Kakhovka dans la région de Kherson

Les occupants russes ont annoncé s'être retirés de la ville de Nova Kakhovka, accusant les forces de Kiev de bombarder cette ville située dans le sud de l'Ukraine à proximité d'un barrage hydroélectrique stratégique.

"Les employés de l'administration publique de Nova Kakhovka, les institutions étatiques et municipales ont également quitté la ville et se sont redéployés dans des lieux sûrs", a déclaré l'administration installée par Moscou. Cette ville est située sur la rive gauche du Dniepr, dans la région de Kherson, où les forces russes s'étaient repliées la semaine dernière faute de pouvoir tenir la rive droite.

Elle n'indique pas cependant si l'armée russe reste déployée dans la cité où si elle se replie également.  

  • 12 h 51 : premières annonces pour la formation des forces ukrainiennes par l'UE 

Les ministres de la Défense de l'Allemagne et de l'Espagne ont annoncé leurs projets de formation de milliers de militaires ukrainiens dans le cadre du programme de l'UE pour aider à soutenir la riposte de Kiev contre la Russie.

L'Union européenne a lancé la plus grande mission d'entraînement militaire de son histoire qui vise à former et entraîner 15 000 soldats ukrainiens dans différents États membres.

  • 11 h 17 : l'Ukraine accuse Moscou d'envoyer au front des prisonniers africains détenus en Russie

Kiev a accusé Moscou d'envoyer au front en Ukraine des détenus africains prisonniers en Russie, après la mort d'un étudiant zambien au combat alors qu'il purgeait une peine dans une prison près de Moscou.

"Poutine envoie des citoyens africains emprisonnés en Russie à la guerre en Ukraine", a dénoncé sur Twitter le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko.

Putin is sending African citizens imprisoned in Russia to the war in Ukraine. A former Zambian student was killed. We call on African Union and all African states to demand that Russia stop press ganging their nationals. Africans shouldn’t die for Putin’s sick imperial ambitions. pic.twitter.com/CopTP6OEy1

— Oleg Nikolenko (@OlegNikolenko_) November 15, 2022
  • 10 h 56 : Moscou juge "irréalistes" les conditions de Kiev pour entamer des négociations

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a jugé, en marge du G20 en Indonésie, "irréalistes" les conditions ukrainiennes pour entamer des pourparlers pour mettre fin à la guerre.

"Tous les problèmes proviennent de la partie ukrainienne qui refuse catégoriquement des négociations et avance des revendications manifestement irréalistes", a-t-il déclaré, disant l'avoir signifié au président français Emmanuel Macron avec qui il s'est entretenu au G20. M. Lavrov a également indiqué à la presse avoir rencontré l'Allemand Olaf Scholz.

  • 10 h 50 : de nombreux prisonniers de guerre ukrainiens et russes soumis à la torture, alerte l'ONU

De nombreux prisonniers de guerre capturés par les forces russes et ukrainiennes dans le cadre du conflit en Ukraine sont soumis à la torture et aux mauvais traitements, y compris des décharges électriques, a alerté l'ONU.

"L'interdiction de la torture et des mauvais traitements est absolue, même - en fait surtout - en période de conflit armé", a déclaré la responsable de la Mission de surveillance des droits de l'homme en Ukraine, Matilda Bogner, lors d'une visioconférence depuis Kiev.

  • 9 h 47 : le chef de la milice russe Wagner nie finalement toute implication dans une exécution

Le chef du groupe russe de mercenaires Wagner, Evguéni Prigojine, a nié toute implication dans l'exécution brutale d'un membre présumé de son organisation accusé de désertion en Ukraine, après l'avoir pourtant saluée dans un premier temps.

Dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux par des comptes proches de Wagner, un homme accusé de s'être rendu aux forces ukrainiennes est exécuté d'une manière brutale, le crâne frappé avec une masse. 

Dans un premier message publié dimanche, Evguéni Prigojine, un homme d'affaires proche du Kremlin, avait salué un "magnifique travail", qualifiant l'homme tué de "chien". Mais dans un nouveau communiqué paru mardi, il nie toute implication de son groupe dans l'exécution et désigne les services secrets américains comme responsables, sans étayer ses accusations.

  • 9 h 23 : l'émotion était vive lors de la visite surprise de Zelensky dans la ville de Kherson libérée

L'émotion était vive, lundi, lors de la visite surprise de Volodymyr Zelenksy dans la ville de Kherson, reprise il y a quelques jours aux troupes russes. Le président ukrainien a déclaré, à cette occasion, que la Russie avait détruit "toutes les infrastructures cruciales" dans la ville. Notre envoyée spéciale à Kherson.

Les nouvelles frappes russes sur l'Ukraine sont "une gifle au G20", assure Zelensky
  • 9 h 08 : la Fifa appelle à une trêve le temps du Mondial-2022 

Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a appelé à observer un cessez-le-feu d'un mois en Ukraine, le temps du Mondial-2022 de football, assurant que le sport pouvait jouer un rôle unificateur.

"Mon appel à vous tous, c'est de réfléchir à un cessez-le-feu temporaire d'un mois pour la durée de la Coupe du monde", a-t-il déclaré lors d'un déjeuner pour les dirigeants du G20 réunis sur l'île indonésienne de Bali.

  • 7 h 29 : Macron appelle à la fin de l'escalade en Ukraine après sa rencontre avec Xi 

Emmanuel Macron a appelé sur Twitter à mettre fin à l’escalade et à faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine, après avoir rencontré, lors d'une réunion bilatérale, son homologue chinois, Xi Jinping, en marge du sommet des dirigeants des pays du G20 à Bali.

"Les conséquences de ce conflit dépassent les frontières européennes : c’est par une étroite coordination entre la France et la Chine que nous les surmonterons", a déclaré le chef de l'État sur Twitter.

Mettre fin à l’escalade et faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine, soutenir les économies les plus vulnérables, décarboner nos économies et agir pour protéger la biodiversité : la France et la Chine sont déterminées. pic.twitter.com/F5bBMMg0mI

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 15, 2022
  • 7 h 13 : 70 % des Russes se disent angoissés par le conflit, selon un institut de sondage

Le conflit affecterait aussi le moral de la population russe. Selon un institut de sondage plutôt favorable au Kremlin, 70 % des Russes se disent angoissés. Les ventes d’antidépresseurs et les consultations de psychologues augmentent dans le pays, notamment depuis l’annonce de la mobilisation de centaine de milliers de réservistes.

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  • 6 h 11 : Xi appelle à s'"opposer" à une "instrumentalisation" des produits alimentaires et de l'énergie

Le président chinois, Xi Jinping, a appelé les dirigeants du G20 à s'"opposer fermement" à une "instrumentalisation" des produits alimentaires et de l'énergie, dans une critique voilée à son allié russe.

"Nous devons nous opposer fermement à toute politisation, instrumentalisation, utilisation comme des armes des questions alimentaires et énergétiques", a déclaré le dirigeant chinois lors du sommet du G20 sur l'île indonésienne de Bali, tout en réclamant la levée des sanctions, telles celles visant la Russie.

  • 5 h 53 : le projet de communiqué du G20 reconnaît les effets de la "guerre en Ukraine"

Les grandes économies du G20, dont Moscou, constatent les répercussions négatives de la "guerre en Ukraine" menée par la Russie dans un projet de communiqué final consulté par l'AFP, qui précise que "la plupart des membres" "condamnent fermement" le conflit.

Ce document, s'il est adopté par les dirigeants, reprendrait le terme de "guerre" rejeté pour l'instant par Moscou qui évoque une "opération militaire spéciale". Il juge "inadmissible" le recours ou la menace de recours à l'arme nucléaire et appelle à prolonger l'accord sur les exportations de céréales.

  • 5 h 04 : Macron demande à Xi de convaincre Poutine de "revenir à la table des négociations"

Le président français Emmanuel Macron a demandé à Xi Jinping d'interférer auprès du maître du Kremlin, Vladimir Poutine, pour le convaincre de revenir à la "table des négociations" dans le conflit en Ukraine, a indiqué l'Élysée. "Il demande à ce que la Chine contribue à (...) passer des messages au président Poutine afin d'éviter l'escalade et de revenir sérieusement à table des négociations", a indiqué la présidence française.

  • 4 h 42 : "Il est temps" de mettre fin à la guerre, plaide Zelensky au G20

Le président ukrainien a déclaré qu’"il était temps" de mettre fin à la guerre "destructrice" de la Russie, dans un discours par lien vidéo devant les chefs d’État et de gouvernement du G20. Il a proposé un échange total de prisonniers entre la Russie et l'Ukraine.

S’adressant au "G19", en excluant apparemment Moscou, selon une traduction en anglais de son discours au sommet de Bali, Volodymyr Zelensky a encore dénoncé "les menaces folles de recours à l’arme nucléaire" de la Russie, affirmant qu’il ne pouvait y avoir "aucune excuse au chantage nucléaire".

Le président ukrainien a plaidé pour une extension "infinie" de l’accord permettant d’exporter des céréales ukrainiennes, qui arrive à échéance vendredi. "Notre initiative pour les exportations de céréales mérite d’être prolongée indéfiniment, peu importe quand la guerre se finit."

Il a également proposé que l’accord négocié en juillet sous l’égide de la Turquie, qui a permis de livrer quelque 10 millions de tonnes de céréales, soit étendu à deux autres ports ukrainiens.

  • 3 h 37 : l'Indonésie, hôte du G20, met en garde contre "une nouvelle guerre froide"

Le président indonésien, Joko Widodo, a mis en garde contre le risque d'une "nouvelle guerre froide", en ouvrant le sommet du G20, dominé par l'invasion russe de l'Ukraine.

Les nouvelles frappes russes sur l'Ukraine sont "une gifle au G20", assure Zelensky

"Être responsable signifie aussi que nous devons mettre fin à la guerre", a-t-il déclaré lors de la cérémonie d'ouverture de la réunion sur l'île indonésienne de Bali. "Nous ne devons pas diviser le monde en plusieurs camps. Nous ne devons pas laisser le monde basculer dans une nouvelle guerre froide", a-t-il ajouté, insistant : "Nous ne devons pas échouer".

  • 3 h 01 : Macron appelle la France et la Chine à "unir" leurs "forces" contre la guerre en Ukraine

Le président français a appelé son homologue chinois, Xi Jinping, à "unir" leurs "forces" contre la guerre en Ukraine, soulignant que la "stabilité" dans le monde était aussi dans "l'intérêt" de la Chine.

Il convient "d'unir nos forces pour répondre (..) aux crises internationales comme la guerre lancée par la Russie en Ukraine", a lancé le chef de l'État français au début d'un entretien bilatéral en marge du sommet du G20. Il y va de "l'intérêt et de la Chine et de la France, c'est-à-dire une véritable stabilité", a-t-il ajouté.

  • 1 h 50 : le communiqué du G20 montrera que "la plupart" des membres condamnent l'offensive russe en Ukraine, selon Washington

Le G20 va publier un communiqué dans lequel "la plupart" des membres du groupe condamnent fermement l'offensive russe en Ukraine, a indiqué un haut responsable américain à Bali.

"Je pense que vous allez voir que la plupart des membres du G20 vont dire clairement qu'ils condamnent la guerre de la Russie en Ukraine, et qu'ils voient la Russie comme la cause principale des souffrances économiques et humanitaires immenses dans le monde", a-t-il indiqué à des journalistes sous couvert de l'anonymat.

  • 1 h 24 : Londres va construire cinq frégates de guerre supplémentaires face à la "menace" russe

Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak a annoncé la construction de cinq frégates de guerre supplémentaires "face à la menace russe croissante", selon un communiqué de Downing Street.

Cette annonce faite avant l'ouverture du sommet du G20 à Bali représente un contrat de 4,2 milliards de livres (4,7 milliards d'euros) au groupe britannique BAE Systems par la Royal Navy.

Avec AFP et Reuters