logo

Après des frappes russes, 4,5 millions de consommateurs privés d'électricité

Des frappes russes sur les installations électriques de l'Ukraine ont coupé l'électricité chez 4,5 millions de consommateurs en Ukraine, a déclaré le président Volodymyr Zelensky. Voici le fil du 3 novembre.

  • 0 h 58 : Olaf Scholz en visite en Chine, discutera de l'Ukraine

Le chancelier allemand Olaf Scholz rencontrera le président chinois Xi Jinping et son Premier ministre Li Keqiang vendredi, et devrait discuter avec eux de la guerre en Ukraine dans l'espoir que la Chine convainque la Russie de mettre fin aux hostilités.

  • 22 h 28 : "preuve irréfutable" de l'absence de "bombe sale" en Ukraine

La conclusion "évidente" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) représente des "preuves claires et irréfutables" de l'absence de tous préparatifs d'une "bombe sale" en Ukraine, a déclaré le président ukrainien Voldymyr Zelensky. 

"Nous avons donné toute liberté d'action" à la mission d'inspection de l'AIEA et après sa conclusion, "nous avons des preuves claires et irréfutables que personne en Ukraine n'a créé ou n'est en train de fabriquer des 'bombes sales'", a-t-il lancé dans son adresse quotidienne.

  • 22 h 05 : 4,5 millions de consommateurs privés d'électricité suite aux frappes russe

Près de 4,5 millions de consommateurs en Ukraine étaient plongés dans le noir, à la suite des récentes frappes russes contre des installations énergétiques du pays, a déclaré le président Volodymyr Zelensky. 

"Rien que ce soir, environ 4,5 millions de consommateurs ont été temporairement déconnectés" à Kiev et dans dix autres régions à travers le pays, a-t-il souligné dans son adresse du soir. Les Russes "ne peuvent pas vaincre l'Ukraine sur le champ de bataille, c'est pourquoi ils essaient de briser notre peuple" en se livrant à la "terreur énergétique", a-t-il accusé.

  • 19 h 38 : Kiev dénonce "l'expulsion de citoyens" dans des régions contrôlées par Moscou

L'Ukraine "condamne fermement" les "déplacements" d'habitants des régions de Zaporijjia et surtout de Kherson où la Russie procède à des "déplacements de masse forcés", a affirmé jeudi le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

"L'administration d'occupation russe a commencé des déplacements de masse forcés d'habitants" de la région de Kherson, plus particulièrement de Skadovsk et Kakhovka, vers la Crimée ou vers la Russie, a affirmé le ministère, dans un communiqué. 

"Des déplacements similaires sont aussi menés par la Russie dans les régions de Zaporijjia, Louhansk et Donetsk, ainsi qu'en Crimée", ajoute le ministère.

  • 18 h 01 : l'ONU fait état "d'importants pas en avant" au sujet des exportations d'engrais russes

Les négociations pour débloquer les exportations d'engrais russes ont fait "d'importants pas en avant", a déclaré l'une des principales négociatrices de l'ONU, tout en reconnaissant "qu'il restait du chemin à parcourir" avant de lever tous les obstacles.

Cet accord sur les engrais a été conclu en même temps que celui signé entre la Russie et l'Ukraine en guerre sous l'égide des Nations unies et de la Turquie, qui a permis de reprendre les exportations de céréales ukrainiennes. Ce dernier arrive à expiration le 19 novembre, mais Rebeca Grynspan, haute responsable de l'ONU impliquée dans les négociations, a dit son "espoir" qu'il sera prolongé.

  • 17 h 31 : l'Ukraine ne participera pas au sommet du G20 si Poutine y prend part, affirme Zelensky

L'Ukraine ne participera pas au sommet du G20 prévu mi-novembre en Indonésie si le président russe y prend part, a affirmé Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse conjointe à Kiev avec son homologue grecque Katerina Sakellaropoulou.

"Ma position personnelle et celle de l'Ukraine est que si le dirigeant de la Fédération de Russie y participe, (alors) l'Ukraine n'y participera pas", a déclaré le président ukrainien. Vladimir Poutine n'a pas encore indiqué s'il avait décidé se rendre physiquement ou non au sommet prévu à Bali.

  • 17 h 20 : les États-Unis assurent garantir la traçabilité du matériel militaire qu'ils fournissent à l'Ukraine

Les États-Unis inspectent régulièrement les stocks d'équipement militaire fournis à l'Ukraine afin d'en garantir la traçabilité, a assuré le Pentagone.

"Une petite équipe composée de membres du bureau de la Défense de l'ambassade américaine à Kiev ont mené plusieurs inspections des livraisons liées à l'assistance sécuritaire américaine ces derniers mois dans plusieurs sites en Ukraine", a déclaré le général Pat Ryder, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué. 

"Ces sites ne sont pas près des lignes de front de l'offensive russe contre l'Ukraine", a-t-il précisé, ajoutant que les inspections n'étaient pas effectuées "en réaction" à quoi que ce soit. 

"Nous n'avons pas de preuve d'un détournement généralisé" de cette assistance américaine, a souligné Pat Ryder. 

  • 16 h 36 : la Russie et l'Ukraine échangent 214 prisonniers 

La Russie et l'Ukraine ont échangé 214 prisonniers de guerre, soit 107 de part et d'autre, ont rapporté les autorités des deux camps. Parmi eux, côté ukrainien, se trouvent 74 combattants retranchés en avril-mai dernier dans l'usine Azovstal de Marioupol jusqu'à leur défaite face aux forces russes.

"Nous avons réussi à échanger des (combattants) d'Azovstal grièvement blessés et alités", a déclaré le secrétaire général de la présidence ukrainienne Andrii Yermak sur Telegram. "Il y a des personnes aux membres amputés et (ceux) qui ne sentent plus certaines parties de leur visage, d'autres avec des blessures infectées", a-t-il ajouté. Au total "107 militaires ont été libérés : six officiers, et 101 soldats et sergents", dont "beaucoup ont été blessés en mars" lors de combats.

"Aujourd'hui, nous ramenons 107 de nos combattants des geôles ukrainiennes", dont "65 viennent des républiques populaires de Donetsk et Lougansk", a affirmé sur Telegram l'un des principaux dirigeants des séparatistes prorusses, Denis Pouchiline.

  • 15 h 33 : l'AIEA n'a trouvé pour l'heure "aucun signe d'activités nucléaires non déclarées" en Ukraine, dit son chef

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a affirmé n'avoir décelé à ce stade "aucun signe d'activités nucléaires non déclarées" dans trois lieux inspectés à la demande de Kiev, accusée par Moscou d'avoir effacé les preuves de préparation d'une "bombe sale".

"Notre évaluation technique et scientifique des résultats que nous avons jusqu'à maintenant n'a montré aucun signe d'activités nucléaires ou de matériels non déclarés à ces trois endroits", a affirmé le patron de l'AIEA Rafael Grossi, dans un communiqué.

  • 15 h 06 : 10 millions de tonnes de céréales ukrainiennes ont été exportées, annonce le chef de l'ONU

Les exportations alimentaires ukrainiennes ont atteint 10 millions de tonnes grâce à l'Initiative de la mer Noire, s'est réjoui le secrétaire général de l'ONU, appelant à renouveler cet accord céréalier qui "réduit les risques de faim" dans le monde.

"L'Initiative de la mer Noire pour les exportations de céréales (ukrainiennes) fait la différence. Et je suis ravi d'annoncer qu'aujourd'hui l'Initiative a atteint un nouveau jalon", a déclaré Antonio Guterres à la presse. "Jusqu'à aujourd'hui, 10 millions de tonnes de céréales et autres denrées alimentaires ont été exportées via le couloir de la mer Noire".

  • 14 h 49 : le G7 veut empêcher la Russie "d'affamer" les Ukrainiens cet hiver, selon Annalena Baerbock

Le groupe des pays du G7 est déterminé à empêcher la Russie "d'affamer" et de faire "mourir de froid" les Ukrainiens cet hiver, a déclaré la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock.

"Nous n'autoriserons pas que la brutalité de cette guerre conduise à la mort en masse de personnes âgées et d'enfants, jeunes ou familles dans les mois d'hiver à venir", a déclaré la ministre à l'ouverture d'une réunion des chefs de la diplomatie du G7 à Münster, dans l'ouest de l'Allemagne.

  • 13 h 55 : la Suisse interdit à l'Allemagne de transmettre des munitions suisses à l'Ukraine 

La Suisse a interdit à l'Allemagne d'envoyer en Ukraine les munitions de fabrication suisse destinées aux chars de défense antiaérienne que Berlin veut livrer à Kiev.

"Il n'y a toujours pas lieu de répondre favorablement à la demande de l'Allemagne de transmettre du matériel de guerre suisse à l'Ukraine" au nom du droit de la neutralité et de la législation suisse sur le matériel de guerre, explique Guy Parmelin, le ministre de l'Économie dans un courrier adressé à la ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht.

  • 13 h 36 : Microsoft va aider l'Ukraine à hauteur de 100 millions de dollars

Microsoft va fournir à l'Ukraine un soutien technologique additionnel à hauteur de 100 millions de dollars pour 2023 afin d'aider à protéger le pays, a indiqué le vice-président de Microsoft, Brad Smith, lors d'une conférence de presse à Lisbonne.

L'Ukraine pourra utiliser les services cloud et d'intelligence artificielle de Microsoft ainsi que ses centres de données à travers l'Europe, a-t-il expliqué, à l'occasion du Web Summit, grand-messe de la tech en Europe, où il était invité à s'exprimer aux côtés du vice-Premier ministre ukrainien, Mykhaïlo Fedorov.

L'aide totale apportée par le géant américain à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe atteint ainsi 400 millions de dollars.

  • 13 h 01 : après les attaques de navires russes, Moscou met en garde Londres

À l'occasion de la convocation de l'ambassadrice britannique à Moscou, les autorités russes ont signifié que "de telles actions hostiles par le Royaume-Uni risquent de mener à une escalade de la situation qui pourrait avoir des conséquences imprévisibles et dangereuses", a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué.

Le Royaume-Uni est accusé par le Kremlin d'être à l'origine d'une attaque de drone opérée samedi, avec l'appui de l'Ukraine, sur sa flotte en Crimée. Londres nie toute implication.

  • 12 h 19 : 107 soldats du camp séparatiste libérés, assure un chef pro-russe

"Aujourd'hui, nous ramenons 107 de nos combattants des geôles ukrainiennes", dont "65 viennent des républiques populaires de Donetsk et Lougansk", a affirmé sur Telegram Denis Pouchiline, chef séparatiste de la région du Donetsk, dans le Donbass occupé.

  • 11 h 26 : l'ONU confirme le retour à la normale des exportations de céréales ukrainiennes

La délégation de l'Onu au Centre de coordination conjointe (JCC) à Istanbul, chargée de superviser l'accord international sur les céréales ukrainiennes, a confirmé la reprise du trafic et des inspections de navire avec la délégation russe.

À la mi-journée, "sept cargos transportant un total de 290 102 tonnes de céréales et produits agricoles transitent par le couloir humanitaire en vertu de l'Initiative pour les céréales ukrainiennes en Mer Noire", indique le JCC dans un communiqué.

Le JCC annonce également que la délégation de Russie, qui les avait suspendues samedi, "a repris le travail et les inspections conjointes" de navires, avec les inspecteurs ukrainiens, turcs et des Nations unies.

  • 11 h 03 : le Kremlin reste évasif sur la prolongation de l'accord sur les céréales

La récente décision de la Russie de revenir dans cet accord dont elle s'était brièvement retirée ne "signifie pas" qu'elle voudra le prolonger au-delà du 19 novembre, sa date limite actuelle, a prévenu le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Avant de décider de continuer, il sera nécessaire de procéder à une évaluation".

  • 10 h 15 : l'ambassadrice du Royaume-Uni convoquée au ministère russe des Affaires étrangères 

Le Royaume-Uni est accusé par le Kremlin d'être à l'origine d'une attaque de drone opérée samedi, avec l'appui de l'Ukraine, sur sa flotte en Crimée. L'ambassadrice, Deborah Bronnert, a été reçue une trentaine de minutes, selon Reuters.

  • 9 h 52 : les ministres des Affaires étrangères du G7 en Allemagne pour soutenir l'Ukraine

Les chefs des diplomaties des pays du G7 se réunissent à Münster pour coordonner notamment le soutien international à l'Ukraine, notamment pour la remise en service des infrastructures énergétiques endommagées par les frappes russes. 

  • 8 h 49 : les Russes tentent de renforcer leurs positions à Kherson

Notre correspondant en Ukraine, Gulliver Cragg, fait le point sur la situation militaire dans la région de Kherson, où d'intenses combats se poursuivent alors que les Ukrainiens tentent de se rapprocher de la ville. 

Après des frappes russes, 4,5 millions de consommateurs privés d'électricité
  • 8 h 33 : des cargos chargés de céréales ont quitté les ports ukrainiens

Une incertitude demeure sur leur nombre : le ministère turc de la Défense parle de six navires, tandis que le ministère ukrainien de l'Infrastructure en annonce sept. Les bateaux vont emprunter le couloir humanitaire sécurisé en Mer noire, après la reprise de l'accord.

  • 6 h 37 : la centrale nucléaire de Zaporijjia déconnectée du réseau électrique

Des bombardements russes ont endommagé les lignes à haute tension encore en fonction. La centrale nucléaire dépend maintenant de générateurs alimentés par du diesel, a déclaré le groupe public Energoatom, qui a précisé qu'elle disposait de 15 jours de réserves de carburant pour les faire fonctionner. 

Avec AFP et Reuters