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Le président iranien assure que Téhéran ne cherche pas à se doter d'armes nucléaires

Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé mercredi à l'ONU que son pays ne cherchait pas "à construire ou à obtenir des armes nucléaires" alors que les négociations pour relancer l'accord de 2015 patinent.

L'Iran ne cherche pas à se doter d'armes nucléaires, a affirmé mercredi 21 septembre son président Ebrahim Raïssi à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, tandis que les négociations sur l'accord sur le programme nucléaire de Téhéran sont dans l'impasse.

"La République islamique d'Iran ne cherche pas à construire ou à obtenir des armes nucléaires et de telles armes n'ont pas leur place dans notre doctrine", a assuré le président iranien.

"Nous ne permettrons pas à l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire", a réagi, plus tard, le président des États-Unis, Joe Biden, à la tribune de l'Assemblée générale.

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni – qui étaient parties à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 avec les États-Unis, la Russie et la Chine – attendent une réponse formelle de Téhéran aux dernières conditions qu'ils ont proposées pour redonner vie à ce texte dont le président américain de l'époque, Donald Trump, s'était retiré en 2018.

Mais le président iranien a dit douter de la sincérité du gouvernement américain de Joe Biden pour relancer l'accord.

Vers une relance de l'accord ? 

"Ils ne cessent de répéter les mêmes histoires du passé, ce qui nous fait douter de leur engagement à revenir à l'accord", a ainsi dit Ebrahim Raïssi.

"Pouvons-nous vraiment croire à cet engagement (américain) sans garanties et assurances ?", s'est encore interrogé le président iranien.

Ebrahim Raïssi avait rencontré mardi à New York son homologue français Emmanuel Macron à qui il avait "fait part de sa préoccupation" sur le dossier des "garanties", notamment pour que l'accord soit préservé quelle que soit l'administration au pouvoir aux États-Unis, selon le compte-rendu qu'en a fait Emmanuel Macron.

Ce dernier a précisé que "la balle (était) maintenant dans le camp de l'Iran" pour une éventuelle relance de l'accord sur le nucléaire de Téhéran, censé garantir que la République islamique ne puisse pas se doter de l'arme atomique en échange d'une levée des sanctions sur son économie.

Avec AFP