Le parti Russie Unie a proposé mercredi après-midi l'organisation de référendums le 4 novembre dans les territoires ukrainiens de Donetsk et de Louhansk pour les rattacher à la Russie. Le fil du 7 septembre.
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23 h 32 : Moscou rejette des accusations de déplacement forcés "infondées"
Au sujet des accusations de déplacements forcés, l'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia a rejeté en bloc toutes ces accusations "infondées" qu'il a qualifiées de "légende".
Les Ukrainiens allant en Russie sont soumis "à une procédure d'enregistrement et non pas de triage", comme en Pologne ou dans d'autres pays de l'UE qui accueillent des réfugiés, a-t-il assuré. "Nous préférons parler de problèmes réels plutôt que de problèmes inventés. Après avoir perdu du temps aujourd'hui à parler des dernières conjectures et fantasmes, nous proposons que demain, nous parlions de menaces réelles à la paix, la fourniture d'armes à l'Ukraine par des États étrangers", a encore déclaré l'ambassadeur.
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22 h 04 : "accusations crédibles" d'enfants transférés de force en Russie (ONU)
Il existe des "accusations crédibles" d'enfants seuls transférés de force d'Ukraine vers la Russie, a déclaré la sous-secrétaire générale des Nations unies pour les droits de l'Homme, Ilze Brands Kehris, s'inquiétant de leur possible adoption par des familles russes.
"Il y a des accusations crédibles de transferts forcés d'enfants non accompagnés vers le territoire occupé par la Russie ou vers la Fédération de Russie elle-même", a-t-elle déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur les déplacements forcés en Ukraine.
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21 h 48 : Zelensky affirme que l'Ukraine a repris plusieurs localités aux Russes près de Kharkiv
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que les forces de Kiev avaient repris aux troupes russes plusieurs localités de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, sans toutefois donner aucun détail.
"Cette semaine, nous avons de bonnes nouvelles de la région de Kharkiv", a-t-il déclaré dans son discours vidéo du soir diffusé sur les réseaux sociaux. Refusant de les nommer, il a évoqué des "localités où le drapeau ukrainien est revenu".
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21 h 33 : files d'attente géantes de camions à la frontière polonaise
Des files d'attente géantes de camions se sont formées en Ukraine à la frontière polonaise, les routiers mettant en cause la lenteur des contrôles, en pleine invasion russe de ce pays, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Cela fait trois jours qu'on attend. La file d'attente n'a pas avancé d'un seul mètre de toute la nuit. Personne ne fait attention à nous", témoigne Mykola, un routier de 65 ans, qui refuse de donner son nom de famille.
"Je suis debout depuis lundi, ça fait huit heures sans mouvement. Et après avoir atteint la frontière, nous aurons à y rester pendant une journée ou une journée et demie", raconte Pavlo Ponomarenko, 47 ans, qui a peur que sa cargaison d'huile ne se gâte du fait de cette attente.
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17 h 37 : Kiev propose une mission internationale à Zaporijjia
Kiev propose une mission internationale sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, où la population a été appelée à évacuer sur fond de risque d'escalade entre Russes et Ukrainiens.
"Nous proposons de créer une mission internationale avec la participation de l'UE, de l'ONU et d'autres organisations. Celle-ci faciliterait le retrait de l'armée russe de la centrale et du territoire autour dans un rayon de 30 km", a indiqué lors d'une réunion du gouvernement ukrainien le Premier ministre Denys Chmygal.
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16 h 48 : le parti de Poutine propose des référendums d'annexion de territoires ukrainiens le 4 novembre
Le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, a proposé d'organiser le 4 novembre des référendums dans les territoires ukrainiens occupés par les forces russes pour les rattacher à la Russie.
"Donetsk, Louhansk et de nombreuses autres villes russes vont enfin retrouver leur port d'attache. Et le monde russe, aujourd'hui divisé par des frontières formelles, retrouvera son intégrité", a déclaré, selon le parti, le secrétaire du Conseil général de Russie Unie, Andreï Tourtchak, alors que la Russie célèbre le 4 novembre la journée de l'Unité nationale.
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16 h 29 : l'armée ukrainienne revendique les récents bombardements en Crimée
L'état-major de l'armée ukrainienne a revendiqué une série de bombardements récents contre des bases aériennes russes en Crimée, notamment celle de Saki, en partie détruite le mois dernier.
Dans un article rédigé avec le député Mykhaïlo Zabrodskyi et diffusé par l'agence de presse publique Ukrinform, le chef d'état-major de l'armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, écrit que ces frappes ont été menées à l'aide de roquettes ou de missiles, sans plus de précisions.
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14 h 37 : les pays occidentaux coupables de "provocation" envers la Russie, accuse Erdogan
Les pays occidentaux se rendent coupables de "provocation" envers la Russie, a déclaré à Belgrade le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Je peux dire très ouvertement que je ne trouve pas que l'attitude actuelle de l'Occident (...) soit la bonne. L'Occident mène une politique basée sur la provocation", a déclaré le chef de l'État turc lors d'une conférence de presse avec son homologue serbe Aleksandar Vucic, en réponse à une question sur la crise énergétique en Europe. "Tant que vous essaierez de mener une telle guerre de provocation, vous ne pourrez pas obtenir les résultats escomptés", a-t-il ajouté.
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12 h 29 : Vladimir Poutine juge la désignation de Truss "peu démocratique"
Vladimir Poutine a jugé que le mode de sélection des dirigeants britanniques était "loin d'être démocratique", au lendemain de la nomination de Liz Truss au poste de Premier ministre à l'issue d'un vote des adhérents du Parti conservateur.
"Le peuple de Grande-Bretagne ne prend pas part, en l'occurrence, au changement de gouvernement. Les élites dirigeantes y ont leurs arrangements", a déclaré le président russe lors d'un forum économique à Vladivostok.
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11 h 30 : Moscou ne livrera plus ni pétrole ni gaz si les prix sont plafonnés, avertit Vladimir Poutine
La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu le président russe, au moment où les Occidentaux étudient une telle mesure.
Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a-t-il lancé lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a assuré Vladimir Poutine.
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10 h 19 : Vladimir Poutine dément que la Russie utilise l'énergie comme une "arme" contre l'Europe
Le président russe a démenti que Moscou utilisait l'énergie comme une "arme" contre l'Europe, quelques jours après l'arrêt des livraisons de gaz russe via le gazoduc Nord Stream.
"(Les Occidentaux) disent que la Russie utilise l'énergie comme une arme. Encore un non-sens ! Quelle arme utilisons-nous ? Nous fournissons autant que nécessaire selon les demandes faites" par les pays importateurs, a-t-il déclaré lors du forum économique à Vladivostok.
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8 h 43 : Il est "impossible d'isoler la Russie", avertit Vladimir Poutine
Le président russe a estimé que les sanctions occidentales visant son pays représentaient un danger pour le monde entier et démontraient leur absence de vision.
Dans un discours prononcé lors du Forum économique oriental, à Vladivostok (Extrême-Orient russe), Vladimir Poutine a estimé que l'Occident avait miné l'économie mondiale par ses tentatives "agressives" d'imposer sa domination sur le monde, sans parvenir à enrayer l'ascension de la région Asie-Pacifique.
"Peu importe combien certains voudraient isoler la Russie, il est impossible de le faire", a lancé le président russe. La pandémie de Covid-19 "a été remplacée par de nouveaux défis d'ordre global, qui menacent le monde entier. Je veux parler de la fièvre de sanctions de l'Occident", a-t-il ajouté.
Il a en outre salué le "rôle croissant" de la région Asie-Pacifique dans les affaires du monde, à l'opposé d'un Occident qu'il a dépeint comme sur le déclin. "Le rôle des pays de la région Asie-Pacifique a connu une forte croissance", a déclaré le dirigeant qui doit s'entretenir avec des dirigeants et hauts responsables asiatiques.
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7 h 57 : Sergueï Lavrov demande des "clarifications" à l'AIEA sur son rapport
La Russie a demandé des "clarifications" à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur son rapport sur la situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, a indiqué le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
"Il y a un besoin d'obtenir des clarifications supplémentaires, parce que le rapport contient un certain nombre de points d'interrogation (...) Nous avons demandé ces clarifications au directeur général de l'AIEA", a déclaré le ministre des Affaires étrangères à l'agence russe Interfax. Mardi, l'ambassadeur russe à l'ONU avait notamment déploré que l'AIEA ne désigne pas les forces de Kiev comme étant celles qui bombardent la centrale de Zaporijjia.
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23 h 53 : l'AIEA veut une "zone de sécurité" à la centrale de Zaporijjia
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est prononcée en faveur de la mise en place d'une "zone de sécurité" pour empêcher un accident nucléaire à la centrale ukrainienne de Zaporijjia, occupée depuis six mois par les Russes et où elle juge la situation "intenable" en raison des bombardements.
"Il est urgent de prendre des mesures", a estimé l'agence onusienne dans un rapport rendu public mardi, préconisant "l'établissement d'une zone de sécurité nucléaire et de protection" de ce complexe du sud de l'Ukraine.
"Les bombardements sur le site et dans les environs doivent cesser tout de suite pour éviter de provoquer de nouveaux dommages aux installations", a-t-elle insisté, soulignant "les conditions extrêmement stressantes" dans lesquelles travaille en outre le personnel ukrainien, sous le contrôle des militaires russes.
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23 h 49 : Truss et Biden s'entendent pour faire front commun contre la Russie
Le président américain, Joe Biden, et la nouvelle Première ministre britannique, Liz Truss, sont convenus mardi lors d'un entretien téléphonique de renforcer leur relation bilatérale sur fond de front commun affiché face à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
"J'ai hâte de renforcer la relation spéciale entre nos pays et de travailler en étroite collaboration face à des défis mondiaux, dont le soutien continu à l'Ukraine alors que celle-ci se défend face à l'agression russe", a écrit sur Twitter le locataire de la Maison blanche, qui a félicité Liz Truss pour son accession au pouvoir au Royaume-Uni.
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23 h 05 : Volodymyr Zelensky salue le rapport de l'AIEA
Le président ukrainien a salué le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Il "mentionne la présence de matériel militaire russe dans l'enceinte de la centrale nucléaire, la pression qui y est exercée sur nos employés, et fait clairement allusion à l'occupation militaire russe. C'est une bonne chose", a déclaré Volodymyr Zelensky lors de son message quotidien.
Il s'est montré plus dubitatif sur la proposition du rapport de créer une zone de sécurité à la centrale : "Si le contenu de cette proposition est de démilitariser le territoire de la centrale nucléaire (...) alors nous pouvons soutenir une telle zone de protection démilitarisée."
Pour sa part, l'ambassadeur russe à l'ONU a regretté lors d'une réunion du Conseil de sécurité que le rapport de l'AIEA ne pointe pas la responsabilité de l'Ukraine, que Moscou accuse de bombarder la centrale.
Avec AFP et Reuters