Le géant russe Gazprom a annoncé vendredi avoir détecté une fuite de pétrole pendant les opérations de maintenance sur le gazoduc Nord Stream 1 qui alimente l'Europe et qui devait reprendre du service samedi. Voici le fil du 2 septembre.
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22 h 37 : des fuites d'huiles ne justifient pas un arrêt du gazoduc par Gazprom, selon Siemens
Le fabricant de turbines Siemens Energy a déclaré vendredi qu'une fuite d'huile ne justifie pas, d'un point de vue technique, l'arrêt du gazoduc Nord Stream 1, décidé plus tôt par le géant russe du gaz Gazprom après la découverte de telles fuites dans une turbine.
"En tant que fabricant de turbines, nous pouvons affirmer qu'une telle constatation ne constitue pas une raison technique pour arrêter les opérations", a déclaré Siemens Energy dans un communiqué, précisant que par le passé l'apparition "de ce type de fuite n'a pas entraîné l'arrêt des opérations".
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21 h 13 : Rafael Grossi entend remettre son rapport sur Zaporijjia en début de semaine
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé que six membres de l'agence onusienne étaient restés à la centrale nucléaire de Zaporijjia et qu'il rendrait compte de sa mission d'inspection en début de semaine, alors que Kiev a dénoncé des "interférences" russes.
S'exprimant pendant une conférence de presse à son retour à Vienne, en Autriche, Rafael Grossi a dit que la délégation de l'AIEA avait eu accès à tout ce qu'elle avait demandé pendant son inspection de 24 heures dans la centrale du sud-est de l'Ukraine occupée par l'armée russe.
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18 h 40 : Nord Stream arrêté "complètement" jusqu'à la réparation d'une turbine, annonce Gazprom
Le géant russe Gazprom a annoncé que le gazoduc Nord Stream, vital pour les livraisons en Europe, sera "complètement" à l'arrêt jusqu'à la réparation d'une turbine, alors qu'il devait reprendre du service samedi après une opération de maintenance.
Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir découvert des "fuites d'huile" dans la turbine lors de cette opération de maintenance. "Jusqu'à la réparation, (...) le transport du gaz via Nord Stream est complètement suspendu", a indiqué le groupe.
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17 h 58 : l'Ukraine dit avoir frappé la ville où se trouve la centrale nucléaire de Zaporijjia
L'Ukraine a indiqué avoir frappé une base russe à Energodar, ville où se trouve la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les troupes russes, au lendemain d'une visite d'une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
"Dans les localités de Kherson et d'Energodar, des frappes précises de nos troupes ont détruit trois systèmes d'artillerie de l'ennemi, ainsi qu'un dépôt de munitions", a indiqué l'armée ukrainienne dans son rapport du soir.
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15 h 04 : le G7 va mettre en œuvre "urgemment" un plafonnement du prix du pétrole russe
Le G7 va "urgemment" mettre en œuvre un plafonnement du prix du pétrole russe et encourage une "large coalition" de pays à y participer, dans une déclaration publiée vendredi.
"Le plafond des prix sera fixé à un niveau basé sur une série de données techniques et sera décidé par l'ensemble de la coalition avant sa mise en œuvre", écrivent les sept pays dans la déclaration, assurant que les futurs prix seraient "communiqués publiquement de manière claire et transparente".
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14 h 50 : le fonctionnement de Nord Stream "menacé" par les sanctions
Le Kremlin a affirmé que le fonctionnement du gazoduc Nord Stream, qui alimente l'Europe en gaz, était "menacé" par une pénurie de pièces de rechange en raison des sanctions visant Moscou pour son offensive en Ukraine.
Cette mise en garde risque de renforcer encore l'incertitude sur l'avenir des livraisons de gaz par ce gazoduc qui est actuellement à l'arrêt pour une maintenance censée s'achever samedi.
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14 h 23 : Moscou menace de couper les exportations d'énergie en cas de plafonnement des prix
Les autorités russes ont menacé de cesser les exportations énergétiques si les Occidentaux imposaient un plafonnement des prix du gaz et du pétrole extraits en Russie.
Un tel plafonnement viserait à assécher les recettes commerciales finançant la guerre que Moscou mène en Ukraine sans provoquer un choc d'offre susceptible de faire flamber des prix.
Les ministres des Finances du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) se réunissent ce vendredi en visioconférence pour préciser leurs intentions en vue de l'instauration d'un plafonnement du prix du pétrole russe et selon un responsable européen, "un accord est probable".
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12 h 37 : le Kremlin juge "très positif" que l'AIEA ait pu visiter la centrale de Zaporijjia
Il est "très positif" que des experts de l'AIEA aient pu inspecter jeudi la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, même s'il est "trop tôt" pour évaluer ses conclusions, a jugé vendredi le Kremlin.
"Globalement, nous trouvons très positif le fait que la délégation soit arrivée et ait commencé à travailler en dépit des difficultés et des problèmes", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Il est trop tôt pour faire une évaluation […]. L'équipe est toujours sur place, donc il est encore trop tôt, mais le plus important est que la mission soit là", a-t-il ajouté.
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12 h 19 : les livraisons de gaz russe via le gazoduc Nord Stream vont reprendre samedi
La Russie semble prête à reprendre samedi ses livraisons de gaz vers l'Europe via le pipeline Nord Stream, après une courte maintenance, d'après les données publiées vendredi par l'opérateur du gazoduc.
La réouverture des vannes serait un soulagement pour les pays de l'UE, mais sans apaiser leurs craintes que de nouvelles interruptions interviennent cet hiver sur ce gazoduc clé reliant la Russie au nord de l'Allemagne.
Les ordres d'expédition, publiés par le site de la société Nord Stream, opérateur du gazoduc, indiquent que les flux devraient redémarrer à partir de 2 heures du matin (0 h 00 GMT), à 20 % de la capacité normale, soit le même niveau qu'avant les travaux de maintenance.
Ces travaux ont débuté mercredi et ont réduit le transit à zéro. Les annonces sur les volumes attendus peuvent encore évoluer et doivent être confirmées par les flux réels.
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11 h 33 : Kiev dénonce des interférences russes dans la mission de l'AIEA à Zaporijjia
La délégation de l'AIEA arrivée jeudi à la centrale nucléaire de Zaporijjia, aura du mal à effectuer une évaluation objective de la situation en raison de l'interférence des forces russes qui contrôlent le site depuis début mars, a estimé vendredi l'énergéticien public ukrainien Energoatom.
"Les Russes n'ont pas autorisé les inspecteurs de la mission à pénétrer dans le centre de crise [de la centrale], où sont actuellement stationnés les soldats russes que les agents de l'AIEA ne sont pas supposés voir", a fait savoir le groupe Energoatom dans un communiqué publié sur Telegram.
"Les occupants [russes] mentent et déforment les faits, qu'il s'agisse des preuves qui attestent de leurs bombardements de la centrale ou de leurs conséquences sur les infrastructures [de la centrale]", peut-on lire dans ce communiqué.
"Il est évident que dans de telles conditions, cela sera difficile pour l'AIEA d'effectuer une évaluation objective de la situation".
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11 h 22 : deux inspecteurs de l'AIEA resteront en permanence sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia
L'ambassadeur de la Russie auprès de l'AIEA, dont le siège se trouve à Vienne, en Autriche, a annoncé vendredi à l'agence de presse russe RIA Novosti que deux inspecteurs de l'agence resteraient en permanence sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, à l'issue de la mission en cours.
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8 h 47 : le groupe français Air Liquide quitte la Russie
Air Liquide a annoncé vendredi son intention de quitter la Russie en transférant ses activités sur place à l'équipe dirigeante locale compte tenu de l'invasion de l'Ukraine par les forces russes.
Le groupe français indique dans un communiqué que ses activités en Russie ne seront plus consolidées dans ses comptes, à partir du 1er septembre.
Il ajoute que son projet de sortie de Russie est soumis à l'approbation des autorités russes.
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1 h 07 : Volodymyr Zelensky reproche à l'AIEA d'avoir occulté la question de la "démilitarisation" de la centrale nucléaire de Zaporijjia
Dans son message quotidien du soir, le chef de l'État ukrainien a estimé que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aurait dû aller plus loin et insister sur la nécessité, selon lui, de "démilitariser" le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les Russes.
"La principale chose qui devrait se produire est la démilitarisation du territoire de la centrale […] Et il est regrettable que nous n'ayons pas encore entendu les messages appropriés de l'AIEA", a ainsi lâché Volodymyr Zelensky.
Et ce "bien que nous en ayons parlé avec Rafael Grossi [à la tête de la mission d'experts de l'AIEA] pendant notre réunion [mardi] à Kiev. C'était la clé. La clé ! Le point de sécurité de nos accords : la démilitarisation et le contrôle total par nos travailleurs du nucléaire [de ce complexe]", a-t-il martelé.
Avec AFP et Reuters