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Afghanistan : Ayman al-Zawahiri, le chef d'Al-Qaïda, tué par un drone américain

Joe Biden a annoncé lundi la mort d'Ayman al Zawahiri, tué par une frappe américaine en Afghanistan. La mort du chef d'Al-Qaïda va permettre aux familles de victimes du 11 Septembre "de tourner la page", a déclaré le président Américain.

Joe Biden a annoncé lundi 1er août la mort d'Ayman al Zawahiri, tué par une frappe américaine en Afghanistan. La mort du chef d'Al-Qaïda va permettre aux familles de victimes du 11-Septembre "de tourner la page", a déclaré le président Américain.

Des représentants américains s'exprimant sous couvert d'anonymat ont indiqué que la frappe avait été menée dimanche à 06h18 locale dans la capitale afghane Kaboul. "Justice a désormais été rendue, et ce chef terroriste n'est plus", a déclaré Joe Biden au cours d'un discours depuis la Maison blanche. "Peu importe le temps que cela prend, peu importe où vous vous cachez, si vous êtes une menace pour notre peuple, les Etats-Unis vous trouveront et vous élimineront"

The United States continues to demonstrate our resolve and our capacity to defend the American people against those who seek to do us harm.

Tonight we made clear:

No matter how long it takes.
No matter where you try to hide.
We will find you.

— President Biden (@POTUS) August 2, 2022

Attaque de drone

Ayman al-Zawahiri, a été tué dans une attaque de drone en Afghanistan sans aucune présence militaire américaine au sol, a indiqué lundi un responsable américain. "Il n'y avait aucun effectif américain sur le terrain à Kaboul", a précisé le haut-responsable, ajoutant que la présence même d'Ayman al-Zawahiri dans la capitale afghane était une "violation claire" des accords conclus avec les talibans à Doha en 2020. 

Considéré comme le cerveau des attentats du 11-Septembre qui avaient fait près de 3.000 morts aux États-Unis, Ayman al Zawahiri avait pris la tête de l'organisation terroriste après la mort d'Oussama Ben Laden en 2011, tué par un commando américain au Pakistan.

Le porte-parole des taliban, Zabihullah Moujahid, a confirmé dans un communiqué qu'une frappe s'était produite, la dénonçant comme une violation des "principes internationaux".

Le département d'Etat offrait jusqu'à 25 millions de dollars de récompense pour toute information conduisant à l'arrestation ou la condamnation du chef d'Al-Qaïda. Cette annonce intervient près d'un an après le chaotique retrait d'Afghanistan des forces américaines, qui avait permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays vingt ans après.

Avec Reuters et AFP