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Royaume-Uni : de plus en plus isolé, Boris Johnson se bat pour sa survie politique

Boris Johnson s'est montré mercredi déterminé à "continuer" à son poste de Premier ministre britannique. Son autorité est plus fragilisée que jamais après une avalanche de démissions en 24 heures et par une succession de scandales ces derniers mois.

Ce live n'est plus alimenté.

  • 1 h 10 : la procureure générale pour l'Angleterre et le pays de Galles veut se présenter à la tête du Parti conservateur

La procureure générale pour l'Angleterre et le pays de Galles, Suella Braverman, a appelé mercredi soir Boris Johnson à démissionner, avant d'annoncer qu'elle souhaitait lui succéder à la tête du Parti conservateur.

"Je pense que le temps est venu pour le Premier ministre de démissionner", a déclaré Suella Braverman sur la chaîne de télévision britannique ITV. Elle a précisé ne pas vouloir démissionner de son poste. "S'il y a une élection pour la direction (du parti), je déposerai ma candidature", a-t-elle dit.

"J'aime ce pays. Il m'a apporté des opportunités incroyables. J'ai une dette de gratitude envers ce pays, et le servir en tant que Première ministre serait le plus grand des honneurs, donc oui, j'essaierai."

  • 0 h 24 : une quarantaine de départs

Mercredi soir, le nombre de départs s'élevait à une quarantaine, dont le ministre chargé du pays de Galles, Simon Hart.

  • 22 h 49 : Boris Johnson limoge l'un de ses ministres

Le Premier ministre britannique a limogé mercredi soir son ministre du Logement, Michael Gove, a annoncé un conseiller de Boris Johnson. "Il a limogé Michael Gove", a déclaré sur Sky News James Duddridge, assurant que le Premier ministre est "d'humeur enjouée et il se battra".

Cette décision intervient alors que des rapports indiquent, selon la BBC, qu'il faisait partie d'un certain nombre de ministres exhortant Boris Johnson à démissionner.

  • 21 h 56 : Boris Johnson refuse toujours de démissionner malgré les appels de ministres en ce sens

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a persisté mercredi soir dans son refus de démissionner malgré les appels en ce sens de ses propres ministres, selon les médias britanniques.

Cerné par les scandales, Boris Johnson a reçu, en fin de journée, une délégation de ses ministres, comprenant notamment certains fidèles qui ont tenté de le persuader de quitter son poste tant la situation est devenue intenable. Mais il leur a rétorqué qu'il voulait rester pour se consacrer "aux problèmes extrêmement importants" auxquels le pays est confronté.

  • 18 h 31 : le comité 1922 va organiser une élection de son exécutif avant tout changement de règle du vote de confiance

Le comité 1922 du Parti conservateur va organiser une élection de son exécutif avant de décider de modifier les règles pour avancer un vote de confiance à l'égard de Boris Johnson, ont déclaré trois législateurs conservateurs à Reuters.

Ce comité, qui fixe les règles régissant le moment où le parti peut organiser un vote de confiance à l'égard de ses dirigeants, a décidé d'organiser l'élection d'un nouvel exécutif lundi. Ce nouvel exécutif décidera ensuite s'il convient de modifier les règles pour avancer un tel vote, qui ne peut actuellement pas avoir lieu avant 2023, ont déclaré les législateurs.

  • 18 h 04 : une délégation de ministres va demander à Boris Johnson de démissionner

Une délégation de ministres britanniques comportant plusieurs poids lourds du gouvernement s'apprête à demander à Boris Johnson de démissionner, selon plusieurs médias britanniques.

Interrogé à cet égard lors d'une audition devant les chefs des commissions parlementaires, Boris Johnson a rétorqué qu'il n'allait pas "commenter en direct les événements politiques". "Nous allons continuer avec le gouvernement de ce pays", a-t-il affirmé.

  • 17 h 19 : Rishi Sunak, Sajid Javid... Qui peut remplacer Boris Johnson en cas de départ ?

Même si Boris Johnson s'accroche au pouvoir, sa position paraît de plus en plus fragilisée à Downing Street. Et plusieurs noms circulent pour le remplacer s'il venait à quitter son poste de Premier ministre, notamment les ministres démissionnaires Rishi Sunak et Sajid Javid.

  • 16 h 26 : Boris Johnson exclut des élections générales anticipées

Le Premier ministre britannique a exclu de déclencher des élections générales anticipées, sur fond d'appels à la démission et de défections au sein de son gouvernement.

"Je ne crois vraiment pas que qui que ce soit dans ce pays veuille que les responsables politiques s'engagent maintenant dans des élections", a déclaré Boris Johnson devant les chefs des commissions parlementaires. "Je crois que nous devons continuer à servir nos électeurs et nous occuper des problèmes qui importent pour eux."

  • 15 h 15 : le "mandat colossal" de Boris Johnson lui confère le devoir de "continuer"

Fragilisé par une cascade de démissions au sein de son gouvernement, Boris Johnson s'est néanmoins montré combatif lors de la séance hebdomadaire de questions au Premier ministre. Il a défendu l'action de son gouvernement devant les députés – dont certains lui ont ri au nez.

Ignorant les appels à partir, Boris Johnson a, au contraire, affirmé que le "mandat colossal" qui lui avait été confié par les électeurs en 2019 lui conférait le devoir de "continuer".

Avec AFP