C'est l'image de la semaine : Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Mario Draghi dans un train pour Kiev où les attendait le président roumain Klaus Iohannis. Ces quatre chefs d'État et de gouvernement européen ont rencontré jeudi le président Volodymyr Zelensky dans la capitale ukrainienne. Ils soutiennent l'octroi "immédiat" à l'Ukraine du statut officiel de candidat à l'adhésion à l'Union Européenne. Une visite alors que Moscou concentre ses forces dans le Donbass et notamment à Severodonetsk.
Au Royaume-Uni, le vol censé transporter au Rwanda des demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni a été annulé après une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme. Le Premier ministre Boris Johnson reste déterminé à mettre en place cette politique migratoire, qualifiée de cruelle et d'immorale par les Nations unies, l'Église anglicane et même par la royauté britannique. Par ailleurs, le gouvernement britannique a annoncé avoir signé le décret d'extradition vers les États-Unis du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, qui va faire appel.
La Tunisie est paralysée, jeudi 16 juin, par une grève générale à l'appel de la puissante centrale syndicale UGTT . La quasi-totalité des salariés des entreprises publiques tunisiennes se sont mobilisés. Ce mouvement est le signe d'une opposition grandissante au président Kaïs Saïed, qui s'est arrogé les pleins pouvoirs il y a pratiquement un an.
Taipei juge "inacceptables" des déclarations chinoises revendiquant la possession du détroit de Taïwan. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé que "la Chine a la souveraineté, les droits souverains et la juridiction sur ce détroit". Taïwan vit sous la menace d'une invasion de la Chine, qui voit cette île comme faisant partie intégrante de son territoire.