Elles étaient déjà privées d’école, de sport et même de leur liberté de mouvement, les voilà désormais revenues au temps de la burqa. Les femmes afghanes sont contraintes de se couvrir le visage, comme ces présentatrices de télévision auxquelles certains de leurs collègues masculins viennent d’emboîter le pas, par solidarité. À l’heure où l’Occident a les yeux rivés sur l’Ukraine, a-t-on oublié ces femmes en Afghanistan, réduites au silence à mesure que leur pays s’enfonce dans la crise ? Les réponses de nos reporters et de notre grand témoin, Fahimeh Robiolle, vice-présidente du club France-Afghanistan et chargée de cours à l'Essec.