À la Une de la presse, lundi : les allégations de Kiev, qui accuse la Russie de vouloir une partition de l’Ukraine, sur le modèle de la Corée du Nord et de la Corée du Sud ; les déclarations musclées de Joe Biden sur Vladimir Poutine, diversement appréciées par ses alliés et la presse américaine ; le début de la campagne officielle pour la présidentielle en France ; et une gifle aux Oscars.
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À la Une de la presse, les allégations de Kiev, qui accuse la Russie de vouloir une partition de l’Ukraine.
"Une tentative de créer la Corée du Nord et la Corée du Sud en Ukraine", qui va entraîner "une guerre totale de la part des Ukrainiens", selon le chef du renseignement militaire ukrainien, cité par The Guardian – qui montre à la Une des protestataires rassemblés dimanche à Beyrouth, au Liban, une des nombreuses manifestations qui ont eu lieu ce week-end à-travers la planète, contre la guerre en Ukraine. Le quotidien britannique fait également état de la déclaration du président français Emmanuel Macron, qui a prévenu qu’il ne fallait pas être "dans l’escalade ni des mots ni des actions" et a indiqué, pour sa part, qu’il n’irait pas aussi loin que Joe Biden, après que le président américain a qualifié, samedi, Vladimir Poutine de "boucher" et affirmé que son homologue russe ne devrait "pas rester au pouvoir". Des propos que le secrétaire d'État américain a nuancé dès dimanche , en assurant que les États-Unis n’ont "pas de stratégie de changement de régime en Russie – ou ailleurs".
Telegraph cartoon 28.3.22 #BidenInPoland #Oscars2022 #JoeBiden #StandWithUkraine #PutinMustGo pic.twitter.com/xjXZ7BrZdL
— patrick blower (@blowercartoons) March 27, 2022En France, c’est la dernière ligne droite pour les 12 candidats à la présidentielle, dont la campagne officielle débute lundi. Meetings géants, dernières propositions, ultimes manœuvres : plus que 13 jours avant le premier tour. La Croix, qui propose un comparatif des programmes des 8 principaux candidats sur l’immigration, annonce que les sondages donnent toujours Emmanuel Macron favori, mais que "l’opinion reste en partie indécise", avec un tiers des électeurs qui déclarent qu’ils pourraient encore "changer d’avis d’ici l’élection". "Abstention maximale, mobilisation générale" : Libération revient sur les meetings de ce week-end – des grands-messes pour "mobiliser les troupes et tenter d’endiguer l’abstention", attendue autour de 30 %. Un niveau que le journal attribue à une "perte de confiance dans les politiques, à l’absence d’intérêt pour le fonctionnement des institutions", mais aussi au "sentiment d’une élection jouée d’avance" : "Cela fait cinq ans que l’on nous répète que le second tour sera un remake de 2017, comment en vouloir aux déserteurs des urnes ?", interpelle le journal. Présenté un temps comme capable de bousculer Marine Le Pen à l’extrême-droite, le candidat de Reconquête!, Éric Zemmour, semble désormais en difficulté. L’Opinion évoque une multiplication d’"erreurs politiques" et de "coups mal maîtrisés", qui seraient en train de plomber sa campagne – d’où le dessin de Kak, qui le montre auprès d’un soldat russe en Ukraine. Le soldat est en train de peindre la lettre "Z" sur un char, et le candidat lui demande de choisir "un autre symbole". Éric Zemmour, qui a été très critiqué par ses adversaires, pour avoir laissé scander des "Macron assassin", lors de son meeting, dimanche, au Trocadéro.
À la une de Libération ce lundi :
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