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Mali : des dizaines de civils et de combattants du MSA tués près de Ménaka

Plusieurs dizaines de civils et de combattants du Mouvement pour le salut de l'Azawad (MSA), signataire en 2015 de l'accord pour la paix dans le nord du Mali, ont été tués cette semaine par de présumés jihadistes près de Ménaka, dans le nord-est du pays. Selon cette ex-rébellion principalement touareg, les assaillants sont des membres du groupe État Islamique au Grand Sahara. Les explications de Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes pour France 24.

Le général Laurent Michon, commandant de la force française Barkhane, a déclaré qu'il n'y aura "absolument pas de redéploiement" au Niger de cette force qui est en train de se retirer du Mali.

Une délégation conduite par le ministre malien des Affaires étrangères est arrivée, vendredi 11 mars, à Nouakchott, sur fond de tensions entre les deux pays à la suite de la disparition de plusieurs Mauritaniens dans la zone frontalière. La Mauritanie a haussé le ton contre son voisin en accusant son armée "d'actes criminels récurrents" sur son sol contre des Mauritaniens, après la disparition de plusieurs ressortissants mauritaniens du côté de la frontière sud entre la Mauritanie et le Mali.

À Kinshasa, une vingtaine de personnes sont mortes électrocutées en février après la chute d'un câble à haute tension sur un marché. Ce drame a mis en lumière un problème récurrent dans la capitale de la RD Congo, celui des constructions anarchiques. Plusieurs dizaines de milliers de personnes habitent dans des zones dangereuses, à proximité d'une ligne électrique, d'une rivière ou d'un chemin de fer. Les autorités dénoncent l'incivisme des Kinois mais l'État est également pointé du doigt. Le reportage de Clément Bonnerot et Juliette Dubois

En Ouganda, la première ferme de cannabis, ouverte en 2018, a livré sa production au marché européen. La culture de cette plante et sa consommation sont pourtant illégales dans le pays. Seule une compagnie a pour le moment obtenu la permission de la faire pousser mais uniquement pour l'exporter et la transformer en médicaments. L'augmentation de la demande mondiale en Europe et en Amérique du Nord est une aubaine pour l'économie ougandaise qui veut s'imposer sur ce marché mondial en pleine croissance. Le reportage de Simon Wohlfahrt.

Cheffe d'édition : Célia Caracena