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Les FARC ont rappelé qu'un processus d'échange "humanitaire" entre les otages qu'elles détiennent et ses guérilleros emprisonnés est toujours à l'étude. Une déclaration qui s'inscrit dans le processus d'ouverture engagé depuis quelques mois.

AFP - La guérilla colombienne Farc (marxiste) a rappelé dans un message daté de samedi, qu'elle continuait de chercher des formules en vue de parvenir à un échange dit "humanitaire" des otages encore entre ses mains contre ses guérilleros emprisonnés, premier pas vers un "processus de dialogue" pour la paix.

"Nous continuons et continuerons (...) à rechercher des formules (...) qui nous permettront de parvenir à l'accord humanitaire", le tout en vue d'"aboutir à un processus de dialogue qui débouchera sur la paix", peut-on lire dans le texte des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) diffusé dimanche sur le site internet de l'agence Anncol, proche de la guérilla.

Le message daté du 20 décembre est signé par le secrétariat des Farc et annonce la réouverture de la page internet du groupe rebelle, fermée depuis plusieurs mois.

Fin octobre, la direction des Farc avait accepté d'entamer un échange épistolaire avec un groupe d'intellectuels, de journalistes, de politiques et de dirigeants des secteurs sociaux, afin de chercher ensemble les voies vers  l'échange humanitaire des 28 otages dits "politiques" encore entre les mains des guérilleros (trois hommes politiques et 25 militaires et policiers) contre 500 rebelles emprisonnés.

Le 6 décembre, le président colombien Alvaro Uribe avait assuré détenir des informations indiquant que les Farc "faisaient des plans" pour libérer d'autres otages avec l'aide d'une parlementaire, mais qu'il ne permettrait que la guérilla tende "un nouveau piège" aux autorités.

Début 2008, les Farc avaient libéré six de ces otages "politiques". Puis début juillet, l'armée colombienne était parvenue à libérer la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt en même temps que 14 autres otages, dont trois citoyens américains.