logo

Au menu de cette revue de presse du jeudi 25 mars : le mea culpa de la chancelière allemande qui renonce à un nouveau durcissement des restrictions sanitaires pour le week-end de Pâques, l’interview au vitriol d’une scientifique américaine concernant la stratégie sanitaire française, et l’Union Jack, prié outre-Manche de se déployer davantage.

Cette erreur est uniquement mon erreur" : les excuses d'Angela Merkel sont en Une du Taggespiegel.  Alors que l’Allemagne fait face à une poussée de la pandémie, l’idée d’un confinement pendant 5 jours à Pâques avait été proposée "avec les meilleures intentions", s’est défendue la chancelière.Le quotidien Bild estime qu’on lui doit le "respect" pour avoir renoncé à cette mesure, mais il faut maintenant qu’elle "regagne la confiance des Allemands". Comme quoi, "la France n’a pas le monopole du couac", écrit dans son édito La Croix

Le journal Le Monde publie une longue interview de Devi Sridhar. Cette professeure de santé publique à l’université d’Edimbourg conseille les autorités écossaises et, à ses yeux, les stratégies du Brésil, de la Suède et de la France face à la pandémie, "si différentes soient-elles, ne sont pas raisonnables" précisant qu'"en France, vous perdez sur tous les tableaux, vous avez les morts et la crise". Le Parisien se demande quant à lui "comment tenir jusqu’aux vaccins ?"

Outre-Manche, une polémique sur l’Union Jack fait la Une du Guardian. Le ministère de la Culture demande que le drapeau britannique flotte tous les jours de l’année sur les bâtiments gouvernementaux. "Le drapeau est un sujet de préoccupation apparemment important ces dernières semaines pour certains députés et ministres conservateurs", tacle le quotidien de sensibilité travailliste. Et comme pour décrédibiliser cette mesure que certains qualifieront de démagogique, le Guardian illustre sa Une avec la photo de Boris Johnson, à l'époque où il était maire de Londres, en fâcheuse posture sur une tyrolienne, avec un petit Union Jack dans chaque main.