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L'homme d'affaires américain Frank McCourt, propriétaire de l'Olympique de Marseille, a dénoncé dimanche les agissements de "groupuscules de voyous" après les incidents de samedi à la Commanderie, le centre d'entraînement du club.
Le propriétaire de l'Olympique de Marseille, l'Américain Frank McCourt, a dénoncé dimanche les agissements de "groupuscules de voyous" après les incidents de samedi au centre d'entraînement du club tout en réaffirmant "engagement pour l'OM et les Marseillais". Il a dressé un parallèle entre cette manifestation et l'assaut qui s'est produit fin janvier au Capitole, à Washington, lors de la fin du mandat du président américain Donald Trump.
"Ce qui s'est passé il y a quelques semaines à Washington DC et ce qui s'est passé hier à Marseille suivent une logique comparable : quelques sources alimentent un brasier fait d'opinions, d'invectives et de menaces qui sont amplifiées par les réseaux sociaux, créant les conditions qui mènent à la violence et au chaos", a estimé Frank McCourt dans un communiqué publié par l'OM.
Communiqué officiel
Déclaration de Frank H. McCourt sur les très graves incidents survenus au centre d'entraînement de l'Olympique de Marseille à La Commanderie.
"Les supporters de l'OM aiment leur club et il est donc impossible à mes yeux de reconnaître ce statut à ces groupuscules de voyous", a écrit le propriétaire de l'OM.
"Nous travaillerons en étroite concertation avec toutes les autorités afin de garantir que les personnes reconnues responsables de ces actes de violence scandaleux soient traduites en justice", a-t-il ajouté.
Dix-huit personnes en garde à vue
Samedi après-midi, quelque 300 supporters de l'OM se sont massés devant les grilles du centre d'entraînement de la Commanderie avec une banderole "Cassez-vous" et des drapeaux "Dirigeants, démission" pour montrer leur mécontentement face aux derniers résultats de leur équipe. Ils ont lancé des dizaines de pétards, feux d'artifice et fumigènes avant qu'une partie d'entre eux ne parviennent à entrer dans l'enceinte du bâtiment. Dimanche matin,18 personnes étaient toujours en garde à vue.
"Des vols ont été perpétrés et des véhicules ont été endommagés. Cinq arbres ont été brûlés avec la seule volonté de détruire. Les dégradations à l'intérieur des bâtiments s'élèvent à plusieurs centaines de milliers d'euros", a décrit l'OM samedi soir dans un communiqué.
"Avec le président Jacques-Henri Eyraud, nous menons une politique d'assainissement et de redressement du club. Ce déferlement de violence me conduit plus que jamais à réaffirmer ma volonté et mon engagement pour l'OM et les Marseillais", a-t-il ajouté. "Nous sommes des bâtisseurs. Avec toute l'équipe et son président, l'OM poursuivra sa route", conclut Frank McCourt dans son propre communiqué.
La gravité des faits a poussé l'OM à demander le report du match prévu à 21h contre Rennes. La demande a été acceptée par la LFP, qui a simplement annoncé que la partie se jouerait "à une date ultérieure".
"Ce n'était pas envisageable de maintenir un match dans ces conditions, ni d'ailleurs de le reporter à dimanche", a expliqué sur Canal+ Arnaud Rouger, directeur général de la LFP. Celui-ci a également assuré que l'OM ne risquait pas de sanctions sportives.
Avec AFP