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Donald Trump sur les incendies en Californie : "Ça va se refroidir"

A la Une de la presse, ce mardi 15 septembre, la signature, aujourd’hui à Washington, d’un accord normalisant les relations entre Israël et deux pays du Golfe, les Émirats arabes unis et Bahreïn. Une nouvelle déclaration climato-sceptique signée Donald Trump. Une mesure radicale en Indonésie pour faire respecter le port du masque contre le Covid-19. Et une découverte sur la planète Vénus.

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A la Une de la presse, ce matin, la signature, aujourd’hui, à Washington, de l’accord de normalisation entre Israël, les Emirats arabes unis et Bahreïn.

D’après le quotidien conservateur The Jerusalem Post, qui évoque un événement «historique», cet accord est présenté par Benyamin Netanyahou comme un «traité de paix» entre Israël et les deux pays du Golfe, le Premier ministre israélien attribuant désormais une plus haute importance à ce qui était présenté, au départ, comme une simple «reconnaissance formelle» des liens entre l’Etat hébreu, les Emirats arabes unis et Bahreïn. «Les Emirats et Israël prêts à signer l’accord historique d’Abraham à Washington» : The National se garde bien, lui, d’évoquer un éventuel «accord de paix». Le quotidien émirati, qui rappelle que les deux pays n’ont jamais été en guerre, préfère plutôt souligner plutôt le fait qu’Israël «s’est engagé, (en contrepartie de cet accord), à suspendre ses projets d’annexion des territoires occupés palestiniens». Les Palestiniens, qu’on retrouve à la Une d’Al Quds Al Araby portant le cercueil de la Ligue arabe, lors d’une cérémonie symbolique, destinée à protester contre le silence de l’organisation face à la normalisation des relations des pays du Golfe avec Israël. D’après le quotidien panarabe de Londres, proche du Qatar, les autorités palestiniennes considèrent les cérémonies d’aujourd’hui à Washington comme «une journée noire de l’histoire de la nation arabe».

La réaction du quotidien israélien Haaretz est pour le moins mitigée. Si le quotidien de gauche reconnaît que la signature de cet accord est «un événement extrêmement important dans l’histoire du conflit arabo-israélien», que Benyamin Netanyahou «a le droit de revendiquer le mérite de cette avancée» et qu’Israël «peut remercier le président Donald Trump pour ses efforts et les pressions qu’il a exercées», il met cependant en garde contre la tentation de «célébrer la défaite des Palestiniens» : «Les Etats arabes, y compris ceux qui ont signé des accords avec Israël, n’ont pas abandonné le projet d’une solution à deux Etats, et n’ont d’ailleurs pas manqué de le souligner à chaque occasion», prévient le journal.

Donald Trump, on vient de l’évoquer, a balayé hier les inquiétudes de responsables californiens sur le réchauffement climatique, lors de sa visite dans l’Etat ravagé par les incendies. «Ça finira par se refroidir», «Je ne pense pas que la science sache réellement», a assené le président américain, coutumier des déclarations climato-sceptiques. Des propos qui provoquent les sarcasmes de Tom Toles, pour The Washington Post, qui le montre assurant que «tout va bien», dans une pièce en proie à un incendie. «Il est grand temps de savoir si la nation est d’accord», commente le dessinateur, dans une allusion à la présidentielle de novembre prochain. «Le président veut savoir si on a déjà essayé l’essence?», demande un pompier à ses collègues cernés par les flammes dans le dessin de Pia Guerra pour The Nib, qui accuse, elle, le président américain de jeter de l’huile sur le feu. Le dessinateur Kevin Siers, quant à lui, ironise dans The Charlotte Observer sur les récentes déclarations de Donald Trump sur sa supposée stratégie face à l’épidémie de Covid-19 - qu’il dit avoir voulu «minimiser» pour ne pas provoquer de «panique». Des propos répétés par le parti républicain, au sujet, à présent, des incendies: «On savait que le changement climatique existait, mais on ne voulait pas créer de panique».

A propos de l’épidémie de Covid-19 - l’Indonésie expérimente une méthode pour le moins radicale pour sensibiliser la population au port du masque. The Evening Standard rapporte que huit personnes, prises en flagrant délit de non-port du masque, alors qu’elles quittaient de leur domicile, ont été obligées... de creuser les tombes de personnes décédées du coronavirus. Un moyen de «dissuader» celles et ceux qui ne respectent pas l’obligation de porter le masque dans les lieux publics, selon les autorités indonésiennes. Le quotidien londonien précise que 7 des 67 hôpitaux référents dans le traitement du Covid de la capitale indonésienne, Jakarta, sont désormais saturés, et que 46 autres sont actuellement occupés à plus de 60%.

On ne se quitte pas là-dessus. Y a-t-il quelqu’un là-haut? D’après The Independent, des astronomes britanniques et américains ont annoncé, hier, avoir détecté la “présence apparente” de phosphine, un gaz existant sur Terre, dans les couches nuageuses de la planète Vénus. Selon les chercheurs, ce gaz pourrait être un signe de vie - mais peut-être pas, d’après Le Figaro, qui rappelle notamment que Vénus, avec des températures de plus de 450°C et une atmosphère extrêmement dense et corrosive, a très peu de chance d’abriter la moindre vie extra-terrestre…

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