
Les évacuations de dizaines de milliers de personnes se sont poursuivies, vendredi, dans le centre et le nord de la Californie, aux États-Unis, en raison de violents incendies. Quatre foyers autour de la baie de San Francisco attisés par de vents violents ont déclenché 560 feux, selon le gouverneur de Californie.
Des dizaines de milliers de personnes étaient forcées d'évacuer en Californie, en proie à certains des pires incendies de son histoire, et dont des zones entières étaient recouvertes, vendredi 21 août, d'épais nuages de fumée.
Deux des plus grands brasiers sévissent au nord et au sud de San Francisco : le SCU Lightning Complex et le LNU Lightning Complex, englobant de multiples foyers qui se sont déclarés depuis lundi.
Le LNU, qui touche les comtés vinicoles vendredi Sonama et Napa, avait fait partir à lui seul près de 90 000 hectares en fumée vendredi matin.

Le nombre de feux est passé de 376 jeudi à 560 vendredi après qu'une pluie d'éclairs est tombée sur la région, en proie à des records de chaleur, a indiqué le cabinet du gouverneur de Californie, Gavin Newsom. L'état d'urgence a été déclaré pour faciliter l'accès à des fonds.
Alerte à la pollution de l'air à San Francisco
Les incendies ont fait au moins deux victimes, selon les pompiers : un pilote d'hélicoptère dont l'appareil s'est écrasé alors qu'il larguait de l'eau, et un employé de la compagnie électrique PG&E retrouvé sans vie.
Les fumées d'incendies ont entraîné des alertes à la pollution de l'air dans les zones touchées, notamment à San Francisco.
"Tant que ces nombreux incendies brûleront pendant des jours et même des semaines, la qualité de l'air sera extrêmement mauvaise pendant une longue période", a expliqué sur Twitter Daniel Swain, spécialiste du climat à l'Université de Californie Los Angeles (UCLA).
Les incendies, qui intervenaient habituellement entre août et novembre, sont devenus plus fréquents et plus importants en Californie au cours des dernières années, en raison notamment du changement climatique.
Avec AFP et Reuters