Les géants de la tech - Google, Facebook et Twitter notamment -, prennent leurs distances avec les autorités de Hong Kong et refusent désormais de communiquer les informations de leurs utilisateurs, le temps d'analyser les détails de la récente loi de sécurité. L'application TikTok va même plus loin et se retire du territoire.
La polémique sur la nouvelle loi de sécurité à Hong Kong atteint les réseaux sociaux. Google, Facebook, Twitter et Telegram annoncent refuser de collaborer avec les autorités, le temps de comprendre les détails de ce texte et de le faire examiner par des experts en droits de l'homme.
"Nous pensons que la liberté d'expression est un droit humain fondamental et soutenons le droit des personnes à s'exprimer sans craindre pour leur sécurité ou d'autres répercussions", a déclaré Facebook.
Le texte prévoit une amende de 100 000 dollars de Hong Kong (11 500 euros) pour un fournisseur qui ne se conformerait pas à la loi. Les employés sont, quant à eux, passibles d'une peine de prison.
L'application TikTok, qui n'opère pas en Chine, mais qui a été créée par un Chinois et qui appartient au groupe chinois Bytedance va même plus loin et se retire du territoire. Une réponse probable au Secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo qui a menacé lundi sur Foxnews de bannir l'application.