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Journée mondiale des réfugiés : le "Dissident club", un bar pour les exilés à Paris

À Paris, un réfugié pakistanais a ouvert un bar pour que les exilés vivant dans la capitale française puissent échanger. France 24 s'est rendu au "Dissident club", à la rencontre de son fondateur Tahar Siddiqui.

Taha Siddiqui, ex-journaliste pakistanais et lauréat du prestigieux prix Albert-Londres, a décidé en février 2020 d'ouvrir le "Dissident club" à Paris, afin de créer un lieu pour qu'artistes, étudiants et journalistes réfugiés en France se plaisent à échanger leurs idées autour d'un verre.

Lui-même réfugié en France, après avoir été victime d'une tentative d'attentat en 2018 dans son pays, il souhaite faire sortir les réfugiés de leur isolement en créant ici une communauté intellectuelle. 

Ouvert en février, le "Dissident club" a été contraint de fermer ses portes pendant trois mois en raison de la pandémie de Covid-19. Taha Siddiqui a dû lancer une cagnotte en ligne auprès de son entourage, ce qui a permis au commerce de rouvrir depuis peu et d'accueillir ses clients.