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Le petit poucet hongrois de Debrecen accueille Lyon

Pour cette deuxième journée de Ligue des Champions, l’Olympique lyonnais se déplace pour la première fois en Hongrie, où il affrontera, ce soir, Debrecen. Un club qui possède toutes les caractéristiques du parfait outsider.

Lyon passe à l’Est. Pour cette deuxième journée de la Ligue des Champions, les hommes de Claude Puel se déplacent en Hongrie. Non à Debrecen, la ville qu'ils doivent affronter ce soir, mais dans la capitale magyare, Budapest, qui possède l’unique stade du pays répondant aux normes européennes.


Même s’il s'agit de sa première Ligue des Champions, il ne faut pas se méprendre des qualités du Debreceni VSC. Quatre fois champions de Hongrie, le club a remporté ses trois matchs de qualification à domicile. Et a résisté face à Liverpool (1-0), à Anfield.

En Coupe de l'UEFA, désormais baptisée Ligue Europa, Debrecen n'a enregistré qu'une seule défaite en six rencontres, qualifications exclues. Si les Lyonnais n’ont jamais encore rencontré de clubs hongrois sur leur route, les joueurs de Debrecen ont, eux, déjà goûté au jeu hexagonal.

En 2001-2002, lors du premier tour de la Coupe de l'UEFA, les Hongrois avaient été éliminés par les Girondins de Bordeaux, mais uniquement après s'être fièrement battus au match retour dans leur stade Oláh Gábor. Vaincus 5-1 à l'aller, ils rebondissaient à domicile en menant 3-0.

Un résultat qui démontre une règle déjà vérifiée : les pays d’Europe de l’Est sont difficiles à jouer chez eux. Une vérité à laquelle les Lyonnais n’échapperont certainement pas.

Des Gones rajeunies

Handicapé par un effectif miné par les défections (Bastos, Delgado, Lisandro Lopez, Bodmer), l'entraîneur Claude Puel devra aligner des joueurs encore peu connus du public : Kolodziejczak, Grenier, Seguin, Gonalons, Belfodil et, seul nouveau identifiable, Yannis Tafer, qui a marqué face à Toulouse lors de la 7e journée de Ligue 1.

Côté magyare, 42 500 spectateurs sont attendus au stade Ferenc-Puskas pour soutenir une équipe acquise à la cause nationale. Andras Herczeg pourra compter sur l’attaquant français Adamo Coulibaly, décisif contre Tallin (Estonie) lors des qualifications.


Natif de la région parisienne, Adamo Coulibaly n'a jamais goûté au haut niveau en France. Ancien ouvrier chez Peugeot, l'attaquant de Debrecen a quitté l'AS Poissy en 2007 pour le club belge du K. Sint-Truidense VV, avant de rejoindre le Royal Antwerp FC pour arriver en Hongrie cet été. Un conte de fée moderne qu’il voudra forcément faire perdurer ce soir.