
Le pôle de santé publique de Paris s'est vu confier plus de 300 plaintes déposées contre le préfet des Côtes-d'Armor concernant les algues vertes, dont la décomposition sur les plages dégagerait un gaz toxique.
AFP - Le parquet de Paris va regrouper l'ensemble des plaintes relatives à la toxicité des algues vertes en décomposition en Bretagne au sein du pôle de santé publique, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant une information de RTL.
"L'ensemble des plaintes est centralisé au pôle santé publique du parquet de Paris qui procède à une analyse juridique, scientifique et technique et décidera des suites à donner", a précisé cette source.
Environ 300 plaintes ont été déposées au tribunal de Guingamp contre le préfet des Côtes d'Armor notamment pour mise en danger délibérée de la vie d'autrui.
Parallèlement, le propriétaire du cheval mort fin juillet sur une plage des Côtes-d'Armor a déposé plainte contre X, notamment pour violence involontaire par manquement à une obligation de sécurité, auprès du pôle santé publique du parquet de Paris.
Cette affaire avait entraîné la visite du Premier ministre François Fillon à Saint-Michel-en-grève en août et la reconnaissance par les pouvoirs publics de la toxicité des algues vertes en décomposition.
Par ailleurs, le parquet de Saint-Brieuc avait ouvert une enquête préliminaire début septembre après le décès suspect fin juillet d'un salarié qui transportait des algues vertes dans les Côtes-d'Armor.