Dans cette revue de presse du mardi 25 février : la peur du coronavirus gagne les pays frontaliers de l'Italie, le carnaval d'Alost en Belgique choque la presse flamande et francophone, et les origines du mardi gras revues et corrigées par la presse.
"Le coronavirus fait peur", titre en Une le quotidien régional Midi Libre qui couvre les régions du sud de la France, proches de l’Italie. Le journal regrette que la libre circulation "prime sur la propagation de l’infection dans l’Hexagone".
L'Humanité s'inquiète, lui, de savoir si l'hôpital public est prêt à faire face à une épidémie en France. Le quotidien estime que les mesures de protections - indispensables - resteront peu efficaces sans coordination internationale. "Le virus n’a que faire des égoïsmes et des identités nationales, des chapelles et des églises", écrit l'éditorialiste de l'Humanité, Maurice Ulrich.
Contrairement à la France, l'inquiétude est plutôt modérée en Autriche. "À quel point, le virus est-il dangereux", se demande le quotidien Die Presse, avant d’y répondre de façon très pragmatique et plutôt sereine. "Ce n’est qu’une question de temps", estime-t-il. Même décontraction du côté suisse de la frontière. Tests, campagnes d’informations et distributions de flyers sont prévus, nous apprend Le Temps. Télétravail pour les voyageurs en provenance d’Italie aussi. Le pays est confiant, mais conscient que le virus est à ses portes.
En Belgique, des chars caricaturant des juifs et des hommes déguisés en insectes ont pris part au carnaval d'Alost ce dimanche, malgré les nombreuses polémiques que cet évènement a déjà connu. Le journal Le Soir relève "un sens de l'humour douteux". Le sociologue Walter Weyns dans De Standaard alerte, quant à lui, sur la cristallisation de "dilemmes appelés à être récurrents."
Enfin, pour célébrer mardi gras, c'est The Scotesman qu'il faut lire avant de déguster de délicieuses crêpes. Le quotidien écossais revient sur les origines de cette fête chrétienne, qui célèbre le dernier jour avant la période du carême. Les crêpes, elles, devraient leur existence à une ancienne coutume : celle d'utiliser les derniers ingrédients restants dans la maison avant la période de jeûne, ce qui se résumait souvent à des œufs et du lait.