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Greta Thunberg et Donald Trump à Davos : "Duel de caricatures?"

Dans la presse, ce mercredi 22 janvier, la poursuite du procès en destitution de Donald Trump devant le Sénat américain. Sa passe d’armes avec Greta Thunberg par discours interposés à Davos. La visite d’Emmanuel Macron en Israël. Et une histoire qui finit bien. 

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Dans la presse, ce matin, la poursuite, aux Etats-Unis, du procès en destitution de Donald Trump au Sénat, où les démocrates et les républicains continuent de se déchirer.

Les démocrates, minoritaires, accusent les républicains de tout faire pour empêcher la tenue d’un procès équitable, et les républicains accusent les démocrates de chercher à faire tomber à tout prix Donald Trump, derrière lequel ils font bloc. Bref, chacun reste campé sur sa position, en jurant ses grands dieux vouloir un procès équitable – ce qui provoque les sarcasmes de Bob Gorrel, qui montre l’éléphant républicain et l’âne démocrate feignant l’impassibilité, mais crispés, en réalité, sur l’impeachment de Donald Trump. Les républicains, que le dessinateur Mike Allen accuse lui aussi d’avoir décidé à l’avance du sort de ce procès. «Nous les républicains, pensons que Donald Trump est innocent de toutes les charges qui pèsent contre lui, et qu’il est un être humain merveilleux», dit l’un d’entre eux. «Attendez d’abord que le procès commence», répond un juge. Deux dessins trouvés sur Twitter.

Donald Trump, qui a affronté hier la militante écologiste Greta Thunberg par discours interposé, à l’occasion du forum économique mondial de Davos. Sans mentionner explicitement la jeune Suédoise, le président a fustigé «les éternels prophètes de malheur et leurs prédictions d'apocalypse» - une déclaration à la Une du Financial Times, qui rapporte que Donald Trump a aussi accusé les écologistes de vouloir «toujours dominer, transformer et contrôler tous les aspects (des) vies (des citoyens)». Ce à quoi Greta Thunberg a répliqué quelques heures plus tard, en reprenant les propos qu’elle avait déjà tenus à Davos l’année dernière, d’après The Independent: «Notre maison brûle toujours. Votre inaction alimente les flammes heure par heure. Nous vous disons à nouveau qu’il faut paniquer, et agir pour l’amour de vos enfants».

Le quotidien britannique The I note que le président américain a vanté les performances économiques des Etats-Unis, et vanté l’abondante production d’hydrocarbures américaine, sans jamais évoquer les énergies renouvelables, zt accuse Donald Trump d’être «le premier climatosceptique de la planète», tandis que Patrick Blower, pour The Guardian, ironise sur les sympathisants de Greta Thunberg, qui se précipitent pour écouter son discours à Davos, où il se sont rendus, pour beaucoup, en jet privé – pas ce qu’il y a de mieux pour le bilan carbone. En France, le journal L’Opinion, regrette le «duel de caricatures» de Davos : «Entre le climatosceptique Donald Trump, pourfendeur des «prophètes de malheur», et l’augure Greta Thunberg, annonciatrice de l’apocalypse, les leaders du monde réunis à Davos sont sommés de choisir. Et nous avec!», critique le journal. «Tant pis si la confrontation, par tweets et punchlines interposés, tourne à la caricature. Tant pis si ce manichéisme réduit le débat sur le réchauffement climatique à un clash idéologique. Tant pis si cette polarisation conforte les extrêmes dans un déni toxique de réalité».

La presse française revient également sur la visite en Israël d’Emmanuel Macron, pour le 75ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau. D’après Le Figaro, le président va, entre autres, aborder la question de la paix entre Israéliens et Palestiniens, «sans pour autant espérer une quelconque traduction concrète» aux échanges qu’il aura sur le sujet - un dossier abordé avec circonspection par  Emmanuel Macron, que le journal dit «encore échaudé par la décision, unilatérale, de Donald Trump de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem», l’Elysée cherchant désormais à «tenir sa diplomatie à distance raisonnable de celle qui est conduite outre-Atlantique». A l’occasion de cette visite, le chef de l’Etat aurait aussi prévu «plusieurs séquences symboliques pour rassurer la communauté juive, alors que la France connaît une recrudescence des actes antisémites», selon Le Monde, qui rapporte qu’en 2018, date de la dernière statistique disponible, 541 actes antisémites ont été recensés en France, soit un bond de 73 % par rapport à l’année précédente…

On ne se quitte pas là-dessus. Parce qu’il y a parfois des histoires qui commencent mais se finissent bien, Metro raconte celle de Jubilee, une femelle husky de quatre ans, qui avait été abandonnée par son éleveur il y a deux ans parce qu’elle avait un regard «bizarre». La pauvre chienne, qui vivait dans un refuge de la région de New York, aux Etats-Unis, peinait à trouver un foyer. Elle a finalement trouvé un maître grâce à une publication devenue virale sur les réseaux sociaux… 

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