La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé, mercredi, avoir saisi la justice pour les "omissions" en "nombre" de l'ex-haut commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, dans sa déclaration d'intérêts.
Deux jours après la démission de Jean-Paul Delevoye du gouvernement, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé, mercredi 18 décembre, avoir saisi la justice pour les "omissions" en "nombre" de l'ex-haut commissaire aux Retraites dans sa déclaration d'intérêts.
"Il est nécessaire de signaler ces manquements au procureur de la République, qui décide de l'opportunité des poursuites", indique dans un communiqué la HATVP au sujet de Jean-Paul Delevoye.
Nommé par Emmanuel Macron en septembre 2017 pour préparer la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye a reconnu avoir omis de déclarer sa fonction d'administrateur bénévole dans un institut de formation de l'assurance, l'Ifpass, et a rectifié ce week-end sa déclaration d'intérêts en listant 13 mandats, dont 11 bénévoles, soit dix de plus que dans la version initiale.
Le "Monsieur retraites" a aussi cumulé sa fonction gouvernementale avec celle, rémunérée, de président de Parallaxe, un institut de réflexion sur l'éducation, cumul déclaré mais pas autorisé, ce qu'il dit avoir appris ensuite.
Emmanuel Macron a nommé le député LREM du Nord, Laurent Pietraszewski, au poste de secrétaire d'État en charge des Retraites pour gérer la réforme contestée en remplacement du haut-commissaire démissionnaire, indique le Journal officiel de mercredi.
Avec AFP