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Lourd bilan humain en Nouvelle-Zélande après l'éruption d'un volcan

D'après le dernier bilan de l'éruption du volcan de White Island en Nouvelle-Zélande, revu à la hausse dimanche, au moins 18 personnes sont mortes et une vingtaine d'autres ont été blessées. La recherche des corps est rendue difficile par les risques d'une nouvelle éruption, six jours après le drame.

Le bilan s'est encore alourdi, dimanche 15 décembre. Le décès d'une victime australienne après l’éruption du volcan de White Island en Nouvelle-Zélande porte le nombre de morts de cette catastrophe naturelle à 18.

Au total, 47 personnes se trouvaient sur l'île au moment de l'éruption, dans l’après-midi du 9 décembre, du volcan de White Island (ou Whakaari en maori). La plupart d’entre elles étaient des touristes venus d'Australie, des États-Unis, de Grande-Bretagne, de Chine, d'Allemagne, de Malaisie et de Nouvelle-Zélande.

Whakaari/White Island is erupting. More information soon. pic.twitter.com/B5m4BSa4bt

— GeoNet (@geonet) December 9, 2019


Vingt-six personnes sont toujours hospitalisées en Nouvelle-Zélande et en Australie, dont un grand nombre dans un état qualifié de "critique" par les médecins.

Deux dépouilles restent à trouver

Les restes de six personnes décédées avaient été récupérés vendredi par des soldats d'élite néo-zélandais lors d'une opération risquée. En revanche, les recherches menées dimanche n'ont pas permis de repérer de signe des corps des deux dernières personnes portées disparues, comptabilisées dans le bilan des 18 morts.

"L'équipe de recherche est déçue. Nous comprenons totalement à quel point cela peut également être décevant pour les proches qui voudraient récupérer les corps", a déclaré le commissaire de police adjoint Mike Clement. Il a ajouté que les deux corps étaient probablement dans l'eau.

Mike Clement a affirmé que la police n'abandonnait pas l'espoir de retrouver les dépouilles des deux disparus. "Viendra un moment où nous aurons fait tout ce que nous pouvions, mais nous n'y sommes pas encore", a-t-il dit. "Nous ne renonçons pas facilement."

Des émissions de gaz à plus de 200 °C

Les scientifiques estiment que l'activité du volcan n'est plus aussi importante que lundi dernier, mais que le risque d'éruption demeure.

Une lueur était toujours visible dans la nuit au niveau de la cheminée volcanique, "ce qui confirme la présence d'un important flux thermique", a précisé Geoff Kilgour, volcanologue au sein de GNS Science, qui surveille l'activité volcanique et sismique dans l'archipel.

"Cela a été confirmé par des observations aériennes ce matin qui ont permis de repérer un cratère actif émettant des gaz volcaniques en grande quantité et à une température très élevée" supérieure à 200 °C.

Le niveau d'alerte du volcan avait été relevé récemment, ce qui pose la question de savoir pourquoi les visites touristiques demeuraient autorisées sur White Island.

Avec AFP