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La secrétaire à la Justice de Hong Kong, en visite à Londres, a été prise à partie jeudi par un groupe de manifestants venus protester contre le pouvoir hongkongais. La cheffe de l'exécutif Carrie Lam a fermement condamné cette "attaque" vendredi.

Les autorités de Hong Kong ont condamné vendredi 15 novembre une attaque perpétrée par "une foule violente" contre la secrétaire à la Justice.

En visite à Londres, la secrétaire à la Justice, Teresa Cheng, a été prise à partie par un groupe de manifestants venus protester contre l'exécutif hongkongais. Elle souffre de "lésions corporelles graves", dit un communiqué du gouvernement hongkongais. Une vidéo de l'incident montre la responsbale hongkongaise chutant au sol.

An angry crowd heckles Hong Kong's Secretary for Justice Teresa Cheng (#鄭若驊) in London before her speech for @CIArb was cancelled.

She reportedly sustained a minor injury to her arm. More @business: https://t.co/nPkn5vWz3h #HongKongProtests #香港 pic.twitter.com/PTLjJHQwDl

  Bloomberg TicToc (@tictoc) November 15, 2019

Carrie Lam, la cheffe de l'exécutif local, a fermement condamné ce qu'elle a décrit comme une "attaque" visant Teresa Cheng. L'ambassade de Chine à Londres a exhorté la police britannique à mener une enquête sur l'incident et à renforcer la sécurité de son personnel diplomatique et de ses organisations au Royaume-Uni.

L'incident intervient alors que la tension est montée d'un cran après la mort d'un étudiant la semaine dernière au cours d'une manifestation.

Pékin réclame que l'ordre soit rétabli

Les manifestants pro-démocratie ont paralysé Hong Kong en différents points vendredi pour une cinquième journée consécutive, les étudiants ayant notamment érigé des barricades pour bloquer des routes.

Né du rejet d'un projet de loi d'extradition vers la Chine continentale, désormais abandonné par l'exécutif hongkongais, le mouvement revendique désormais plus de démocratie et d'autonomie pour l'ancienne colonie britannique, rétrocédée à la Chine en 1997.

Le gouvernement chinois se défend pour sa part de se mêler des affaires intérieures de Hong Kong et accuse les pays occidentaux, États-Unis et Royaume-Uni au premier chef, d'attiser les troubles.

Jeudi, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la tâche la plus importante des autorités hongkongaises était de rétablir l'ordre.

Avec Reuters