Une fusillade a fait au moins deux morts et plusieurs blessés, jeudi, après l'irruption d'un tireur dans un lycée en banlieue nord de Los Angeles, ont rapporté la police et les médias locaux. Le suspect a été interpellé.
Un lycée en banlieue nord de Los Angeles, aux États-Unis, a été le théâtre d’une fusillade, jeudi 14 novembre. Le tireur présumé, qui a été interpellé, a fait au moins deux morts et plusieurs blessés.
Le suspect, un lycéen, avait pris la fuite après la fusillade au lycée Saugus, où quelque 2 400 élèves sont scolarisés. Il a été retrouvé par la police environ une heure plus tard, parmi les blessés qui avaient été évacués.
"Nous avons placé le suspect en état d'arrestation. Il est actuellement soigné dans un hôpital local. Il s'agit d'un élève, un garçon âgé de seize ans" et de type asiatique, a déclaré Alex Villanueva, shérif du comté de Los Angeles, sur la télévision CBS.
Vidéosurveillance
Ce sont des témoins ainsi que des images de vidéosurveillance qui ont permis d'identifier le suspect, qui faisait en réalité "partie des premières personnes qui avaient été évacuées vers des hôpitaux locaux", a-t-il expliqué.
Il n'a pas donné de précision sur son état ou la nature de ses blessures, mais a indiqué que l'adolescent aurait pu chercher à se donner la mort après son geste.
"Aucun agent (du shérif) n'est responsable (...) Il semble que ce soit l'élève lui-même", a dit Villanueva.
Évacuation en file indienne
Le drame est survenu aux environs de 7h40 alors que de nombreux élèves étaient déjà en cours et que d'autres continuaient à arriver.
Un important dispositif policier a ensuite été déployé autour du lycée, selon des images diffusées par les télévisions locales. Les élèves du lycée Saugus ont été évacués en file indienne, parfois les mains en l'air.
Plusieurs établissements aux alentours ont été placés par mesure de sécurité en état de confinement.
Les États-Unis ont été le théâtre ces dernières années de plusieurs tueries en milieu scolaire qui ont choqué l'opinion publique sans véritablement remettre en cause la libre prolifération des armes à feu dans le pays.
Avec AFP