logo

Chaque jour, à Kerbala, à une centaine de kilomètres de Bagdad, des manifestants appellent à la chute du gouvernement et à la fin de l'influence de l'Iran sur la politique irakienne.

À Kerbala, en Irak, les manifestants réclament chaque jour la chute du gouvernement. Pour la première fois dans cette ville sainte chiite, ils dénoncent l’influence des partis religieux et de leur parrain iranien en politique. Ils fustigent aussi un chômage croissant et une corruption omniprésente.

"[Les partis religieux] abrutissent le peuple au nom de la religion et de l’imam Hussein mais aujourd’hui, plus personne n’est dupe. Il faut que ces partis dégagent", clame Hussein Sabri, l’un des leaders de la contestation.

Dans la ville, les signes de l’influence de Téhéran sont partout. La guerre contre l’organisation État islamique a renforcé cette emprise. De son côté, le clergé chiite a jugé "légitimes" les revendications des manifestants.