Dans la presse, ce mercredi 6 novembre, l’alerte lancée par plus de 11 000 scientifiques sur l’état et l’avenir de notre planète. La décision de la Cour suprême israélienne d’expulser le directeur de Human Rights Watch d’Israël. Un nouveau massacre au Mexique probablement lié à la guerre des cartels. Et des histoires de cœur.
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Dans la presse, ce matin, l’alerte lancée par plus de 11 000 scientifiques du monde entier, qui affirment que la Terre est confrontée à une «urgence climatique».
Dans une lettre ouverte publiée hier par la revue américaine BioScience, ces scientifiques avertissent que l’humanité s’expose à «des souffrances sans nom», si elle ne s’attaque pas sérieusement et rapidement à la «crise climatique». Une mise en garde à la Une du journal The Independent, avec la photo d’une forêt en flammes. Le quotidien britannique évoque «un avertissement sans précédent» et des conclusions on ne peut plus claires: «la crise climatique est étroitement liée à la consommation excessive issue d’un mode de vie riche». Les signataires invitent donc tous ceux qui ont ce mode de vie à «changer (leur) façon de vivre» et préviennent que «l’extraction excessive de matériaux et la surexploitation des écosystèmes entraînées par la croissance économique doivent être rapidement réduites».
Dans la presse, également, la décision, hier, de la Cour suprême israélienne d’autoriser l’expulsion du directeur de l’ONG Human Rights Watch pour Israël et les Territoires palestiniens. D’après le Jerusalem Post, Omar Shakir, un citoyen américain, est accusé de soutenir le boycott d’Israël. Le gouvernement israélien a théoriquement maintenant 20 jours pour l’expulser, mais le responsable de l’ONG a déjà annoncé son intention de faire appel de cette décision, ce qui pourrait reporter son départ. Omar Shakir et Human Rights Watch nient avoir appelé au boycott de l’Etat hébreu, et le Jerusalem Post s’interroge: l’organisation et sont responsable sont-ils expulsés à cause de leur soutien au mouvement BDS, le mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions, la campagne internationale qui cherche à faire pression sur Israël obtenir la fin de l'occupation et de la colonisation des terres arabes, l'égalité complète pour les citoyens arabo-palestiniens d’Israël, et le respect du droit au retour des réfugiés palestiniens, ou bien, Human Rights Watch et son responsable, sont-ils en réalité sanctionnés pour leurs critiques de l’Etat hébreu? «S’agissant les droits de l’Homme et les appels au boycott, la décision de la Cour suprême suggère qu’elle a pris en compte ces deux dimensions, et que ces deux dimensions sont connectées, et qu’Israël a le droit d’expulser un individu dont les critiques sur les droits de l’Homme prennent la forme d’appels au boycott d’Israël», explique le journal. Le quotidien de gauche Haaretz est très remonté contre cette décision de la Cour suprême. Le journal évoque «une première», depuis le vote de la loi interdisant aux étrangers qui soutiennent le boycott d’entrer ou de rester en Israël, une «expulsion politique», présentée comme « un pas de plus sur la route douteuse qui mène aux régimes autoritaires. Des régimes qui nient les droits de l’Homme et réduisent les critiques au silence, comme en Syrie, en Iran et en Corée du nord». «Contrairement au terrorisme, rappelle Haaretz, les appels au boycott constituent une méthode de lutte non-violente. Qu’est-ce-qui garantit que la même logique ne sera pas utilisée un jour contre les citoyens israéliens qui critiquent l’occupation» des Territoires palestiniens?, interpelle le journal.
A noter également, l’assassinat de plusieurs membres d'une communauté mormone américaine, établie dans le nord du Mexique, probablement victimes de gangs criminels. Cette affaire fait la Une de toute la presse américaine et mexicaine, notamment du journal El Universal, qui précise qu’au moins neuf membres de la même famille, trois femmes et six enfants ont été tués lundi dans l’état du Sonora, tout près de sa frontière avec l’état de Chihuhua, dans une zone montagneuse et reculée, où le cartel de Sinaloa, un cartel de drogue, est engagé dans une guerre territoriale contre un autre cartel mexicain. Si cette affaire fait aujourd’hui les gros titres, en raison de la nationalité des victimes, et de la sauvagerie avec laquelle elles ont été tuées, des drames tels que celui-là surviennent tous les jours au Mexique, rappelle The Wall Street Journal. Le quotidien interpelle directement ses compatriotes: «les consommateurs de drogue américains sont complices de ces meurtres et de ces massacres».
Avant de vous dire à très vite, je vous propose de jeter un cil à La Croix, qui rapporte que la dépouille d’un général de Napoléon a été retrouvée et identifiée en Russie, près de Smolensk, à l’ouest du pays, là-même où Charles Etienne Gudin, c’est son nom, avait été fauché en 1812 par un boulet de canon. Son corps sera bientôt rapatrié en France, où il sera sans doute inhumé aux Invalides, le monument parisien dédié aux armées. Le cœur de l’officier, qui avait déjà été prélevé, repose quant à lui au cimetière du père-Lachaise, également à Paris. Peut-être que le cœur et le corps seront enfin réunis. Et puisqu’on en est à la rubrique palpitant, je vous informe que Keanu Reeves n’est plus un cœur à prendre. L’acteur américain vient d’officialiser sa relation avec Alexandra Grant, et d’après Time magazine, la nouvelle a mis ses nombreux, nombreuses, surtout, fans en joie. Pourquoi tant d’enthousiasme, me demanderez-vous? Les admiratrices de Keanu, semble-t-il, trouvent extrêmement chouette que l’acteur sorte avec une femme de son âge, avec des cheveux blancs de surcroît…
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