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Brexit : "Boris-la-menace"

Dans la presse, ce lundi 3 août, de nouvelles menaces signées Boris Johnson. Le dialogue de sourds entre les manifestants pro-démocratie et le gouvernement pro-Pékin à Hong-Kong. Et deux bonnes nouvelles. L’une, pour les aînés. L’autre… pour les propriétaires d’animaux d’assistance américains.

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Dans la presse, ce matin, ces nouvelles menaces, signées Boris Johnson. Le Premier ministre britannique a évoqué hier, la possibilité d’élections législatives anticipées – pour obliger les députés conservateurs à le soutenir.

Alors que les députés retournent aujourd’hui à la Chambre des Communes, où de toute façon ils ne siégeront que quelques jours, avant la suspension du Parlement jusqu’au 14 octobre, Boris Johnson tente par tous les moyens d’empêcher les rebelles conservateurs de soutenir la proposition de l’opposition d’exclure un Brexit sans accord - des menaces qui promettent quelques échanges musclés, selon The Guardian. Histoire de corser encore un peu plus les débats, Boris Johnson se défend de chercher à tordre le bras de ses camarades, et soutient que lui non plus souhaite pas ces élections dont il les menace – «Je ne veux pas d’élections, vous ne voulez pas d’élections… mais elles sont tout de même prévues pour le 14 octobre prochain», ironise The Daily Telegraph, en soulignant l’absurdité de la situation : le fait que les conservateurs risquent de faire tomber leur propre gouvernement. Le chaotique feuilleton du Brexit est à la Une également du Independent, qui précise que les rebelles conservateurs demandent, eux, un report de trois mois, pour trouver une alternative à une sortie de l’UE sans accord… kafkaïen.

L’interminable feuilleton du Brexit indispose aussi la presse française. L’Opinion fustige «la stratégie de la tension extrême» adoptée selon lui par Boris Johnson, représenté par le dessinateur Kak en Sid Vicious, le leader des mythiques Sex Pistols – chantre de «l’anarchie au Royaume-Uni». «Boris la Menace», dont Le Figaro critique «la politique sport de combat – brutale, cynique, mais calculée pour obtenir un résultat», à l’image de celle pratiquée par son «mentor», Donald Trump.

A Hong-Kong, les discussions entre les manifestants pro-démocratie et le gouvernement pro-Pékin sont toujours au point mort. Après les violents affrontements de ce week-end entre manifestants et forces de l’ordre, et la mobilisation, depuis hier, des écoles et des universités, la ligne officielle chinoise ne varie pas: la condamnation de la violence, présentée comme le seul fait des manifestants, comme en témoigne The China Daily, qui accuse les protestataires de semer «la terreur» sur l’île. «Le gouvernement de Hong Kong dénonce les grèves dans les écoles», annonce The Global Times, en affirmant que les établissements scolaires «ne sont pas le lieu des querelles politiques». Cette raideur ne fait qu’accroître la colère des manifestants de Hong Kong vis-à-vis de Pékin, d’après The South China Morning Post, qui évoque, lui, le «fossé (désormais) impossible à combler» entre l’île et le continent, et le sentiment croissant, de part et d’autre, que le principe «un pays, deux systèmes», qui fonde leurs relations, ne peut pas fonctionner, que cette expérience politique est en réalité vouée à l’échec.

Tout autre sorte d’expérience, dans le domaine, cette fois, de la recherche médicale. The Guardian fait état d’une bonne nouvelle: le développement d’une branche particulière de la médecine, celle de la lutte contre les effets du vieillissement. Un domaine en plein essor, d’après le quotidien britannique – qui annonce même la possible mise au point, d’ici 5 à 12 ans, de traitements permettant de repousser les problèmes de santé liés au grand âge, tels que l’ostéoporose et les cancers. Vivre plus longtemps et en meilleure santé: le journal explique que ce pourrait être aussi une bonne nouvelle pour les économies des pays touchés par le vieillissement de leur population.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, en voici une autre - en tout cas pour les propriétaires de poneys miniatures. Le site néo-zélandais Stuff rapporte que le ministère des transports américain a décidé de revoir sa politique envers les animaux d’assistance, dits de «réconfort émotionnel» outre-Atlantique. Les autorisations accordées à ces animaux d’embarquer en cabine ont été élargies, ce dont a profité un petit poney appelé Flirty, qui a réussi à embarquer dimanche avec sa maîtresse sur un vol entre Chicago et Omaha. Selon sa propriétaire, tout s’est merveilleusement bien passé. Je ne suis pas tout à fait sûre, en revanche, que les voisins aient été aussi enthousiastes…

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